Certains l’évaluent à 2,8, à 3 ou 4 %, quand d’autres l’estiment à 9, 10, 15 ou 20 %. Dans ces conditions, se forger une opinion devient compliqué.
Les réponses varient aussi quand le surcoût des pneus hiver est évoqué. Pour Profil +, il faut ajouter le gardiennage des pneus (6 à 10 euros par unité et pour six mois) et la permutation tous les six mois (environ 16 euros par mois et par pneu) pour comparer avec des pneus été chaussés toute l’année. Profil + évoque la possibilité d’acheter des jantes pour les pneus hiver afin d’éviter les montages et remontages.
Autre facteur générateur de coûts, les véhicules neufs sont livrés avec des pneus...
Certains l’évaluent à 2,8, à 3 ou 4 %, quand d’autres l’estiment à 9, 10, 15 ou 20 %. Dans ces conditions, se forger une opinion devient compliqué.
Les réponses varient aussi quand le surcoût des pneus hiver est évoqué. Pour Profil +, il faut ajouter le gardiennage des pneus (6 à 10 euros par unité et pour six mois) et la permutation tous les six mois (environ 16 euros par mois et par pneu) pour comparer avec des pneus été chaussés toute l’année. Profil + évoque la possibilité d’acheter des jantes pour les pneus hiver afin d’éviter les montages et remontages.
Autre facteur générateur de coûts, les véhicules neufs sont livrés avec des pneus été et des loueurs exigent une restitution avec ce type d’enveloppes. L’entreprise doit donc s’acquitter de frais supplémentaires quand elle passe aux pneus hiver.
Quel surcoût pour les pneus hiver ?
Avec des pneus hiver, Wyz pointe la possibilité de descendre d’un ou deux indices de vitesse, d’où une économie de 10 % par rapport aux enveloppes estivales. « Sur 36 mois et avec deux montages et deux gardiennages par an, le surcoût atteint 200 à 250 euros par véhicule et sur la totalité du contrat », calcule Jean-Philippe Duhoux, directeur du commerce et des achats pour l’Europe.
De son côté et avec les mêmes règles de calcul, Point S estime à 116 euros le surcoût sur deux ans. Speedy réfléchit en pourcentage et avance une facture en hausse de 20 % mais précise que ce pourcentage dépend largement de la durée de détention. Pour First Stop, la diminution des prix des pneus hiver a levé un frein et les flottes sont toujours plus nombreuses à franchir le pas. L’enseigne considère que le surcoût a disparu.
La baisse de la sinistralité pour ROI
Quant au retour sur investissement, il est assuré par un recul de la sinistralité. Feu Vert cite une étude réalisée au Québec selon laquelle les pneus hiver entraînent une baisse de 5 % du nombre d’accidents et un repli de 3 % de celui des décès et blessures graves. Cette étude portait sur les deux premières années qui ont suivi la mise en place d’une loi qui a rendu aux pneus hiver obligatoires.
En cas d’accident, l’immobilisation des conducteurs constitue l’un des surcoûts. Pour Euromaster, une heure d’immobilisation de l’un de ses commerciaux équivaut à une perte de 130 euros. Préserver la mobilité des collaborateurs justifie déjà le recours aux pneus hiver. Mais les coûts financiers et humains d’un accident grave vont bien au-delà de ce montant.