Pour Alain Guillemier d’Aficar, le premier avantage des loueurs multimarques réside dans la qualité de leurs services : « Des acteurs comme ALD, Arval ou LeasePlan sont arrivés à un niveau élevé de maturité dans la finesse du service. La qualité de leurs outils digitaux permet ainsi de suivre le véhicule tout au long de sa vie avec le plus de confort et d’ergonomie. » Quand les filiales de banque ou de fonds d’investissement ne rencontrent aucun problème pour bâtir un reporting multimarque, les captives y arrivent plus difficilement, note ce consultant. Avec les premières, les données sont consolidées et consultables dans l’instant. Même si...
Pour Alain Guillemier d’Aficar, le premier avantage des loueurs multimarques réside dans la qualité de leurs services : « Des acteurs comme ALD, Arval ou LeasePlan sont arrivés à un niveau élevé de maturité dans la finesse du service. La qualité de leurs outils digitaux permet ainsi de suivre le véhicule tout au long de sa vie avec le plus de confort et d’ergonomie. » Quand les filiales de banque ou de fonds d’investissement ne rencontrent aucun problème pour bâtir un reporting multimarque, les captives y arrivent plus difficilement, note ce consultant. Avec les premières, les données sont consolidées et consultables dans l’instant. Même si les filiales de financement des constructeurs rattrapent leur retard, elles suivent la voie ouverte par les filiales de banque.
Un constat confirmé par Guillaume Maureau pour ALD : « À titre d’exemple, grâce à la finesse de nos outils de gestion analytique, nous pouvons restituer la bonne information au bon interlocuteur ou encore facturer une entité précise avec une marge d’erreur limitée au maximum. Les captives maîtrisent moins cet aspect. »
Multimarques : des acteurs orientés vers le client
Face à des acteurs plus orientés vers le client, Alain Guillemier juge les captives moins flexibles et plus concentrées sur une logique industrielle. « Auparavant, une seule filiale de constructeur tenait la route, à savoir Renault avec Diac et Overlease », précise Alain Guillemier. Qui établit un distinguo entre les captives réelles et les structures des constructeurs dont les marques apparaissent en front office mais dont le back office est assuré par les équipes d’un loueur multimarque. Dans ce dernier cas, la captive peut faire valoir les atouts des filiales de banque et des acteurs multimarques.
Alain Guillemier donne aussi l’avantage aux filiales des groupes bancaires pour leur capacité à mettre en place un reporting international. « Ce n’est pas le “truc“ de l’industrie automobile alors que un loueur comme ALD est capable d’établir instantanément un état des lieux exhaustif », constate-t-il. En pointant aussi la capacité des loueurs multimarques à déployer des équipes complètes et dédiées au service des grands comptes. Mais là encore, les captives leur emboîtent le pas.