
La Commission européenne a attribué 23 millions d’euros de subvention à l’Île-de-France. La Banque des Territoires (Groupe Caisse des Dépôts) a aussi complété cette aide européenne du même montant.
Ces financements soutiennent le plan Bus 2025 d’Île-de-France Mobilités (IdFM), l’autorité organisatrice de transports de la région. Ce programme a pour objectif de disposer d’une flotte 100 % propre dans les zones urbaines denses (Paris, villes de petite couronne et grandes villes de grande couronne) d’ici 2025 (voir notre brève). Il concerne ainsi les 4 700 bus exploités par la RATP dont 3 218 diesel, 1 000 hybrides, 240 bioGNV et 142 électriques ; soit déjà 30 % de bus dits propres.
Plan Bus 2025 : 600 bus biogaz et électrique déployés par an en 2021
Afin d’atteindre l’objectif du plan Bus 2025, IdFM a lancé un dernier appel d’offres en 2020 pour 1 400 bus GNV et 700 bus électriques, ce qui lui permettra de déployer 600 bus biogaz et électrique chaque année à partir de 2021. Le montant de cette consultation pourra atteindre au maximum 1,4 milliard d’euros. À terme, le parc de la RATP se composera de 2 200 bus bioGNV, 1 500 électriques et 1 000 hybrides fin 2025.
La conversion énergétique des centres opérationnels de bus
En parallèle au verdissement du parc, IdFM est en train de convertir ses 25 Centres Opérationnels de Bus (COB) aux énergies propres. D’ici 2025, IdFM disposera de 13 COB électriques et 12 GNV. À noter que la conversion au GNV coûte environ 56 000 euros et 116 000 euros pour l’électrique selon IdFM.
Le but à plus long terme est de renouveler l’ensemble de la flotte régionale d’IdFM d’ici 2029. Cette flotte se compose aujourd’hui de 10 320 bus, y compris ceux exploités par la RATP : 8 682 en diesel et 1 648 roulant à l’énergie « propre » (dont 428 en bioGNV et électrique).