Pierre Jacquet est référent parc véhicules chez GRDF.
Chez GRDF, l’importante flotte de VUL fonctionne selon des règles rodées depuis longtemps : la grande majorité de ces véhicules est constituée de deux-places avec un espace à l’arrière pour le transport du matériel.
Trois kits d’équipements sont attribués selon l’activité des utilisateurs. Des kits assemblés par SD Services dans les usines d’où sortent ces VUL, souvent de marques Peugeot, Fiat et Volkswagen. Ces aménagements sont réalisés en bois, avec parfois des introductions ponctuelles de métal pour des casiers par exemple. « C’est un héritage historique, nous sommes “très bois“ chez...
Pierre Jacquet est référent parc véhicules chez GRDF.
Chez GRDF, l’importante flotte de VUL fonctionne selon des règles rodées depuis longtemps : la grande majorité de ces véhicules est constituée de deux-places avec un espace à l’arrière pour le transport du matériel.
Trois kits d’équipements sont attribués selon l’activité des utilisateurs. Des kits assemblés par SD Services dans les usines d’où sortent ces VUL, souvent de marques Peugeot, Fiat et Volkswagen. Ces aménagements sont réalisés en bois, avec parfois des introductions ponctuelles de métal pour des casiers par exemple. « C’est un héritage historique, nous sommes “très bois“ chez GRDF, commente Pierre Jacquet. Notre métier impose de transporter des matériels assez lourds ; lorsque ces derniers sont au complet, les véhicules arrivent à leurs limites en poids. »
Si ces équipements sont bien conçus et adaptés aux besoins des collaborateurs de GRDF, ils n’en posent pas moins un vrai problème de charge utile auquel l’entreprise réfléchit.
« Nous notons bien ce qui se passe en Allemagne où le métal est beaucoup plus présent. Nous faisons le tour du marché pour voir si ce qui est proposé correspond à nos besoins. Si nous parvenons à gagner 50 kg, c’est déjà bien. Mais nous devons faire attention à l’équation économique, établir le rapport entre les gains de poids et les gains opérationnels par rapport aux coûts », explique Pierre Jacquet.
D’autres paramètres entrent en ligne de compte dans la réflexion : trouver une réponse sécurisée, revoir l’architecture globale des équipements, mesurer leur gestion et leur impact sur les usages, etc. La décision devrait être prise courant 2018 et rien ne dit aujourd’hui ce qu’elle pourrait être : une conversion totale au métal, tout aussi bien que le maintien des équipements en bois.
La flotte de GRDF en chiffres
• 6 400 véhicules dont environ 60 % de VUL