« Dans les années 60, les pneus étaient faits avec du caoutchouc naturel qui durcissait moins en hiver mais avec un inconvénient majeur : ils n’étaient pas très performants sous la pluie, rappelle Maurice Garnier, conseiller technique au Syndicat des professionnels du pneu. Depuis, l’usage du silice a résolu ce problème. » Mais s’est posé celui du durcissement des pneus en hiver. D’où le travail mené par manufacturiers sur les gommes des pneus, aujourd’hui plus souples et qui offrent une meilleure adhérence aux sols froids, verglacés ou enneigés. Mais la qualité de la gomme ne fait pas seule la technicité croissante des pneus hiver, leur...
« Dans les années 60, les pneus étaient faits avec du caoutchouc naturel qui durcissait moins en hiver mais avec un inconvénient majeur : ils n’étaient pas très performants sous la pluie, rappelle Maurice Garnier, conseiller technique au Syndicat des professionnels du pneu. Depuis, l’usage du silice a résolu ce problème. » Mais s’est posé celui du durcissement des pneus en hiver. D’où le travail mené par manufacturiers sur les gommes des pneus, aujourd’hui plus souples et qui offrent une meilleure adhérence aux sols froids, verglacés ou enneigés. Mais la qualité de la gomme ne fait pas seule la technicité croissante des pneus hiver, leur sculpture aussi. Plus structurés, bénéficiant d’un dessin plus creusé, ils accrochent mieux le sol. « La sculpture du pneu comporte dix fois plus de lamelles qu’un pneu été pour améliorer sa capacité à accrocher la route, explique-t-on chez Euromaster. Disposées dans tous les sens, ces lamelles cassent le film d’eau qui se forme à la surface d’une route mouillée. » Ces caractéristiques techniques permettent non seulement de mieux accrocher le sol, mais aussi de freiner sur une distance plus courte qu’avec des pneus été sur une surface mouillée, verglacée ou enneigée.