« Dans la car policy, nous mettons déjà en avant l’essence : la moitié des renouvellements en LLD se fait désormais avec ce carburant. Comme nos modèles sont loués sur quatre ou cinq ans, cela nous permet d’être en ordre de marche pour l’alignement des fiscalités entre diesel et essence. Cette démarche correspond aussi à notre engagement environnemental et à la date prévue du bannissement du diesel dans certaines grandes villes.
Avec les AND, nous sommes aussi en avance : nous ne commandons que des véhicules émettant moins de 120 g, en dessous des taux d’émissions prévus pour être touchés par la fiscalité jusqu’en 2021. Nous souhaitons rester...
« Dans la car policy, nous mettons déjà en avant l’essence : la moitié des renouvellements en LLD se fait désormais avec ce carburant. Comme nos modèles sont loués sur quatre ou cinq ans, cela nous permet d’être en ordre de marche pour l’alignement des fiscalités entre diesel et essence. Cette démarche correspond aussi à notre engagement environnemental et à la date prévue du bannissement du diesel dans certaines grandes villes.
Avec les AND, nous sommes aussi en avance : nous ne commandons que des véhicules émettant moins de 120 g, en dessous des taux d’émissions prévus pour être touchés par la fiscalité jusqu’en 2021. Nous souhaitons rester sur ces valeurs inférieures, y compris pour la TVS, et nous modifierons la car policy si le taux d’émissions lié à la TVS est abaissé.
Les AEN ne concernent qu’environ 1 200 VP. Avec deux catégories. D’abord les véhicules de fonction pour les cadres dirigeants, soit une centaine. Ces cadres n’ont aucun prélèvement sur leur salaire mais déclarent la voiture comme un AEN. La seconde catégorie recouvre les véhicule dits ”de service”, attribués à certains personnels pour des déplacements en mission et utilisables à titre privé. Pour eux, une retenue sur salaire compense cet usage privé : elle est calculée sur le coût de possession du véhicule, le carburant, etc. Pour ces véhicules, notre catalogue est large, de la DS3 à l’Infiniti Q50. La sélection se fait par les salariés eux-mêmes, en fonction de la retenue sur salaire qui varie de 250 à 450 euros mensuels environ.
Pour réduire les coûts, entre autres fiscaux, nous sommes en phase d’étude pour offrir aux salariés une forme de ”crédit mobilité” (voir aussi le témoignage de Jean Zermati, directeur adjoint Facilities et Mobility Management chez Orange France). Cette solution sera proposée notamment aux cadres qui travaillent dans les grandes villes : ils pourraient employer au quotidien un véhicule électrique à forte autonomie, de type Ampera-e d’Opel. Puis recourir aux véhicules en autopartage pour leurs trajets professionnels de longue durée, et à des véhicules plus adaptés pour les longs trajets en famille lors des vacances.
De manière générale, pour diminuer la fiscalité, nous misons en priorité sur les utilitaires. Mais nous avons de plus en plus besoin de véhicules à 4 places, par exemple pour l’autopartage, et nous aimerions une évolution de leur fiscalité, ce qui n’est pas encore le cas. »
La flotte d’Orange en chiffres
• 19 500 véhicules dont 1 200 voitures de fonction