
Peugeot et Citroën lui ont emboîté le pas en commençant par les segments C et D et aujourd’hui, les trois constructeurs français ont encore enrichi leurs catalogues respectifs vers les citadines. Un mouvement qui se limite au haut du segment B, les petites Renault Twingo, Citroën C1 ou encore Peugeot 107 n’étant pas concernées.
Chez Peugeot, il faut saluer la réactivité commerciale du lion qui lance sa 208 VP, y compris dans la finition Business avec le 1.4 e-HDi de 68 ch en 5 portes, et décroche la palme des plus basses émissions de CO2 à 87 g/km. La 208 est déjà très bien dotée en série, avec les équipements de sécurité...
Peugeot et Citroën lui ont emboîté le pas en commençant par les segments C et D et aujourd’hui, les trois constructeurs français ont encore enrichi leurs catalogues respectifs vers les citadines. Un mouvement qui se limite au haut du segment B, les petites Renault Twingo, Citroën C1 ou encore Peugeot 107 n’étant pas concernées.
Chez Peugeot, il faut saluer la réactivité commerciale du lion qui lance sa 208 VP, y compris dans la finition Business avec le 1.4 e-HDi de 68 ch en 5 portes, et décroche la palme des plus basses émissions de CO2 à 87 g/km. La 208 est déjà très bien dotée en série, avec les équipements de sécurité incontournables : ABS, répartiteur de freinage REF et d’urgence AFU ou encore ESP, air conditionné, écran tactile multifonction avec Bluetooth, pack électrique avec régulateur de vitesse et antibrouillard. Le second niveau Business Pack y ajoute l’automatisation de la climatisation, de l’allumage des feux et des essuie-glace, l’aide au stationnement arrière, la navigation GPS et l’éclairage LED.
Le 1.4 HDi est aussi commercialisé sans le Stop&Start et en boîte manuelle et non robotisée pour 900 euros de moins mais avec des émissions à 98 g. En finition Business Pack, le 1.6 e-HDi de 92 ch et 98 g est aussi offert moyennant un supplément de 2 300 euros, le prix frisant alors les 20 000 euros.
Les sœurs jumelles Peugeot 208 et Citroën C3
Chez Citroën, la C3 défend ses positions avec son unique finition Business – la finition Executive plus fournie étant réservée à la DS3 – mais a droit à la dernière version du 1.4 e-HDi de 68 ch vu sous le capot de la 208. Comme la C3 est la généreuse donatrice de sa plate-forme pour la citadine du lion, on retrouve les mêmes consommations avec des émissions à 87 g en boîte pilotée. Elle se veut aussi très correctement équipée avec la climatisation automatique, l’aide au stationnement arrière, le pack électrique et le pack sécurité (ESP, ABS, REF et AFU), sans oublier la navigation GPS avec Bluetooth. Seule différence avec la 208 : la roue de secours est supprimée au profit d’un kit anti-crevaison, le poids gagné autorisant l’excellent résultat en termes de CO2. En revanche, le prix de la C3 est aligné sur sa sœur jumelle 208 à 19 500 euros. La version sans S&S de ce 1.4 HDi de 68 ch est facturée 1 100 euros de moins mais avec des émissions à 99 g. Pour 250 euros de plus, vous accéderez à la version 1.6 e-HDi de 92 ch, avec des émissions à 93 g et un équipement identique à la 68 ch.
Pour sa part, la DS3, déclinaison chic et premium 3 portes, est emmenée uniquement par le 1.6 e-HDi de 92 ch avec des émissions à 98 g et une finition Executive fort complète, y compris une roue de secours galette (ESP, clim auto, pack électrique, volant cuir, GPS Bluetooth, pack chrome, éclairage LED et autres artifices décoratifs, etc.). Le prix est à la hauteur du positionnement haut de gamme : 22 450 euros.
Si Renault remplacera en octobre prochain sa Clio, l’actuelle demeure encore une valeur sûre avec des prestations équivalentes à la 208. Et ne se prive d’ailleurs pas d’afficher un tarif équivalent. De fait, la Clio 1.5 dCi de 90 ch à 89 g en 5 portes pointe à tout juste 20 000 euros en finition Business. Finition qui n’inclut pas le pack ESP-ASR facturé 350 euros. Pour 1 200 euros de moins, la Clio est emmenée par la version 75 ch du 1.5 dCi mais les émissions remontent à 105 g.
Face à PSA, Renault mise sur sa Clio en finition Business
La Clio peut aussi jouer la carte d’une version break Estate avec le seul 1.5 dCi de 90 ch à 94 g (20 550 euros), alors que ses deux concurrentes hexagonales font l’impasse sur cette carrosserie au profit du minispace Citroën C3 Picasso (1.6 e-HDi 90 ch à 109 g et 22 350 euros et sans le S&S à 119 g et 21 000 euros). Renault a renoncé au Modus Business devant le peu de succès rencontré et il faudra attendre fin 2013 pour découvrir la 2008, version minispace de la 208 dont on ne sait pas encore si une finition Business est prévue.
Chez les constructeurs allemands, la commercialisation des citadines en version Business s’est étoffée depuis deux ans devant le succès de cette offre. Le groupe Volkswagen France a donc décliné ses marques avec la VW Polo, la Skoda Fabia et l’Audi A1 mais Seat n’a pas (encore ?) de gamme Business, quel que soit le modèle.
Le groupe Volkswagen décline ses gammes Business
Seule la Polo est emmenée par le trois cylindres 1.2 TDI de 75 ch autorisant de basses émissions à 89 g en BlueMotion Business à 17 860 euros en 3 portes. En version standard, ce 1.2 TDI de 75 ch émet 99 g mais s’enrichit de deux finitions : Trendline et Confortline, reprises des définitions en équipements des versions VP éponymes (à partir de 16 490 euros). S’y ajoute le 1.6 TDI de 90 ch qui revient à 96 g (à partir de 17 310 euros). La finition Business BlueMotion complète la finition VP avec la climatisation, le GPS et le Bluetooth ; la Trendline l’enrichit de l’accoudoir central avant et des antibrouillards, alors que la Confortline se dote en sus des radars arrière et d’un GPS plus conséquent.
L’Audi A1 mise sur son positionnement premium pour offrir une citadine polyvalente luxueuse. La Business Line ne comporte qu’une seule finition équivalente au deuxième niveau Ambiente déjà très bien doté en équipements de sécurité et de confort. La Business apporte classiquement le GPS Bluetooth, l’accoudoir avant central, les jantes alu en 17 pouces et les rétros extérieurs dégivrants, pour un prix accru de 1 400 euros. C’est le 1.6 TDI en 90 ch (20 700 euros) et 105 ch (22 200 euros) qui officie, à 99 g. Notez qu’une boîte automatique S Tronic 7 est proposée sur le 90 ch (19 950 euros) mais avec des émissions à 110 g. La récente carrosserie Sportback 5 portes nécessite un supplément de 700 euros.
Citons enfin la Skoda Fabia avec le 1.6 TDI en 75 ch (14 885 euros) ou 90 ch (16 015 euros), toutes deux à 109 g, en 5 portes comme en break Combi (15 855 et 16 985 euros) et dans une seule finition Business légèrement dépouillée mais avec un prix serré à la clé pour des motorisations du groupe VW : climatisation régulée, Bluetooth, pack électrique et régulateur de vitesse mais pas de GPS.
La nouvelle Fiat Panda attendue en finition Entreprise
De l’autre côté des Alpes, il faut citer Fiat avec sa Punto 1.3 MJT S&S de 85 ch à 90 g dans sa version Easy Entreprise (17 320 euros) et Easy Entreprise Pack, toutes deux basées sur la finition Easy, la Pack fournissant le Bluetooth et le régulateur de vitesse, en plus de la climatisation AC et du pack électrique mais sans GPS. La Punto existe aussi en Easy avec le 1.3 MJT en 75 ch à 112 g (16 020 euros) et en 95 ch à 110 g (17 820 euros).
La Panda d’ancienne génération est toujours au catalogue dans sa version Dynamic Entreprise avec le 1.3 MJT de 75 ch (109 g) à tout juste 13 170 euros. La nouvelle génération de Panda sera logiquement proposée d’ici la rentrée en finition Entreprise. Toujours dans le groupe Fiat, ce moteur 1.3 MJT anime aussi la Lancia Ypsilon en 75 ch dans sa finition Gold Entreprises (109 g) à 17 300 euros et en 95 ch sur le minispace Musa à 23 200 euros (109 g aussi). En revanche, pas de versions spécifiques pour Alfa et sa Mito, c’est dommage même si cette dernière est accessible en version VS deux places « Cercle Entreprise » à TVA récupérable.
Pour être exhaustif, citons enfin la Hyundai ix20, minispace emmené par le 1.6 CRDi de 115 ch et 119 g dans sa finition Pack
Business Blue Drive à 21 390 euros, basée sur le niveau 3 Sensation avec ESP, régulateur de vitesse, pack électrique, clim auto et ESP. Une bonne opération.
Opel vise les pros avec sa Corsa Business Connect
Opel élargit sa gamme de modèles destinés aux professionnels et la Corsa est proposée avec le 1.3 CDTI en 95 ch à seulement 95 g dans une finition unique Business Connect (20 270 euros) basée sur la Corsa Affaire (VS), enrichie du GPS et du Bluetooth. La version 75 ch de ce moteur émet 105 g (19 270 euros). Basé sur la même plate-forme, le minispace Meriva reprend aussi ce moteur mais uniquement en 95 ch (109 g), pour un prix de 23 230 euros.