Jacques Merle est référent mobilité pour le site d’Airbus Defence and Space pour le PDMEC de la Clé Saint-Pierre/Pissaloup à Élancourt (Saint-Quentin-en-Yvelines, 78).
« Le PDMEC permet de partager les informations, d’échanger et d’être mieux représenté auprès de l’agglomération et des réseaux de transport. Dans une petite ville, notre site d’Airbus pèserait très lourd avec ses 2 000 salariés. Ici, c’est différent. Pour le seul PDMEC de La Clef-de-Saint-Pierre, il y a près de 10 000 salariés avec Thales, Decaux ou Safran. Sur l’ensemble du pôle de Saint-Quentin-en-Yvelines, on atteint 250 000 salariés.
La solution, c’est donc l’inter-entreprises...
Jacques Merle est référent mobilité pour le site d’Airbus Defence and Space pour le PDMEC de la Clé Saint-Pierre/Pissaloup à Élancourt (Saint-Quentin-en-Yvelines, 78).
« Le PDMEC permet de partager les informations, d’échanger et d’être mieux représenté auprès de l’agglomération et des réseaux de transport. Dans une petite ville, notre site d’Airbus pèserait très lourd avec ses 2 000 salariés. Ici, c’est différent. Pour le seul PDMEC de La Clef-de-Saint-Pierre, il y a près de 10 000 salariés avec Thales, Decaux ou Safran. Sur l’ensemble du pôle de Saint-Quentin-en-Yvelines, on atteint 250 000 salariés.
La solution, c’est donc l’inter-entreprises qui fait évoluer les choses, notamment pour les transports en commun. Il y a dix ans, le bus express du pont de Saint-Cloud à la zone de La Clef-de-Saint-Pierre proposait une desserte très limitée en capacité et en horaires. Des bus passent désormais toutes les dix minutes et d’autres lignes directes, à partir de la porte d’Orléans à Paris par exemple, ont été créées. Pour obtenir de nouvelles lignes et surtout plus de fréquence, il a fallu monter un dossier solide avec des données validées émanant de l’ensemble des entreprises de la zone pour garantir le remplissage. IDF Mobilités a un budget de 6,8 milliards d’euros pour l’ensemble de l’Île-de-France mais doit arbitrer entre une multitude de demandes. Une voie réservée aux bus a aussi été créée entre Saint-Quentin-en-Yvelines et la zone de Rocquencourt pour éviter les bouchons. Par ailleurs, des trains semi-directs relient maintenant Saint-Quentin-en-Yvelines à la gare Montparnasse en vingt minutes seulement.
Une influence sur le réseau de bus
Pour les lignes locales de bus pour venir depuis la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines, nous avons pu influer lors de la concertation pour la refonte du réseau de cette ville en 2018. Il y a dix ans, il n’y avait qu’une seule ligne de bus depuis cette gare avec de nombreux arrêts, tant pour les salariés que pour les habitants. Or pour les salariés, le temps est une donnée importante. L’agglomération connaît bien ses habitants et leurs besoins en transport, mais moins les données relatives aux salariés qui sont dans un flux contraire, parfois en décalé, tard le soir ou tôt le matin. Un autre projet est à l’étude et a été présenté aux autorités de transports. Il concerne Mobilofis, un bus à haut niveau de services où les salariés pourraient travailler à bord.
Côté vélos, nous avons obtenu l’ouverture de la base de loisirs voisine pour que les salariés venant entre autres de Bois-d’Arcy puissent accéder à notre zone en vélo ou à pied. Un pont a aussi été construit pour favoriser l’accès depuis Plaisir. La prochaine étape consistera à développer un réseau complet de voies cyclables. Nous avons pu démontrer que 17 % de nos salariés habitent sur Saint-Quentin-en-Yvelines mais sont peu utilisateurs des transports en commun ou adeptes des mobilités douces du fait du temps perdu ou du manque d’infrastructures adaptées. »