
Alors que les ventes d’utilitaires repartent légèrement sur le premier semestre 2010, après une année 2009 catastrophique, les entreprises d’aménagement d’utilitaires ne connaissent pas de ralentissement d’activité, bien au contraire. Un phénomène a priori paradoxal qui s’explique par la forte progression de la demande. Avec également d’autres facteurs : une nécessité croissante d’aménager les véhicules, la recherche d’amélioration de la productivité et la protection des occupants. Et si les grandes flottes ont depuis longtemps franchi le pas, l’aménagement intérieur des fourgons gagne aussi du terrain auprès des PME et même des artisans...
Alors que les ventes d’utilitaires repartent légèrement sur le premier semestre 2010, après une année 2009 catastrophique, les entreprises d’aménagement d’utilitaires ne connaissent pas de ralentissement d’activité, bien au contraire. Un phénomène a priori paradoxal qui s’explique par la forte progression de la demande. Avec également d’autres facteurs : une nécessité croissante d’aménager les véhicules, la recherche d’amélioration de la productivité et la protection des occupants. Et si les grandes flottes ont depuis longtemps franchi le pas, l’aménagement intérieur des fourgons gagne aussi du terrain auprès des PME et même des artisans. L’implication auprès des PME de la CNAM (Caisse nationale d’assurance maladie) et le relais par différentes institutions ont joué un rôle central.
Une prise de conscience autour de la sécurité
« Cette prise de conscience par les professionnels a commencé après la sortie du Livre blanc de la CNAM en 2007. L’aménagement intérieur faisait partie des propositions pour un utilitaire plus sûr. Cela a généré un intérêt grandissant pour les aménagements intérieurs. Est venu s’ajouter un mouvement sociétal autour des règles de bonne conduite des entreprises, avec notamment le développement durable et la nécessité de mieux exploiter les ressources énergétiques. La recherche d’une solution optimale pour l’organisation du véhicule, qui constitue un poste de travail à part entière, passe par l’aménagement », explique Philippe Tavel, directeur général de Modul System, fournisseur de ce secteur.
Depuis, la CNAM a renouvelé ses recommandations et travaille à établir une norme, suite à des « crash-tests » réalisés en partenariat avec l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité). Cette démarche devrait déboucher sur une classification des aménagements, avant-goût d’une norme souhaitée depuis très longtemps par tous les acteurs de la filière. « Ce travail avec l’INRS permettra l’élaboration d’un protocole d’essai du mobilier embarqué. Cependant, nos propres normes de test sont supérieures à cette future norme », affirme Michel Stamenoff, président du fournisseur SD Services.
Des aides à l’aménagement début 2011
Un point de vue partagé par son concurrent Orsy Mobil : « D’ici la fin de l’année, la CNAM et l’INRS devraient établir la liste des aménageurs répondant aux normes des crash-tests. Mais le cahier des charges de certaines entreprises dépasse déjà largement ces normes. Pour satisfaire tous nos clients, nous nous devons de respecter les contraintes les plus élevées », confirme Alexandre Petri, responsable du développement.
Pour favoriser une baisse du risque routier et améliorer la sécurité des conducteurs, la CNAM devrait aussi mettre en place, en début d’année prochaine, des aides simplifiées à l’acquisition d’utilitaires plus sûrs, c’est-à-dire dotés d’équipements tels que l’ESP ou l’airbag passager. Pour en bénéficier, il suffira d’acquérir un véhicule avec ces équipements. Ces aides devraient être limitées aux entreprises de moins de 200 ou 50 salariés selon les cas – des seuils encore à arrêter.
Du côté de l’aménagement intérieur, les fourgons devront respecter la future norme élaborée en partenariat avec l’INRS. Il suffira ensuite de fournir la preuve de l’acquisition des véhicules à la CRAM locale (Caisse régionale d’assurance maladie) pour prétendre aux primes prévues par la CNAM – comprises entre 3 500 et 6 000 euros. Ce système devrait être débattu à l’automne pour entrer en vigueur début 2011 dans des conditions qu’il conviendra de confirmer.
Une norme pour l’aménagement intérieur
Ces aides sont naturellement les bienvenues, même si Michel Stamenoff tient à relativiser leur impact : « Elles ne peuvent que soutenir le marché mais sans changer fondamentalement la donne. Elles aideront des entreprises à sauter le pas mais vont aussi limiter le nombre d’acteurs du secteur. Ne resteront que ceux qui auront les moyens de faire valider leurs produits. De petits fabricants locaux, dont les produits peuvent être de qualité, risquent de disparaître ».
Pour satisfaire aux besoins des grandes flottes, les aménageurs se doivent en effet de disposer d’un réseau de montage suffisant, aussi bien en France qu’en Europe. Ce qui favorise naturellement les plus gros faiseurs. Et les clients qui gèrent un nombre élevé de véhicules ont, depuis longtemps, bien cerné le marché de l’aménagement. « Ils ont aussi construit une réflexion par rapport à leur processus logistique. En tant que tel, cette problématique va peser aussi lourd que la définition de l’aménagement. Et pour eux, le schéma global et la capacité du prestataire à répondre à leur dimension multi-site, voire multinationale, demeurent primordiaux », expose en préambule Carle-Emmanuel Barbez, responsable commercial aménagements de véhicules pour Bott.
Que l’on soit une petite ou une grande structure, le fourgon nécessitera un soin tout particulier, parce qu’il diffuse l’image de l’entreprise auprès des clients et prospects : bien rangé, il rassure forcément sur le professionnalisme.
Grands comptes : une approche industrielle
Sur ce sujet, Carle-Emmanuel Barbez poursuit : « En fin de vie, la valeur vénale de l’équipement est aussi souvent prise en compte par ces grandes entreprises. Et vu l’effet volume de la flotte, les sommes en jeu deviennent vite importantes. L’intégration du montage et la livraison des véhicules clés en main, avec un processus totalement transparent, sont un vrai plus pour cette clientèle. À titre d’exemple, nous avons répondu à un appel d’offres européen émis depuis les Pays-Bas par Suez ».
Pour leur part, artisans et PME ne sont pas en reste sur l’aménagement de leurs véhicules. « Les messages de la CNAM ont été relayés par de nombreuses fédérations de métiers et des syndicats. Ce qui explique en partie le développement de la demande par les artisans et les TPE », souligne Philippe Tavel. Ceux-ci ont longtemps négligé de ranger leurs utilitaires. Si les outils étaient le plus souvent regroupés dans la boîte à outils, les petites fournitures (vis, attaches, boîtes de chevilles, bobines de fil, tubes de graisse ou de colle, etc.) gisaient dans un coin, en désordre.
Mais avec la baisse des prix des aménagements, cette situation évolue. L’aménagement n’est plus un « luxe » destiné aux grosses flottes, mais une obligation pour un fourgon souvent considéré par l’artisan comme une annexe de l’atelier de production. À ce titre, ce fourgon nécessite un soin particulier, alors qu’il diffuse l’image de l’entreprise auprès des clients et prospects : bien rangé, il rassure forcément sur le professionnalisme.
CARLE-EMMANUEL BARBEZ, responsable commercial aménagementsde véhicules, Bott
Artisans et TPE : un marché en forte croissance
Avec toutefois quelques limites : « Les artisans ne sont pas encore totalement sensibilisés à la problématique de la sécurité des utilitaires. Beaucoup réalisent encore leurs aménagements eux-mêmes ou font appel à un menuisier local, sans se rendre compte des dangers inhérents à la méconnaissance de la notion de retenue des charges en cas d’accident », affirme Carle-Emmanuel Barbez, de Bott.
Mais au-delà d’une amélioration de l’image et d’une sécurité accrue, il ne faut pas perdre de vue que l’aménagement reste avant tout un moyen de générer des économies sur de nombreux postes. Selon la plupart des professionles petites fournitures (vis, attaches, boîtes de chevilles, bobines de fil, tubes de graisse ou de colle, etc.) gisaient dans un coin, en désordre. Mais avec la baisse des prix des aménagements, cette situation évolue. L’aménagement n’est plus un « luxe » destiné aux grosses flottes, mais une obligation pour un fourgon souvent considéré par l’artisan comme une annexe de l’atelier de production. À ce titre, ce fourgon nécessite un soin parnels du secteur, un fourgon équipé de mobilier adapté aux besoins génère, au minimum, un gain d’une quinzaine de minutes par jour. Par le fait que tout est à sa place et conservé dans les bonnes conditions, évitant par exemple la détérioration de fournitures ou de pièces fragiles. Et ce temps gagné sur chaque chantier représente autant de chances de prendre une commande impossible à traiter autrement.
L’aménagement, un investissement rentable
Raisonnement identique avec les fournitures, rangées, donc mieux gérées. Résultat : fini le troisième tube de colle entamé alors que deux autres sont en train de sécher au fond du fourgon. Finis aussi le retour au dépôt ou le crochet par le comptoir d’un fournisseur parce que l’opérateur ne retrouve plus la fourniture pourtant quelque part dans le véhicule… Bien géré, l’approvisionnement en fournitures et en pièces évite un gaspillage important et peut rapidement générer des milliers d’euros de gains par an et par véhicule.
Si l’aménagement de l’espace de chargement en atelier offre des gains de temps, et donc une meilleure productivité, l’espace extérieur des fourgons peut lui aussi être exploité. La première application, la plus fréquente, est celle de la galerie de toit. Celle-ci permet de transporter facilement des objets longs et encombrants, comme des tuyaux ou des tubes. Cela étant, charger la galerie nécessite un minimum de précautions.
Optimiser également l’extérieur du véhicule
Avant tout, il convient d’équiper le fourgon d’une échelle pour accéder à la galerie en toute sécurité. Deux grands types d’échelles existent : les systèmes fixes et amovibles. Les premiers prennent place sur l’une des deux portes arrière. Ainsi positionnés, ils restent accessibles en toute circonstance. Inconvénients majeurs : l’encombrement total augmente et l’aspect du fourgon s’en trouve affecté. D’où l’intérêt de la seconde solution, celle des échelles escamotables intégrées avec la galerie. Repliées, elles ne dépassent pas de la galerie. Il suffit d’utiliser la poignée du système pour déployer l’échelle.
Le principal intérêt de ce système reste esthétique. Il convient plus spécifiquement à ceux dont la galerie n’est qu’un appoint. Si l’activité nécessite l’emploi très fréquent de la galerie, mieux vaut privilégier une échelle fixe, plus résistante à un usage intensif. Quoi qu’il en soit, il faut éviter de placer sur la galerie des objets très lourds : ils risquent de déséquilibrer le véhicule, surtout en courbe, et représentent un réel danger en cas d’accident. Sans oublier d’arrimer correctement les objets placés sur la galerie.
Au-delà d’une amélioration de l’image et d’une sécurité accrue, un fourgon équipé de mobilier adapté aux besoins génère, au minimum, un gain d’une quinzaine de minutes par jour, selon la plupart des professionnels du secteur.
Le rack porte-verre et les rampes de chargement
Autres accessoires fréquents : le rack porte-verre (ou panneaux de bois) et les rampes de chargement. Le premier est indissociable des métiers liés aux vitrages ou à la menuiserie. Placés sur le côté du fourgon, le rack supporte des panneaux de grandes dimensions, sans risque de casse ou de détérioration. Attention à l’encombrement extérieur du véhicule, qui se trouve élargi d’une bonne dizaine de centimètres, et à son équilibre, la charge se trouvant déportée sur un seul côté. Pour un usage intensif et des chargements très lourds, le recours à des suspensions pneumatiques pour maintenir l’assiette constitue une solution intéressante afin de prévenir l’usure du véhicule et de préserver son comportement routier.
Quant aux rampes de chargement, généralement en acier ou en aluminium – les premières sont moins chères, les secondes beaucoup plus légères –, elles permettent le chargement d’objets lourds et encombrants, à condition que ceux-ci puissent rouler. La longueur de la rampe détermine sa pente et donc la facilité de chargement. Il convient donc, en fonction des charges les plus souvent emportées, de déterminer la longueur proposant le meilleur compromis encombrement/ résistance à la charge/facilité de chargement. Ces différents accessoires offrent de disposer d’une capacité d’emport supérieure et surtout d’une facilité de chargement bien meilleure, synonyme de qualité du transport et de sécurité.
AMENAGEMENT DES FOURGONS
LES 5 POINTS-CLÉS
1… Améliorer l’ergonomie des véhicules pour réduire
le nombre d’accidents et d’arrêts de travail.
2… Faire réaliser les travaux d’aménagement par un
professionnel pour optimiser la sécurité du véhicule.
3… Organiser les espaces de rangement du fourgon pour
gagner en espace, en sécurité et en temps.
4… Exploiter l’intérieur mais aussi l’extérieur du véhicule
(échelle/galerie, rack porte-verre, etc.).
5… Alléger le poids du véhicule pour réduire la
consommation de carburant et les émissions de CO2.
PROTECTION ANTI-VOL : UNE NÉCESSITÉ
Face à la recrudescence des vols, tant sur la voie publique que sur les chantiers, protéger le chargement de son véhicule devient de plus en plus souvent une nécessité. De leur côté, les constructeurs de VUL développent des systèmes de condamnation toujours plus sophistiqués. Il est ainsi désormais possible, sur la plupart des modèles (en option le plus souvent), de condamner indépendamment la cabine de conduite et l’espace de chargement. Mais cela peut ne pas suffire, surtout lorsque la valeur du matériel transporté est importante, voire équivalente ou supérieure à celle du véhicule.
D’où l’intérêt de s’équiper de portes anti-effractions. Il s’agit généralement de portes ou de « cubes » en acier fixés directement dans l’espace de chargement. Ces portes de forte section, avec des serrures renforcées, obligent à fracturer les portes du fourgon, puis celle de la protection. Ce qui demande beaucoup de temps et fait fuir le commun des voleurs. Ces grilles de protection offrent aussi l’intérêt d’un prix de vente modeste. Les vitres, quant à elles, peuvent recevoir des films plastiques afin de résister plus longtemps aux coups.
De nombreuses sociétés (spécialistes, centres auto, garages, etc.) sont à même de les poser. Les plus efficaces peuvent résister à plusieurs coups de masse avant de casser. Et là encore, les films retiennent les morceaux qui restent en bloc, rendant encore difficile l’accès à bord. Le prix de ces films dépend de leur épaisseur et de la surface de vitres à traiter.
BOIS OU MÉTAL : LE DÉBAT RESTE OUVERT
Élément à prendre en considération lors de l’aménagement d’un véhicule : les matériaux. Sur ce créneau, il existe deux grands types d’offres, le bois et le métal, avec leurs atouts et contraintes. S’il permet de concevoir des aménagements utilisant au mieux les formes de l’espace de chargement, le bois est aussi environ 40 à 50 % moins cher que l’acier. « Mais avec la stimulation de la demande sur les produits métalliques et l’augmentation de la part de marché de ce matériel, l’écart de prix entre bois et métal tend à diminuer.
Si le coefficient d’écart était encore de 1,5 à 2 en défaveur du métal il y a peu, il tend à se situer dans une fourchette de 25 à 50 % selon les cas aujourd’hui. Sans parler de la meilleure valeur résiduelle et de la résistance plus élevée dans le temps du métal face au bois », argumente Philippe Tavel, de Modul System. Les aménagements métalliques offrent le choix entre acier et aluminium, ce dernier étant plus rigide et léger, ce qui autorise un gain de charge utile. Il est certes plus cher, environ 20 à 25 % par rapport à l’acier, mais offre un aspect plus professionnel. En outre, ces équipements sont pour la plupart testés par les entreprises qui les commercialisent afin de résister à des crash-tests. La sécurité reste en effet un élément à considérer au moment de l’équipement d’un utilitaire : lors d’un accident, les objets et outils transportés se transforment en projectiles mortels s’ils ne sont pas arrimés.
Même les véhicules équipés d’une cloison de séparation peuvent être transpercés par des outils lors d’un choc violent. À seulement 50 km/h, un tournevis de 200 g représente une force projetée de 8 kg et une boîte à outils de 30 kg équivaut à 1,2 tonne, l’énergie cinétique augmentant de façon exponentielle avec la vitesse. La plupart des fabricants de mobilier métallique mettent l’accent sur la sécurité : leur matériel offre le principal avantage de se déformer et de mieux absorber l’énergie que le bois qui, lui, a tendance à rompre et à voler en éclats.
Bois ou métal, un élément reste primordial : faire appel à un professionnel et oublier le système D et le recours à un menuisier sans expérience des utilitaires. Sinon, l’aménagement pourrait se révéler contreproductif et dangereux.
Avant tout, privilégier la sécurité du conducteur
Mais il convient de comparer ce qui est comparable et de prendre en compte des aménagements en bois et en métal offrant des capacités de chargement et une résistance identiques. Là encore, la norme en cours d’élaboration par l’INRS devrait éclaircir les choses. Naturellement, chacun défend sa paroisse. « Nous réalisons environ 20 à 25 000 aménagements par an, loin devant nos principaux concurrents », rappelle ainsi Michel Stamenoff. Ce dernier dirige SD Services, la plus importante société française d’aménagement, dont la majeure partie du chiffre d’affaires est réalisée avec le bois.
« Parmi nos clients se trouvent de nombreux grands groupes dont EDF, France Télécom ou Bouygues, précurseurs en matière d’aménagement des véhicules d’intervention et de maintenance. Nous n’avons jamais eu de retour sur un accident où nos aménagements ont été la cause d’un traumatisme grave ou d’un décès, alors que 60 à 70 véhicules équipés par SD Services sillonnent en permanence les routes », reprend Michel Stamenoff. Qui poursuit : « Mais les campagnes de crash-tests de nos concurrents du métal et le programme de l’INRS nous ont incités à améliorer encore la résistance de nos aménagements en bois, notamment au niveau des points et des systèmes d’ancrage, essentiels pour le maintien en place du mobilier lors d’un accident ».
Bois ou métal, un élément reste primordial : faire appel à un professionnel et oublier le système D et le recours à un menuisier sans expérience des utilitaires. Sinon, l’aménagement censé améliorer la productivité et la sécurité des occupants pourrait bien se révéler contreproductif et dangereux.
ADAPTER, ALLÉGER ET SÉCURISER LES VUL
Aménagement et sécurité vont bien ensemble, ce que les grandes flottes ont compris. Grâce à une meilleure ergonomie du poste de travail ambulant, il est ainsi possible d’abaisser notablement le nombre d’accidents du travail et donc de jours d’arrêts pour l’entreprise. Pour Modul System, Philippe Tavel cite « cette société de maintenance sur site et sa flotte de plus de 600 VUL. Son reporting d’accidentologie faisait état de 150 jours d’arrêts par an, uniquement liés à un problème d’emmarchement incorrect, générant des problèmes musculaires et des chutes. Nous avons résolu ce problème et le nombre d’arrêts du travail est désormais sans commune mesure ».
Autre piste d’innovation, l’allègement du poids des aménagements, synonyme de conservation ou d’amélioration de la charge utile du véhicule. « Notre nouvelle gamme allégée répond à une demande de la part des flottes d’entreprise, alors qu’elle reste anecdotique pour la clientèle des artisans, moins sensibles à l’argument du poids. Pourtant, une différence d’environ 25 kg embarqués équivaut à 0,1 litre de gazole aux 100 km. En multipliant par le kilométrage annuel et le nombre de véhicules en parc, cela peut représenter une somme importante tous les ans », constate Alexandre Petri, d’Orsy Mobil.
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