Profil + anticipe ses commandes hiver auprès des manufacturiers et incite ses clients à passer commande le plus tôt possible. De même, Euromaster commande plus de 300 000 pneus en amont de la saison hivernale et anticipe la permutation très tôt pour que les entreprises et leurs conducteurs ne se laissent pas surprendre par la première vague de froid et limitent les risques d’accident. « Nos 110 commerciaux ont des contacts au quotidien avec les clients et les aident à planifier, anticiper et choisir la solution la plus adaptée », explique-t-on chez Euromaster. Pour sa part, First Stop établit son stock dès mars afin de disposer de la quantité...
Profil + anticipe ses commandes hiver auprès des manufacturiers et incite ses clients à passer commande le plus tôt possible. De même, Euromaster commande plus de 300 000 pneus en amont de la saison hivernale et anticipe la permutation très tôt pour que les entreprises et leurs conducteurs ne se laissent pas surprendre par la première vague de froid et limitent les risques d’accident. « Nos 110 commerciaux ont des contacts au quotidien avec les clients et les aident à planifier, anticiper et choisir la solution la plus adaptée », explique-t-on chez Euromaster. Pour sa part, First Stop établit son stock dès mars afin de disposer de la quantité nécessaire de pneus hiver pour couvrir toutes les dimensions et marques.
Anticiper l’approvisionnement
Vulco prévoit ses approvisionnements en prenant en compte les ventes réalisées l’année précédente. L’enseigne contacte aussi ses clients bien en amont de la saison et les changements débutent fin septembre ou début octobre selon les régions. Cela étant, Vulco estime que le risque de rupture de stock reste minime pour les clients BtoB : « Pour les entreprises, les ventes de pneus hiver sont anticipées et planifiées, justifie Hervé Dabin, P-DG de Vulco Développement. Elles dépendent moins des épisodes météorologiques subits telles des températures très basses ou de fortes chutes de neige. »
Point S assure ne pas avoir connu de problème ces dernières années grâce à l’anticipation : « Le seul risque réside dans la percée de nouveaux véhicules aux dimensions inédites pour lesquelles nous n’avons pas d’historique de ventes », précise Pascal Gradassi, directeur des opérations de l’enseigne.
« Les insatisfactions portent sur les modèles récents, comme pour les Scénic et Peugeot 3008 en 2016 et 2017, avec des dimensions atypiques et pour lesquels les manufacturiers avaient sous-estimé le potentiel commercial », confirme Rodolphe Noulin, directeur flottes et entreprises de Speedy, qui n’identifie pas de risque de rupture de stock.