Paula Opris, Gutenberg Networks : « Éviter les modifications systématiques des contrats »

Paula Opris est gestionnaire du parc Gutenberg Networks.

Gutenberg Networks travaille essentiellement avec deux loueurs mis en concurrence dans le respect des accords tripartites. « Nous privilégions le dialogue avec les prestataires, constructeurs et loueurs, pour leurs conseils sur les véhicules souhaités par les collaborateurs. Ces derniers bénéficient d’une certaine liberté de choix en restant toutefois dans le cadre de la car policy », décrit Paula Opris.

Le parc comprend un hybride qui n’a pas vraiment convaincu son conducteur, et deux modèles électriques : un Goupil sur un site et une VW e-up! en véhicule de service « très appréciée des collègues. Cette petite expérience électrique sera certainement élargie avec l’évolution technologique et les encouragements du gouvernement », assure la responsable.

Paula Opris a cherché à mieux connaître les lois de roulage de ses collaborateurs et remarqué qu’elle devait « trop souvent modifier les contrats avant la fin et surtout les reconduire pour atteindre le couple maximum durée/kilométrage. » D’où la décision d’opter pour une durée de 36/48 mois à 60 mois, soit le maximum pour les véhicules de service et de fonction.

« Cette année, nous passons directement à la très longue durée, sauf pour les responsables de production qui atteignent rapidement les 160 000 km. Cela va concerner environ 80 % des véhicules qui parcourent en moyenne 120 000 km sur les 48 mois actuels. Nous espérons ainsi éviter des modifications systématiques à la fin de la période initiale et donc intervenir le moins possible sur les contrats, sauf cas particuliers, et mieux échelonner les loyers et appréhender les renouvellements. »

Paula Opris prend le minimum de prestations, soit la maintenance et l’assistance. « En raison d’une politique de groupe, les cartes carburant et l’assurance sont gérées à part. Pour les pneus, le nombre était souvent aléatoire, soit trop, soit pas assez : cela ne collait quasiment jamais. Nous les avons donc sortis du contrat, surtout pour étudier les besoins réels. L’expérience nous a incités à les gérer séparément », explique-t-elle.