Outils de gestion : au service des flottes publiques
Outils de gestion : au service des flottes publiques
Qu’il s’agisse de solutions de gestion de parc ou d’outils télématiques, les prestataires spécialisés notent la volonté des collectivités de faire appel à leurs outils. L’objectif : disposer d’une vision globale du parc, avant de s’attaquer à sa rationalisation. Une démarche qui s’accompagne aussi d’une professionnalisation de la gestion de flotte.
Avec le logiciel de gestion de flotte, le premier service que nous rendons aux collectivités est de permettre au gestionnaire de bénéficier d’une donnée consolidée. Avant notre arrivée, Excel est le plus souvent utilisé par plusieurs services, sans donner une vision complète du parc », avance Matthieu Échalier, directeur associé à la tête de GAC Technology. Ce prestataire a conçu, à la demande de la direction des achats de l’État (DAE), le logiciel Odrive. Un outil dont l’usage est préconisé pour la gestion du parc automobile de l’État, de ses établissements publics et des autres organismes publics, dans le cadre d’une circulaire datée de...
Avec le logiciel de gestion de flotte, le premier service que nous rendons aux collectivités est de permettre au gestionnaire de bénéficier d’une donnée consolidée. Avant notre arrivée, Excel est le plus souvent utilisé par plusieurs services, sans donner une vision complète du parc », avance Matthieu Échalier, directeur associé à la tête de GAC Technology. Ce prestataire a conçu, à la demande de la direction des achats de l’État (DAE), le logiciel Odrive. Un outil dont l’usage est préconisé pour la gestion du parc automobile de l’État, de ses établissements publics et des autres organismes publics, dans le cadre d’une circulaire datée de fin 2020.
Avec Odrive et l’outil GAC Car Fleet, « sont concernés au total 22 000 véhicules de flottes de ministères, mais aussi de préfectures, de services décentralisés ou d’établissements publics comme Pôle Emploi. Ces parcs se composent de quelques dizaines de véhicules jusqu’à 4 000 pour certains », détaille Matthieu Échalier.
Une vision globale
Avec le recours à un logiciel commun, les différents services en charge des flottes bénéficient de fait d’une vision plus globale du parc de leur administration et peuvent alors en organiser la mutualisation et la rationalisation. « Avant l’installation du logiciel, nous avons constaté que les parcs des collectivités étaient souvent éclatés en sous-parcs qui se côtoient et dont les différents gestionnaires ne connaissent pas l’usage réel. En mutualisant ces parcs au sein de l’outil, les agents en charge de ces derniers peuvent connaître les véhicules qui ne roulent pas, qui sont en doublons ou sur-employés », indique Matthieu Échalier.
L’éditeur annonce aussi pour bientôt la généralisation d’un module de covoiturage. « L’agent remplit quatre champs : place nécessaire, trajet, place dans le coffre et horaire », explique Matthieu Échalier. Un outil livré lors du confinement et qui n’a pas encore connu un plein développement.
Outre une meilleure vision du parc et de ses utilisations, l’intérêt d’un logiciel comme Odrive tient aussi à son interfaçage avec les outils des divers prestataires concernés par la flotte. « Il reste un dernier connecteur à établir, le lien de la commande avec l’Ugap, qui oblige aujourd’hui à saisir les données du véhicule. En revanche, nous sommes interfacés avec le loueur ALD Automotive pour la maintenance, aux pétroliers pour les remontées du carburant, et à l’assureur pour tous les sinistres », décrit Matthieu Échalier.
Pour rationaliser les parcs, les collectivités se tournent également vers la télématique. À côté des remontées courantes (kilométrages, suivi des utilisations des véhicules), les collectivités ont aussi des attentes spécifiques avec ces outils. « Les polices municipales s’équipent entre autres pour répondre aux riverains qui demandent des comptes à la collectivité. L’outil apporte ainsi une réponse fiable sur les horaires de passage », décrit Julien Rousseau, directeur du prestataire SuiviDeFlotte. En indiquant que les municipalités demandent aussi ces outils de géolocalisation pour les vélos désormais.
La télématique pour rationaliser
La géolocalisation est pareillement employée pour le suivi des interventions des équipes des espaces verts. « L’objectif est de constater si le travail des agents est régulièrement fait. Mais la démarche touche aussi à la sécurité, par exemple avec le fauchage : pour savoir si le véhicule utilisé a pu dégrader des matériels comme les voitures des riverains sur son passage », décrit Julien Rousseau.
Autant de besoins qui distinguent l’usage de cet outil par les collectivités de celui qu’en font la plupart des entreprises. Ces deux clientèles se retrouvent toutefois sur des fonctionnalités comme le suivi de comportement de conduite. Et comme dans les entreprises, le dispositif sert souvent aux collectivités à mesurer l’empreinte écologique de leurs véhicules.
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