Ce projet fait suite à une première expérimentation menée dans la commune d’Anor où les véhicules de 47 habitants ont été équipés de la solution de WeNow. « Au bout d’un an, sur 820 000 km parcourus, les conducteurs ont économisé 10 % de carburant et évité l’émission de 17 t de CO2, soit environ 10 000 euros, se félicite Christophe Legroux, responsable du pôle écocitoyenneté du parc. Cela représente en moyenne 200 euros d’économies par an et par conducteur. Les 130 t de CO2 émises ont été compensées via un fonds de compensation carbone. »
Désormais, le parc souhaite aller plus loin et lancer une campagne d’engagement public d’ici janvier 2021...
Ce projet fait suite à une première expérimentation menée dans la commune d’Anor où les véhicules de 47 habitants ont été équipés de la solution de WeNow. « Au bout d’un an, sur 820 000 km parcourus, les conducteurs ont économisé 10 % de carburant et évité l’émission de 17 t de CO2, soit environ 10 000 euros, se félicite Christophe Legroux, responsable du pôle écocitoyenneté du parc. Cela représente en moyenne 200 euros d’économies par an et par conducteur. Les 130 t de CO2 émises ont été compensées via un fonds de compensation carbone. »
Désormais, le parc souhaite aller plus loin et lancer une campagne d’engagement public d’ici janvier 2021 en partenariat avec la région et l’Ademe. « Nous comptons investir dans des boîtiers 2G et les offrir gratuitement en échange d’un abonnement mensuel de 7 euros par véhicule pour financer les frais de fonctionnement et un fonds de compensation carbone », détaille Christophe Legroux. Pour les entreprises et communes participantes, « l’équilibre financier est atteint dès lors que le salarié économise un tiers de litre par an sur 100 km, affirme-t-il. Et cette action peut entrer dans une démarche RSE ou constituer une première phase dans l’instauration d’un plan de mobilité entreprise. » L’Ademe financerait en outre un chargé de mission pour accompagner les entreprises et les salariés en proposant entre autres des challenges.
À terme, le boîtier deviendrait un outil pour redonner plus de mobilité aux habitants du territoire : « Nous proposerons par la suite aux participants de devenir acteurs de la mobilité en s’inscrivant par exemple sur une ligne de covoiturage ou d’autostop, explique Christophe Legroux. L’idée est de créer un portefeuille d’usagers dont les voitures deviennent partie intégrante d’un réseau de transport en commun, notamment pour des trajets très courts pour lesquels la mise en place d’un service public revient trop cher pour peu d’usagers. » Avec en retour de nouvelles économies à la clé : « Les assureurs pourraient envisager de diminuer les primes pour les personnes équipées d’un boîtier car l’éco-conduite limite aussi l’accidentologie, anticipe Christophe Legroux. Et les communes pourraient offrir des réductions sur les tarifs de stationnement : peut-être vaut-il mieux laisser circuler un véhicule classé Crit’Air 3, mais qui pratique l’éco-conduite et dont les émissions sont compensées, qu’un véhicule Crit’Air 2. » À suivre…