Pierre-Olivier Courtois, Enedis : « Climat et topologie jouent sur l’autonomie »

À la tête de 18 000 véhicules, l’énergéticien Enedis électrifie son parc à plein régime. Une démarche qui diffère selon les régions, notamment pour la formation des conducteurs.
- Magazine N°291
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Pierre-Olivier-Courtois

Pierre-Olivier Courtois est le pilote stratégique du projet mobilité électrique interne chez Enedis.

« D’une région à l’autre, les difficultés avec les véhicules électriques se mesurent essentiellement au climat et à la topologie du terrain. Car allumer la climatisation ou le chauffage fait tomber l’autonomie réelle et monter des pentes oblige aussi à consommer beaucoup d’énergie. Ces deux facteurs – climat et topologie – jouent sur l’autonomie réelle des véhicules électriques, sans oublier le plus important, le comportement du conducteur.

« En Auvergne-Rhône-Alpes, 507 de nos 2 275 véhicules sont électriques » (Pierre-Olivier Courtois, Enedis)

Pour donner un exemple, la direction régionale d’Enedis dans les Alpes ne rencontre pas les mêmes problématiques que celle située en Normandie. En Auvergne-Rhône-Alpes, nous sommes en zone montagneuse, avec des conditions météorologiques qui peuvent être rudes. L’enjeu a été de bien former nos salariés de la région à recharger leur véhicule dès leur arrivée sur site et à le mettre en chauffe quand il fait froid. Nous avons donc été beaucoup plus précis en termes de sensibilisation et de formation. En Auvergne-Rhône-Alpes, 507 de nos 2 275 véhicules sont électriques, soit 22 %. Par comparaison, sur nos 2 500 véhicules en Île-de-France, 1 225 sont électriques. »

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