Outils de télématique : de multiples utilisateurs

Chez Sachot, la télématique équipe les 25 VU du parc, mais les remontées d’informations, tout comme les responsables qui les utilisent, diffèrent selon les services de cet ascensoriste. « Nous sommes 35 dans l’entreprise, répartis dans deux services principaux : l’activité de maintenance et dépannage, et le service montage d’installations neuves, expose Guillaume Jordan, responsable du pôle service client. Au service maintenance et dépannage, la télématique sert à voir le technicien le plus proche pour une intervention urgente. Au service montage où les techniciens effectuent des chantiers à la journée, la télématique sert à savoir si les techniciens sont bien arrivés sur leur chantier et à réaliser des feuilles d’heures », détaille Guillaume Jordan.

Chez Elo Energie, spécialiste des installations électriques à haute tension à la tête d’une quarantaine de VU, il revient à des personnels distincts d’exploiter les indicateurs de l’outil de gestion et ceux de la télématique : « Il s’agit du magasinier qui gère les entretiens des véhicules, d’une autre personne en charge du règlement des amendes, et du comptable pour la partie financière de la flotte », décrit Sébastien Savary, responsable des moyens.

Chez Eurélec, l’utilisation de l’interface de l’outil télématique revient notamment au responsable HSE de ce spécialiste de l’électricité. « Il a en charge la sécurité sur les chantiers : analyse des risques, étude des équipements de sécurité à intégrer, etc. La gestion de la sécurité de la flotte de 45 véhicules fait partie de ses tâches », expose Grégory Hourcadet, président de l’entreprise. L’ensemble du management a aussi un accès aux données, entre autres pour suivre les comportements de conduite. Toujours chez Eurélec, dans un avenir proche, la secrétaire de l’entreprise va être amenée à exploiter l’interface pour optimiser les déplacements en envoyant les techniciens les plus proches des interventions demandées. Et au fur et à mesure que les personnels se familiarisent avec l’outil, de nouveaux usages peuvent être envisagés. « Aujourd’hui, les salariés qui partent sur un chantier n’organisent pas de covoiturage. Nous n’avons pas cette culture et nous souhaitons changer ces comportements », anticipe Grégory Hourcadet.