Ainsi, la présence de certains éléments de confort ou de sécurité n’est plus l’apanage des grands gabarits. Les voitures d’un format plus urbain comptent également de nombreuses adeptes de la formule dans leurs rangs.
Parmi les multiples propositions, débutons notre tour d’horizon par les marques françaises qui, en incontournables spécialistes de la discipline, monopolisent le marché des citadines et de leurs polyvalents dérivés. Un podium tricolore dont Renault et Peugeot se disputent la plus haute marche.
La Clio IV et la 208 au coude à coude
Honneur pour commencer à la Clio dont la quatrième génération mise sur l’extrême sobriété...
Ainsi, la présence de certains éléments de confort ou de sécurité n’est plus l’apanage des grands gabarits. Les voitures d’un format plus urbain comptent également de nombreuses adeptes de la formule dans leurs rangs.
Parmi les multiples propositions, débutons notre tour d’horizon par les marques françaises qui, en incontournables spécialistes de la discipline, monopolisent le marché des citadines et de leurs polyvalents dérivés. Un podium tricolore dont Renault et Peugeot se disputent la plus haute marche.
La Clio IV et la 208 au coude à coude
Honneur pour commencer à la Clio dont la quatrième génération mise sur l’extrême sobriété des diesels eco2 : 1.5 dCi 75 (95 g, 18 000 euros) et 1.5 dCi 90 en versions 95 et 83 g (respectivement 18 600 et 19 100 euros), auxquels s’ajoute une configuration 1.5 dCi 90 EDC à double embrayage (95 g, 20 800 euros).
Notons aussi que la Clio IV se double d’une version Estate aussi séduisante en design que généreuse en volume de chargement. Cette variante se conjugue en 1.5 dCi 90 avec des émissions similaires à 95 et 83 g (19 200 euros et 19 700 euros), mais aussi en déclinaison EDC (95 g et 21 400 euros).
L’option du break n’a pas été retenue par Peugeot. La 208 préfère argumenter auprès des entreprises avec deux niveaux de finition. L’avantage de la formule réside dans l’élargissement de l’offre, tout en permettant un ticket d’entrée plus abordable. En configuration Business, la 208 adopte, entre autres, une climatisation manuelle, un régulateur de vitesse et un écran tactile intégrant un ensemble radio MP3 et une fonction Bluetooth.
Facturée 1 650 euros de plus, la finition Business Pack ajoute notamment une régulation électronique à la climatisation, mais aussi l’aide au stationnement arrière, un système de navigation et un lecteur CD. Observons toutefois que ces offres Business et Business Pack ne s’appliquent pas à la 3 portes, pourtant plus attractive en tarif. Ce qui place la Clio et la 208 sur un pied d’égalité lors de la confrontation.
Côté motorisations, la 208 n’est pas en reste, avec en Business : 1.4 HDi 68 ch (98 g, 17 550 euros), 1.4 e-HDi 68 ch à boîte robotisée (87 g, 18 450 euros) et 1.6 e-HDi 92 ch (85 g, 18 800 euros). En Business Pack, nous retrouvons le 1.4 HDi 68 ch (19 200 euros) et le 1.6 e-HDi 92 ch (20 450 euros), mais pas la boîte automatique à double embrayage.
Les crossovers sont aussi de la bataille
Entre Renault et Peugeot, la bataille se poursuit par l’intermédiaire des petits crossovers élaborés sur la base des Clio IV et 208. Le Captur est apparu au printemps 2013. Succès immédiat pour ce nouveau venu qui a d’emblée adopté une finition Business en 1.5 dCi 90 (95 g, 20 500 euros), aussi disponible en EDC (103 g, 21 900 euros).
Le 2008 lui a très vite emboîté le pas, avec à l’appui un registre plus fourni en direction des entreprises. En Business, cela donne une offre composée du 1.4 HDi 68 ch (104 g, 19 200 euros), accompagné du 1.6 e-HDi 92 ch (103 g, 20 450 euros) en possible association avec une transmission à double embrayage ETG6 très économe en carburant (98 g, 21 150 euros). En Business Pack, la gamme 2008 débute avec le 1.6 e-HDi 92 ch (103 g, 22 350 euros) et sa version ETG6 (98 g, 23 050 euros), avant d’incorporer le 1.6 e-HDi 115 ch (105 g, 23 550 euros).
Si elle ne se mêle pas au débat, la Citroën C3 n’a pas à rougir de son volume de ventes, d’autant qu’elle confirme la domination française dans le domaine des urbaines. Son approche se veut différente, tout comme sa physionomie. Cette Citroën conserve ses inconditionnels qui apprécient ses prestations et son évolution de l’an dernier.
Citroën cultive soigneusement sa différence
En Business, la climatisation automatique se fait de rigueur pour cette C3, tout comme la navigation. Trois configurations de motorisations sont proposées : 1.4 HDi 68 ch (99 g, 18 350 euros), en version e-HDi Airdream avec boîte robotisée (87 g, 19 450 euros), complété par le 1.6 e-DHi Airdream 92 ch en boîte manuelle (90 g, 19 700 euros).
De cette référence du confort a été extrapolé un minispace futé qui, dans 4,10 m, regroupe espace et modularité : le C3 Picasso possède, lui aussi, sa version Business articulée autour du 1.6 HDi 92 ch (105 g, 21 500 euros) et de sa déclinaison e-HDi Airdream à boîte robotisée (112 g, 22 850 euros).
La marque aux chevrons a aussi choisi d’investir le créneau du premium avec la DS3 qui, en s’adressant aux entreprises, se fait Executive en intégrant, sur la base d’une finition So Chic, la navigation et une sellerie en cuir. Le tout associé au 1.6 e-HDi de 92 ch (90 g, 23 000 euros).
Volkswagen joue l’union et la force
Face à cette armada bleu blanc rouge, le Groupe Volkswagen riposte sur tous les fronts. En première ligne, nous découvrons une Polo au meilleur de sa forme, après un léger restylage et une évolution de ses motorisations. En diesel, un nouveau 3 cylindres 1.4 TDI, fort peu gourmand, devient le dénominateur commun des offres aux sociétés.
En commercialisant sa version 75 ch dans un premier degré de dotation baptisé Trendline Business, mais aussi en 3 portes, cette Polo remaniée souhaite adoucir ses tarifs (88 g, 17 460 euros). La finition Confortline Business, qui inclut la navigation et bien d’autres équipements, est réservée à la mouture 90 ch de ce même moteur pour des émissions de CO2 identiques (88 g, 19 980 euros) ; version qui peut aussi s’apprécier en DSG (émissions non communiquées, 21 580 euros). Ces configurations se déclinent en 5 portes, pour 650 euros de plus.
La Seat Ibiza ne ménage pas non plus ses efforts. Là encore, nous relevons deux niveaux de finition (Référence Business et Style Business), associés à trois motorisations et trois carrosseries (3 et 5 portes, mais aussi break). On recense près d’une vingtaine de combinaisons, toutes très attractives en termes de tarif. La gamme débute avec le 1.2 TDI 75 en 3 portes (99 g, 15 890 euros) ; un moteur existe aussi dans une version Ecomotive plus efficiente (89 g, 16 390 euros). Pour davantage de puissance, il faut opter pour le 1.6 TDI 90 (109 g, 16 120 euros).
Chez Skoda, la Fabia cédera sa place en fin d’année à une toute nouvelle génération, mais cela ne l’empêche pas de proposer une version Business en 1.5 TDI 75 ch (109 g, 15 985 euros) et 90 ch (109 g, 17 195 euros). Le Combi au joli volume de chargement est facturé 970 euros supplémentaires.
Enfin, le Groupe Volkswagen s’impose aussi dans le premium par l’intermédiaire d’Audi et de son A1 dans une dotation Business Line. L’offre s’articule autour du 1.6 TDI en 90 ch (99 g, 21 390 euros), que l’on peut accompagner d’une boîte robotisée (110 g, 23 170 euros) ; à moins que l’on ne préfère sa variante 105 ch (99 g, 22 930 euros). Pour la très appréciée Sportback (5 portes), il faut ajouter 700 euros à ces tarifs.
Opel, Ford, Hyundai et Kia, tous présents !
Restons outre-Rhin avec l’Opel Corsa Business Connect qui table sur un joli package d’équipements, avec un 1.3 CDTI en 75 ch (104 g, 18 380 euros) et 95 ch (88 g, 19 580 euros).
Opel, c’est aussi un Meriva récemment reconsidéré avec l’apparition d’une nouvelle génération de motorisations. Une opération profitable à la consommation, mais aussi à l’agrément. Et qui se traduit en Business Connect par un 1.6 CDTI mesuré à 109 g, et ce, que ce dernier développe 95 ou 110 ch (22 510 et 23 310 euros).
La Ford Fiesta ne pouvait manquer à l’appel. Elle en profite pour mettre en avant sa configuration la plus musclée, mais aussi la plus vertueuse, avec les 87 g de son 1.6 TDCi ECOnetic de 95 ch, en 3 comme en 5 portes (17 100 euros et 17 700 euros). Considéré comme un minispace, le B-Max joue aussi la carte des plus faibles émissions avec, en Business, le 1.5 TDCi 75 (109 g, 20 050 euros) et le 1.6 TDCi 95 (104 g, 20 900 euros).
Démarche identique pour le minispace ix20 de Hyundai qui applique la recette du Pack Business à sa version la plus efficiente, à savoir le 1.6 CRDi 115 Blue Drive (117 g, 21 880 euros). Restons en Corée et saluons l’arrivée de Kia dans le monde des packs business avec un catalogue déjà bien fourni. On y découvre notamment la Rio 5 portes en 1.1 CRDi 75 (94 g, 18 110 euros).
Chez Fiat, si la 500 refuse toujours de se convertir au Pack Business, ce n’est pas le cas de sa grande sœur, la 500L, qui met son espace généreux au service des entreprises : 1.3 MultiJet 85 ch (110 g, 22 310 euros), avec sa version à boîte robotisée (105 g, 23 310 euros) ; et 1.6 MultiJet en 105 ch (117 g, 23 310 euros) et 120 ch (120 g, 24 060 euros).
Un large choix de modèles chez Fiat
Stratégie différente pour la Punto qui implique toutes les énergies dans la constitution de son offre Easy Business. Ainsi, aux côtés du 1.3 Multijet 75 (112 g, 16 370 euros) et 85 ch avec stop & start (90 g, 17 570 euros), nous découvrons des versions essence mais aussi GPL et GNV ; le tout pour aboutir à une douzaine de propositions en 3 et 5 portes. Enfin, n’oublions pas la Panda Lounge Business donnant le choix entre essence et diesel, avec le 1.2 69 ch (120 g, 12 920 euros) et le 1.3 MultiJet 75 ch (104 g, 15 620 euros).
Particulièrement pertinente et très prisée des gestionnaires de flotte, la Yaris Hybride 100h Business (79 g, 19 800 euros) cohabite chez Toyota avec la version 90 D-4D Business (99 g, 18 490 euros) de ce modèle pourvu du label « Origine France Garantie ».
Autre best-seller japonais, le Juke de Nissan s’attaque au monde du travail en Business Edition avec le 1.5 dCi 110 (109 g, 22 190 euros). Toujours chez Nissan, le Note a affiné sa ligne et changé de registre pour venir taquiner les best-sellers du segment B, sans renier une inspiration puisée à l’origine dans l’univers des monospaces. Cette mutation bien sentie accroît l’intérêt envers ce modèle qui, fort judicieusement, s’est converti à la politique des packs business. Le 1.5 dCi de 90 ch accompagnant la Business Edition se révèle en plus très économique (92 g, 18 350 euros).
Packs business : segments A et B (citadines, polyvalentes et minispaces), une spécialité française !
- Packs business : segments A et B (citadines, polyvalentes et minispaces), une spécialité française !
- Le Countryman, une Mini grand format