Une bonne nouvelle pour Peugeot qui n’a jamais caché les ambitions européennes de ce modèle. Cette reconnaissance valide la pertinence d’un produit face à la concurrence. Le monde du travail devrait s’y montrer sensible, d’autant que cette berline compacte lui témoigne de l’intérêt par l’intermédiaire de deux finitions : Business ou Business Pack.
La première regroupe l’essentiel, tandis que la seconde y ajoute, pour 1 950 euros supplémentaires, la navigation et des éléments de confort tels que l’automatisation de la climatisation. La frugalité se pose aussi en priorité avec l’obligation de figurer sous la barre des 100 g, quelle...
Une bonne nouvelle pour Peugeot qui n’a jamais caché les ambitions européennes de ce modèle. Cette reconnaissance valide la pertinence d’un produit face à la concurrence. Le monde du travail devrait s’y montrer sensible, d’autant que cette berline compacte lui témoigne de l’intérêt par l’intermédiaire de deux finitions : Business ou Business Pack.
La première regroupe l’essentiel, tandis que la seconde y ajoute, pour 1 950 euros supplémentaires, la navigation et des éléments de confort tels que l’automatisation de la climatisation. La frugalité se pose aussi en priorité avec l’obligation de figurer sous la barre des 100 g, quelle que soit la puissance : 1.6 HDi 92 ch (95 g, 22 100 euros), 1.6 e-HDi 115 ch (95 g, 23 450 euros) et 1.6 BlueHDi 120 ch (82 g, 25 850 euros). Remarquons qu’une boîte robotisée n’est pas à l’ordre du jour.
À noter que la séduisante déclinaison SW découverte à Genève est une réalité désormais disponible sur la base de motorisations et finitions identiques. Il suffit d’ajouter 900 euros pour s’approprier son coffre de 610 dm3 VDA.
Peugeot mise sur la 308, Renault sur la Mégane
Renault ne pouvait pas rester les bras croisés, surtout que la Mégane a toujours fait figure de favorite auprès des entreprises. On lui a donc accordé une sorte de mise à jour, avec un second restylage et une simplification de sa gamme, en finitions comme en motorisations. Et si la Mégane ne détient plus la palme de la sobriété, ses prestations et sa dotation se montrent compétitives. La gamme Business de la Mégane se conjugue en 1.5 dCi 95 (106 g, 23 650 euros), 1.5 dCi 110 EDC (110 g, 26 500 euros) et 1.5 dCi 110 Energy (90 g, 25 300 euros). Nous retrouvons ces configurations et ces émissions en version Estate, en déboursant 800 euros de plus.
Chez Citroën, la famille C4 s’agrandit au fil des ans. D’ailleurs, elle vient d’accueillir un nouveau membre, avec la C4 Cactus. En berline, la C4 est un peu la doyenne de la famille, malgré une refonte totale en 2010. En Business, elle fait appel au 1.6 HDi 92 ch (106 g, 24 100 euros) et à sa variante e-HDi 114 ch (97 g, 25 500 euros) qui peut s’accoupler à la boîte robotisée ETG6 (98 g, 26 300 euros).
Curieusement, la C4 Aircross ne possède pas de finition Business. Ce qui n’est pas le cas du nouveau C4 Picasso qui en est un fervent partisan.
En prix d’appel sur le C4 Picasso, nous découvrons le 1.6 e-HDi Airdream 92 ch en transmission ETG6 (98 g, 27 650 euros). Ensuite, le 1.6 e-HDi 114 ch (105 g, 27 800 euros) et sa version ETG6 (104 g, 28 500 euros), ainsi que le 2.0 BlueHDi 150 ch (110 g, 29 900 euros) existent aussi dans une finition Business + plus richement dotée, pour 1 800 euros supplémentaires.
Citroën décline la famille C4 en Business
Pour satisfaire un impérieux besoin d’espace ou d’une version 7 places, le Grand C4 Picasso est tout désigné pour 1 200 euros en sus, avec en prime la possibilité d’obtenir le BlueHDi 150 ch en transmission automatique (117 g, 32 400 euros).
Citroën, c’est aussi la DS4 en gamme Executive, avec pour motorisations le 1.6 e-HDi 115 ch (113 g, 28 950 euros) et sa version à double embrayage ETG6 (114 g, 29 650 euros), le 2.0 HDi 136 ch (130 g, 29 850 euros) et sa configuration 160 ch (130 g, 30 550 euros), également proposée en boîte automatique (149 g, 31 850 euros).
Citroën n’est pas le seul constructeur français à commercialiser un monospace compact. Avec son Scénic, Renault est de fait considéré comme le leader de la discipline. Ce modèle a bénéficié en 2012 et 2013 de retouches successives et de l’arrivée d’une version Xmod qui, pour 600 euros, lui donne des airs de crossover. Enfin, contre 1 100 euros, le Grand Scénic résout les problèmes des familles (7 places) ou de capacité de chargement. Ces trois modèles se déclinent en Business autour des mêmes motorisations et émissions : 1.5 dCi 110 Energy (105 g, 28 600 euros), 1.5 dCi 110 EDC (124 g, 29 400 euros) et 1.6 dCi 130 Energy (114 g, 29 400 euros).
Le monospace, une spécialité française
Pourtant pétri de qualités, le 5008 de Peugeot ne jouit pas du même succès. Restylé en décembre dernier, il s’associe en Business le 1.6 HDi 115 ch (124 g, 26 700 euros), et sa version ETG6 (109 g, 27 600 euros). Encore mieux équipée, la version Business Pack reprend ces déclinaisons (2 050 euros supplémentaires) et y ajoute le 2.0 HDi (138 g, 30 650 euros).
Plus dans l’air du temps, le 3008 calque son offre sur le 5008 avec, en Business, le 1.6 HDi (125 g, 26 650 euros) et sa sobre version à double embrayage ETG6 (110 g, 27 550 euros), mais aussi des variantes Business Pack pour 2 050 euros de plus, tout en y incorporant le 2.0 HDi 150 ch (139 g, 30 600 euros). Remarquons que la version HYbrid4 de ce crossover n’a toujours pas recours au Pack Business de la marque.
En incontournable référence européenne du segment C, la Golf de Volkswagen défend sa position à l’aide d’un impressionnant catalogue mêlant carrosseries 3 et 5 portes (plus 800 euros), mais aussi avec un break fort accueillant baptisé SW (plus 1 240 euros) ; le tout en deux finitions Business, Trendline et Confortline (plus 2 150 euros au minimum).
Le Groupe Volkswagen en embuscade
La Golf 1.6 TDI BlueMotion 110 ch (85 g, 24 860 euros) se révèle la plus vertueuse, alors que la 1.6 TDI 90 ch (98 g, 23 410 euros) se veut la plus abordable du lot. La gamme inclut aussi le 1.6 TDI 105 ch (99 g, 24 060 euros) et le 2.0 TDI 150 ch uniquement en Confortline (106 g, 29 120 euros) ; ces deux moteurs peuvent s’accompagner de boîtes DSG.
Compte tenu de son gabarit et de ses éventuelles missions, en Business Trendline, le très sérieux Touran ne souhaite pas descendre sous le 1.6 TDI 105 (134 g, 26 890 euros). Un moteur qu’il est préférable d’adopter en BlueMotion Technology (119 g, 27 380 euros) ; idem pour le 2.0 TDI 140 qui n’est diffusé qu’en Business Confortline (125 g, 30 740 euros). Entre écolabel ou non, boîte manuelle ou DSG, Trendline ou Confortline, on recense plus d’une douzaine de possibilités.
Le Tiguan n’est pas loin d’atteindre ce score, mais avec lui la dotation supérieure change de nom pour devenir Sportline Business. L’offre gravite en 4×2 autour du 2.0 TDI sur une échelle de puissance allant de 110 ch (138 g, 28 380 euros) à 140 ch (138 g, 31 110 euros) ; en quatre roues motrices, la palette s’étend de 140 ch (150 g, 36 400 euros) à 177 ch (151 g, 38 280 euros).
Avec la Seat Leon SC, on reste dans le Groupe Volkswagen mais avec des tarifs plus attrayants : 1.6 TDI 105 (99 g, 23 815 euros), disponible aussi en DSG (102 g, 25 515 euros), et 2.0 TDI 150 (106 g, 25 390 euros) accompagné aussi d’une DSG (117 g, 27 090 euros). Cette définition Style Business s’applique également à la Leon 5 portes (350 euros en plus) et au tout nouveau break ST (ajoutez encore 1 150 euros, voir l’essai page 68). Les émissions de CO2 sont identiques.
La Toledo limite ses déclinaisons au 1.6 TDI 90 (114 g, 20 655 euros), accompagné de sa version DSG (118 g, 22 255 euros), et au 1.6 TDI 105 Ecomotive (104 g, 21 455 euros), sans renoncer aux deux niveaux de dotation si chers à Volkswagen, Référence et Style Business (ajouter 1 835 euros).
Seat et Skoda jouent sur l’attractivité des tarifs
Les prix doux, c’est aussi le domaine de Skoda qui, même en Business, ne déroge pas à cette réputation d’accessibilité. La Rapid Spaceback Business est commercialisée en 1.6 TDI 90 (104 g, 22 140 euros) proposé aussi en DSG (118 g, 23 645 euros), et en 1.6 TDI 105 (104 g, 23 145 euros). Quant au Yeti Greenline Business, il se contente du 1.6 TDI 105 (132 g, 24 350 euros).
En attendant l’arrivée de la Ford Focus présentée à Genève, la version actuelle reste d’actualité. En Business, le 1.6 TDCi 95 marque l’entrée de gamme (109 g, 23 200 euros). Pour des émissions plus contenues, il faut s’orienter vers les versions ECOnetic du 1.6 TDCi 105 en 99 g (23 450 euros) et 88 g (24 000 euros). Et pour 500 euros de plus, on accède à la navigation en Business Nav. La conversion en break se facture 700 euros.
En matière de stop & start, le C-Max laisse le choix pour ses deux motorisations : 1.6 TDCi 95 avec (110 g, 25 500 euros) ou sans (117 g, 25 250 euros) et 1.6 TDCi 115 avec (110 g, 26 500 euros) et sans (110 g, 26 250 euros). Cette dernière version existe en boîte robotisée, mais les émissions de CO2 grimpent (144 g, 27 550 euros). Comme pour la Focus, la finition Business Nav s’obtient contre 700 euros de plus.
Pour plus d’espace, le Grand C-Max apporte la réponse, moyennant 1 300 euros supplémentaires. Compte tenu de son gabarit, il ajoute à la liste des motorisations le 2.0 TDCi 140 (134 g, 28 550 euros) aussi en PowerShift (149 g, 30 050 euros).
Opel et Fiat passent aussi en mode Business
En Business Connect, l’Opel Astra tourne le dos au 1.7 CDTi pour un nouveau 1.6 CDTi. Au programme, toujours 110 ch mais des émissions qui chutent à 94 g (26 140 euros). Le break Sports Tourer en profite aussi (1 100 euros de plus). Toujours en Business Connect, le récent Zafira Tourer ne retient d’ailleurs que ce nouveau bloc 1.6 CDTi dans sa version 136 ch (109 g, 31 340 euros).
Avec Italia Business, la Fiat Bravo revendique ses origines lorsqu’elle s’adresse aux entreprises ; une finition associée au 1.6 MultiJet en 105 ch (113 g, 23 470 euros) et 120 ch (117 g, 24 070 euros). L’Alfa Romeo Giulietta ne manque pas de charme en Distinctive Business, d’autant qu’elle se conjugue en 1.6 JTDm 105 ch (104 g, 27 700 euros) et 2.0 JTDm 150 ch (110 g, 29 900 euros) ou 175 ch (116 g, 33 600 euros).
Chez Toyota, motorisations diesel et hybrides cohabitent au sein du catalogue Business de l’Auris : 90 D-4D Eco (99 g, 24 000 euros), 124 D-4D (112 g, 24 800 euros), 136h en 15’’ (84 g, 25 400 euros) ou 17’’ (91 g, 25 700 euros). Le break Touring Sports s’affiche à 1 100 euros de plus. Soulignons que par le jeu du bonus (au minimum plus de 2 000 euros), l’hybride s’avère moins cher que le diesel. L’hybride sur le segment, c’est aussi la Prius III 136h en 15’’ (89 g, 29 850 euros) ou 17’’ (92 g, 29 850 euros), mais aussi la Prius+ : 136h en 16’’ (96 g, 34 250 euros) ou 17’’ (101 g, 34 650 euros). Retour au diesel, en revanche, pour la dernière mouture du Verso, avec un 112 D4-D à 119 g, en 5 ou 7 places (27 600 et 28 300 euros). Incursion dans le premium, enfin, avec Lexus et la nouvelle CT 200h Business (82 g, 31 240 euros).
Un large choix chez Honda, Kia et Hyundai
Autre constructeur japonais présent en business, Honda met en avant les performances de sa Civic 1.6 i-DTEC 120 ch (94 g, 24 440 euros), ainsi que de sa version Tourer (99 g, 25 540 euros). Petit détour chez les coréens, avec la Hyundai i30 5 portes, elle aussi adepte du Pack Business en 1.6 CRDi 110 Blue Drive (97 g, 25 000 euros) et accompagnée de sa déclinaison SW 1.6 CRDi 110 (113 g, 25 950 euros).
Cette Hyundai est suivie comme son ombre par la Cee’d chez Kia qui, en Business, est aussi proposée avec le 1.6 CRDi 110 du groupe (97 g, 23 600 euros), également en version SW (110 g, 24 660 euros). Kia, c’est encore sur ce segment le Carens, un monospace compact qui s’accorde en Business au 1.7 CRDi 115 (124 g, 26 850 euros) ; mais aussi le Sportage qui a recours à la même motorisation (135 g, 28 160 euros).
Dans le premium, avant de passer en revue les forces originaires d’outre-Rhin, évoquons l’outsider suédois, avec la Volvo V40. En Momentum Business, cette dernière compte bien tirer profit de son originalité : D2 115 ch (88 g, 27 490 euros) et sa version PowerShift (102 g, 29 490 euros), D3 150 ch (114 g, 29 230 euros) disponible en Geartronic (136 g, 31 230 euros) et D4 190 ch (99 g, 31 730 euros), lui aussi associable à une boîte Geartronic (109 g, 33 830 euros).
À défaut d’être un véritable baroudeur, pour 2 390 euros de plus, la V40 Cross Country arbore un look d’aventurier.
Une offre premium chez Volvo et Audi
L’offre en Business Line de l’Audi A3 est assez représentative de l’approche des constructeurs allemands, à savoir qu’abondance de biens ne nuit pas. Rien qu’en diesel et en intégrant la Sportback (plus 900 euros), on dénombre une douzaine de déclinaisons, allant du 1.6 TDI 105 (99 g, 27 330 euros) au 2.0 TDI 150 associé au système Quattro (122 g, 31 500 euros), en passant par la motorisation la plus efficiente du moment, le 1.6 TDI 110 ultra (85 g, 27 330 euros), et ce, sans omettre les transmissions automatiques.
Avec cinq configurations en Business Line, l’A3 berline (1 450 euros de plus que la 3 portes) est à peine moins généreuse. Elle fait uniquement l’impasse sur le 1.6 TDI 110 ultra. Pour les autres motorisations, configurations et émissions restent similaires.
Audi, BMW et Mercedes s’imposent en force
Lorsqu’il se destine aux entreprises, le Q3 mobilise le 2.0 TDI 140 (137 g, 34 340 euros) et ses variantes Quattro (149 g, 36 540 euros) et Quattro S-Tronic (152 g, 38 640 euros), mais aussi le 2.0 TDI 177 ch (144 g, 37 250 euros), aussi en Quattro (148 g, 39 450 euros) et en Quattro S-Tronic (156 g, 41 550 euros).
Chez BMW, l’offre tout aussi pléthorique s’appuie sur deux dotations, Business et Executive, dont la principale différence repose sur le degré de sophistication du système de navigation et de l’équipement multimédia. Avec la Série 1 en 3 et 5 portes et parfois dotée d’une transmission intégrale, on aboutit à près d’une trentaine de configurations possibles. Le 114d de 95 ch marque l’entrée de gamme (109 g, 25 750 euros), alors que le 120d xDrive de 184 ch occupe le sommet de la pyramide (123 g, 34 150 euros) et que le 116 d EfficientDynamics de 116 ch se montre le plus économe (99 g, 29 400 euros). Notons que la boîte automatique reste une option (2 150 euros), ce qui double presque le nombre des propositions.
Selon ce principe des deux finitions Business et Executive, le BMW X1 ratisse large dans ses motorisations, du sDrive16 d de 116 ch (128 g, 31 750 euros) jusqu’à l’xDrive20d de 184 ch (145 g, 39 600 euros). Le plus vertueux est le X1 sDrive20d EfficientDynamics Edition de 163 ch (119 g, 37 350 euros).
Mercedes surfe sur la vague du succès commercial de la nouvelle Classe A avec quatre motorisations et deux modes de transmissions, le tout conjugué en Business et Business Executive, avec un écart de dotation plus marqué que chez BMW. Le 160 CDI et ses 90 ch (98 g, 27 700 euros) représentent l’entrée d’une gamme qui culmine avec le 220 CDI de 170 ch (108 g, 39 075 euros). Les plus faibles émissions s’obtiennent avec le 180 CDI de 109 ch, agrémenté du Pack BlueEfficiency Edition (92 g, 29 950 euros).
Plus logeable, mais guère plus longue, la Classe B revendique, elle aussi, son appartenance au premium. Ce monospace compact reprend les mêmes motorisations : 160 CDI (108 g, 29 300 euros), 180 CDI (108 g, 30 850 euros), 200 CDI (107 g, 32 500 euros) et 220 CDI (107 g, 37 425 euros). Sans omettre le 180 CDI BlueEfficiency Edition à 98 g (31 350 euros), et une version B 200 NGD de 156 ch au gaz naturel (117 g, 34 900 euros).
Le tout nouveau GLA complète le dispositif avec déjà de très nombreuses versions, grâce aux multiples combinaisons possibles entre deux motorisations, agrémentées ou non d’une boîte automatique et d’une transmission intégrale, mais aussi deux dotations spécifiques. L’entrée de gamme est assurée en Business par le 200 CDI 136 ch (114 g, 35 750 euros), alors que l’offre culmine avec le 220 CDI de 170 ch en 7G-DCT et 4Matic, en Business Executive (132 g, 45 500 euros).
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