Philippe Minvielle, GCC : « 600 000 euros d’économies sur les dépenses »
Pour l’entreprise de BTP GCC, les restrictions sur les dépenses autorisées avec la carte carburant ont généré des gains notables sur le budget de la flotte de 1 300 véhicules.
Philippe Minvielle est directeur des moyens logistiques chez GCC.
« Nos utilitaires sont employés par des chefs de chantier, des chefs d’équipe et des ingénieurs travaux débutants. Tous les VP sont conduits par des salariés confirmés, cadres de l’entreprise. La car policy comprend six niveaux depuis les Clio, C3, DS3 jusqu’aux DS5, DS7, 508 et Talisman. Nous faisons appel à la carte Total depuis plus de dix ans, au début les cartes classiques et depuis trois ans la carte Actys.
Nous consommons 1,98 million de litres de carburant par an, soit un budget d’environ 3 millions d’euros. Nous avons commencé à mettre en place des cartes nominatives...
Philippe Minvielle est directeur des moyens logistiques chez GCC.
« Nos utilitaires sont employés par des chefs de chantier, des chefs d’équipe et des ingénieurs travaux débutants. Tous les VP sont conduits par des salariés confirmés, cadres de l’entreprise. La car policy comprend six niveaux depuis les Clio, C3, DS3 jusqu’aux DS5, DS7, 508 et Talisman. Nous faisons appel à la carte Total depuis plus de dix ans, au début les cartes classiques et depuis trois ans la carte Actys.
Nous consommons 1,98 million de litres de carburant par an, soit un budget d’environ 3 millions d’euros. Nous avons commencé à mettre en place des cartes nominatives en 2015. Cela nous a permis de générer 10 % d’économie, soit environ 300 000 euros, sur les dépenses, parce que les salariés étaient plus responsabilisés sur leur consommation — et ce malgré un prix du gasoil alors en progression.
L’année suivante, nous avons supprimé la possibilité de prises de carburant le week-end et l’autorisation de frais de service, en raison des abus pour des achats non justifiés en supermarché par exemple. Avec ces mesures, l’économie s’est de nouveau élevée à environ 300 000 euros. Aujourd’hui, nos dépenses liées à la carte carburant restent étales, malgré une fiscalité du diesel en augmentation et alors que nous avons intégré des sociétés dans le groupe — soit une centaine de cartes en plus.
Parmi les restrictions, nous avons aussi fixé des limites à la prise journalière de carburant à hauteur 80 l, sur la base du réservoir le plus grand des voitures du parc. Il existe aussi une interdiction de recourir à la carte les samedis, dimanches et jours fériés. La seule autorisation donnée est de l’utiliser pendant les vacances. Nous avons aussi maintenu les autorisations de lavage, à hauteur de 45 euros par mois, soit un lavage toutes les semaines dans le réseau de l’enseigne. Et nous avons aussi ajouté depuis peu l’AdBlue car nous avons des véhicules Euro 6.2.
Avec la carte GR, nous réglons les parkings Vinci et nous avons des télébadges pour les circuits autoroutiers en Europe. Là aussi, nous avons défini des restrictions : les trajets se limitent à l’Hexagone. Toutes les cartes sont configurées C7 Europe avec restriction France, sauf pour certains salariés. »
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