
La Métropole Nice Côte d’Azur a dévoilé son plan de transition écologique urbaine le 24 septembre dernier. L’objectif : s’adapter au réchauffement climatique et ses conséquences, mais aussi réduire de 55 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Dans ce cadre, plusieurs mesures concernent les flottes automobiles.
Premièrement, dans le cadre de la révision du plan local d’urbanisme métropolitaine (PLUM), la métropole veut que 80 % des nouvelles places de stationnement soient équipées de bornes de recharge pour tout logement neuf. Elle souhaite également équiper toute nouvelle voirie de pistes cyclables en site propre.
Une décarbonation du parc de la métropole
La métropole prévoit en parallèle de réduire de 47 % de son empreinte carbone dans le domaine des mobilités. En pratique, « la flotte de bus sera décarbonée sur l’intégralité du réseau d’ici 2026 et le parc automobile de la métropole sera changé au profit de véhicules propres, électriques ou à hydrogène », annonce la métropole sur son compte Twitter. Outre les véhicules de service, les bennes à ordures ménagères devraient aussi passer au vert. Enfin, le forfait mobilités durables sera instauré pour les agents de la métropole, comme prévu par la loi d’orientation des mobilités.
Une zone à faibles émissions mobilité dès 2022
Enfin, une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m) « mettra fin au trafic de poids lourds polluants en centre-ville dès 2022, avant de concerner les particuliers à partir de 2023 », complète la métropole. Pour accompagner l’interdiction des VP Crit’Air 5 en 2023, la métropole va créer un prime à la casse de 1 000 euros et déployer 600 bornes de recharge d’ici 2025. Elle prévoit aussi de favoriser les alternatives à la voiture en créant plus de 4 000 places de stationnement en parc-relais d’ici 2026 et en développant les modes doux. Précisons par ailleurs que 70 % des feux tricolores seront progressivement supprimés en centre-ville de Nice à partir de 2022.