
Peugeot n’a pas attendu la prochaine génération de son modèle fétiche le 3008 prévue en 2024 pour l’équiper de son nouveau 3-cyl. 1.2 turbo-essence à cycle Miller, remplaçant l’ancien moteur jamais fiabilisé de même cylindrée. Outre l’adoption d’une chaîne de distribution en remplacement de la fameuse courroie à bain d’huile source de tous les soucis, il adopte une nouvelle culasse à injection directe et turbo variable.
Il s’hybride également avec une solution originale puisque le moteur électrique d’une puissance respectable de 28 ch et 55 Nm est logé dans la nouvelle boîte de vitesses double embrayage et fonctionne en 48 V avec batterie lithium-ion de 0,89 kWh (0,432 kWh utiles). Peugeot annonce un gain en consommation par rapport à l’ancien 1.2 l de 130 ch jusqu’à 1 l/100 km. Soit un CO2 à partir de 126 g (- 20 g), une meilleure sobriété obtenue principalement en cycle urbain (- 2,5 l) et sur route (- 0,7 l), le résultat restant le même sur autoroute.
Une réelle sobriété, surtout en ville
Et c’est effectivement le cas puisque nous avons mesuré, sur un parcours routier de 220 km mené à bonne allure, une consommation moyenne de 6,7 l/100 km. Sur autoroute, on passera à 7,1 l et à moins de 6,0 l en ville, l’homologation WLTP mixte étant à 5,8 l. Ce sont de très bons chiffres qui permettront pour les 208, 2008, 308 et 408, de passer sous les 120 g de CO2.
Une nouvelle boîte très convaincante
Car si on s’attendait forcément à des progrès dans la sobriété de ce nouveau moteur, nous avons été conquis par le fonctionnement de cette boîte à double embrayage fournie par Punch Powertrain. En effet, celle-ci fonctionne sans aucun à-coup ni rupture de couple, à l’instar d’une boîte auto hydraulique. On le doit à cette hybridation puissante qui permet de lisser toute rupture de couple et, surtout, de favoriser un mode de traction électrique sur plusieurs centaines de mètres, en ville par exemple. D’où son classement en HEV. Le contrat est donc bien rempli. Et ce nouvel ensemble moteur-boîte va comme un gant à la 3008 qui voit ses qualités dynamiques encore améliorées. Notons d’ailleurs que le poids à vide de ce SUV est inférieur à 1,5 t. C’est tout de même 300 kg de moins que sa version hybride rechargeable !
Ce nouveau 3-cyl. de 136 ch devrait donc être le cheval de bataille de Stellantis face à Renault qui a dégainé le sien sur l’Austral (en 130 ch) pour reconquérir les gestionnaires de parc. Ces derniers ne souhaitent plus payer si cher un 3008 PHEV dont la consommation moyenne réelle atteint des niveaux élevés. Mais n’oublions pas que le nouveau 1.2 turbo-essence hybride nécessite plus de 1 500 euros de surcoût par rapport au 1.2 l qu’il remplace : un accès à la gamme Peugeot 3008 qui commence à être bien cher.
Peugeot 3008 Allure | 1.2 Hybrid e-DCS6 |
Moteur (cm3) | 1 199 |
Puissance/couple (ch/Nm) | 136/230 |
Puissance/couple électrique (ch/Nm) | 28/55 |
Conso. mixte (l/100 km) | 5,6-5,8 |
Émissions de CO2 (g/km) | 126-130 |
Vitesse maxi (km/h) | 200 |
0 à 100 km/h (s) | 10,0 |
1 000 m DA (s) | 31,0 |
Poids à vide (kg) | 1 478 |
Charge utile (kg) | 572 |
Coffre (l) | 520/1 482 |
L x l x h (mm) | 4 447 x 1 841 x 1 620 |
À partir de (€ TTC) | 38 870 |
Valeurs futures
Marques | PEUGEOT |
Modèles | 3008 Hybrid 136 e-DCS6 Active Pack |
Energie | Essence sans plomb |
Boite de vitesse | Automate sequentiel |
Carrosserie | Tout-Terrain |
Cylindrée | 1 199 |
CO2 g/KM | 126-129 |
Ch din | 136 |
Prix neuf TTC | 38 870,00 |
Mois | 42 |
Km total | 60 000 |
Valeur Reprise TTC | 19 937 |
Valeur Reprise % | 51,29% |
Valeur Vente TTC | 23 373 |
Valeur Vente % | 60,13% |