
Les commerciaux de Rehau roulent français
Illustration de cette place dominante des marques françaises avec Rehau. Chez ce fournisseur de solutions polymères à la tête d’un parc de 115 VP, la car policy exclut ainsi depuis cette année les marques premium allemandes pour la catégorie des commerciaux.
« Nos 80 commerciaux n’ont plus droit aux Volkswagen, Audi, BMW et Mercedes, confirme Sonja Fersing, gestionnaire du parc. C’est une décision stratégique qui a été prise par rapport à la relation client : il n’est pas toujours bien vu d’arriver à un rendez-vous avec un véhicule trop ostentatoire. C’est aussi une question d’image et de loyauté...
Les commerciaux de Rehau roulent français
Illustration de cette place dominante des marques françaises avec Rehau. Chez ce fournisseur de solutions polymères à la tête d’un parc de 115 VP, la car policy exclut ainsi depuis cette année les marques premium allemandes pour la catégorie des commerciaux.
« Nos 80 commerciaux n’ont plus droit aux Volkswagen, Audi, BMW et Mercedes, confirme Sonja Fersing, gestionnaire du parc. C’est une décision stratégique qui a été prise par rapport à la relation client : il n’est pas toujours bien vu d’arriver à un rendez-vous avec un véhicule trop ostentatoire. C’est aussi une question d’image et de loyauté vis-à-vis de nos clients français, notamment ceux de l’industrie automobile », poursuit la responsable.
Les commerciaux de Rehau ne sont toutefois pas lésés avec l’offre française puisqu’ils ont droit à des modèles comme le Renault Kadjar, la Peugeot 308 SW ou le Citroën C4 Picasso, des références sur le segment C. Tous ces modèles sont proposés en versions Business avec la peinture métallisée et la boîte automatique en options.
Un cran au-dessus, les six responsables régionaux de vente et les trente cadres supérieurs peuvent choisir des marques allemandes premium, toujours en finition Business et avec des options en plus selon le budget alloué. « Nous avons référencé des Mercedes GLA, BMW X3, Audi Q3, mais aussi des Espace et Talisman. À ce niveau, nous sommes ouverts à tout en matière d’équipements. La seule limite reste les émissions de CO2 qui ne doivent pas dépasser 140 g/km. Mais la plupart des nouveaux modèles se situent déjà en dessous de 135 g », précise Sonja Fersing.
Dodin Campenon Bernard roule aussi tricolore
Au sein de Dodin Campenon Bernard, filiale de Vinci spécialiste des grands projets de génie civil, les modèles français restent également privilégiés, et ce à tous les échelons, pour les 140 VP et 80 utilitaires. La grille prévoit cinq niveaux correspondant aux qualifications des collaborateurs – des conducteurs de travaux aux directeurs régionaux et dirigeants.
« Nous travaillons exclusivement avec Renault, Citroën et Peugeot, conformément au contrat-cadre qui nous relie au groupe Vinci, souligne Pascale Poissonnet, responsable de la flotte. Les voitures du groupe PSA sont largement majoritaires dans le parc de véhicules de fonction avec une grande variété de modèles. » Il y a exactement 55 modèles Peugeot parmi lesquels de nombreux crossovers 2008 et 3008, des 308 berlines et break SW, et des 508.
Du côté de Citroën, Dodin Campenon Bernard a référencé les monospaces C3 et C4 Picasso, des C4 berlines et le ludospace Berlingo. L’entreprise a aussi intégré DS, notamment les DS4 et DS5, comme alternative aux marques premium traditionnelles. Le parc reste cependant moins garni en Renault avec une quinzaine de modèles dont des Clio, Mégane Estate, Espace et Kadjar.
Les SUV pointent leur nez
« Nous essayons d’offrir des véhicules les plus adaptés aux collaborateurs, y compris pour leur usage privé. Nous proposons donc de nombreux modèles familiaux comme des monospaces (C4 Picasso), des breaks (308 SW) mais aussi des SUV comme les 2008 et 3008. Ces derniers ont récemment fait leur apparition dans notre catalogue », énumère Pascale Poissonnet.
Si le Groupe PSA rafle la mise, c’est en partie grâce aux niveaux d’émissions de CO2 ultra compétitifs des diesels : les versions BlueHDI de la 2008 ou de la 308 débutent à partir de 85 g. « Nous sommes passés d’une moyenne de 150 g sur l’ensemble du parc VP à 101 g aujourd’hui. Cela nous a permis d’économiser à la fois sur le carburant mais aussi sur la TVS, avec un coût quasiment réduit de moitié », relate Pascale Poissonnet.
BTP Consultants mise sur une large gamme
Des évolutions sont à prévoir chez BTP Consultants qui recense 241 véhicules dont 140 VP et 101 véhicules de société en parc. « Notre car policy date de 2012 et va être remaniée d’ici la fin de l’année », fait remarquer Sophie Bekalé, responsable des achats (voir le témoignage).
En attendant, cette car policy comporte cinq niveaux hiérarchiques. Au bas de l’échelle, on retrouve des véhicules de service (2 places) en diesel, principalement des Clio et des Ford Fiesta. Le niveau supérieur comprend des citadines 5 portes de type 208 (VP), mais aussi des Captur et des C4 Cactus assimilés au segment A. Au niveau 3, les collaborateurs ont droit à une plus grande variété de modèles avec des berlines compactes 308 et Volkswagen Golf, des SUV comme le Kadjar et des monospaces tels que le C4 Picasso.
« Nous cherchons à varier les carrosseries sur chaque niveau afin de proposer une offre la plus complète possible, reprend Sophie Bekalé. La car policy impose aussi des marques françaises dans toutes les catégories. Les constructeurs allemands ne sont là que pour faire plaisir aux collaborateurs et parce qu’il y a une demande pour des modèles premium. Nous voulons donc satisfaire les salariés mais aussi assurer une juste répartition des marques dans le parc afin de bénéficier des meilleures remises possibles. » Ainsi, les niveaux supérieurs 4 et 5 donnent accès à des A4 berline, des Série 2 Active Tourer, des Série 3 Touring, voire des Série 4 (véhicule de direction).
Ascom opte pour le meilleur rapport qualité/prix
Fournisseur de solutions de communication, Ascom a aussi pris le parti des constructeurs nationaux pour alimenter sa flotte de 35 VP dont deux véhicules de service à 2 places. « Les marques françaises ne constituent pas une priorité mais elles font souvent les meilleures propositions avec des modèles offrant un bon rapport qualité/prix », constate Alexandre Jenn, directeur administratif et financier de la société.
« Les constructeurs nationaux remportent à chaque fois les appels d’offres que nous renouvelons tous les trois à quatre ans dans le cadre de contrats de LLD (130 000 km au maximum). Opel et Ford font également des offres intéressantes avec de fortes remises, mais ils ne n’assurent pas les mêmes garanties, notamment pour le réseau. Or pouvoir compter sur un service après-vente partout sur le territoire reste capital pour nous et nos collaborateurs », insiste Alexandre Jenn.
Des finitions haut de gamme
La car policy prévoit deux catégories de véhicules pour deux types de collaborateurs, les techniciens et les commerciaux qui représentent chacun la moitié du parc. Les premiers roulent en C4 berline ou C4 Picasso court, au choix, dans des finitions haut de gamme. « Nous avons jusqu’ici privilégié Citroën pour la qualité du confort. Mais nous envisageons d’acquérir prochainement des 308 en berline et en break SW », complète Alexandre Jenn.
Les commerciaux, eux, ont droit à des véhicules plus statutaires qui conviennent également à leurs besoins familiaux, comme des 508 berlines ou breaks SW, et des C4 Grand Picasso, tous en version diesel BlueHDI avec une boîte automatique.
En matière d’équipements, Ascom intègre systématiquement sur ses véhicules de fonction la climatisation, la navigation et les réglages lombaires pour le siège conducteur. Mais aussi la roue de secours pleine et ou galette.
« Rouler français » est aussi, pour cette société suisse, une question d’image pour ses activités dans l’Hexagone. « Les modèles Citroën ou Peugeot ne sont pas trop «show off», en tout cas moins ostentatoires que certains modèles allemands premium. C’est important car nous ne voulons pas avoir des voitures trop différentes de celles de nos clients », conclut Alexandre Jenn.
Le Groupe IS repense sa car policy
Doté d’un parc plus conséquent de près de 600 véhicules dont 80 % de VU et 20 % de VP, le Groupe IS (Institut de Soudure) recourt aux trois constructeurs français pour la partie VP, mais aussi à Volkswagen. Tous les utilitaires sont de marque tricolore : on y trouve des Partner et Expert, des Berlingo et de nombreux véhicules de service à 2 places (VS) : C3, 208 et Clio. « Parmi les trois constructeurs français, nous privilégions Peugeot et Citroën pour des raisons historiques. Et parce que nous avons toujours entretenu de bonnes relations avec eux. Il n’est pas question de remettre en cause ces partenariats d’autant que les modèles se montrent très satisfaisants », déclare Christian Cidolit, gestionnaire du parc.
Côté VP, la car policy se segmente en trois tranches : responsables, directeurs et comité exécutif. Au premier niveau se retrouvent des modèles des segments A et B, de grandes citadines de type 208, des crossovers urbains comme le 2008 mais aussi des compactes du segment B : C4, 308, Golf et Renault en berline et en break. À chaque fois, la boîte automatique est proposée. Dans cette catégorie, « les Golf et 2008 sont très appréciés de nos collaborateurs, tout comme la nouvelle Mégane et la 5008 pour les familles », note Christian Cidolit.
Une car policy à trois niveaux
Le deuxième niveau fait la part belle aux berlines du segment C avec des 508, Passat et Talisman. Des monospaces tels que le Touran et le 5008 sont aussi de la partie avec le crossover 3008. Au sommet, les dirigeants ont droit à des Passat CC et des Tiguan, des Espace ou des 508 RXH, tous en boîte automatique.
Dans chaque catégorie, le niveau d’équipement de base comprend la peinture métallisée, la climatisation, le régulateur de vitesse et les radars de recul. « Toutes les autres options sont ouvertes mais restent à la charge du collaborateur », précise Christian Cidolit. Après la refonte de sa car policy début 2017, le Groupe IS a prévu de renouveler son parc en intégrant des nouveautés comme la dernière C3 récemment dévoilée au Mondial de Paris.
Orange se met au véhicule « serviciel »
À une tout autre échelle, le parc roulant d’Orange compte près de 20 000 véhicules dont 80 % d’utilitaires et de véhicules de service à 2 places, des Clio, 208 et C3. Les enjeux sont donc bien différents. Pour Patrick Martinoli, directeur de la flotte et de la gestion des véhicules, la priorité reste d’abord de réduire la taille du parc. « Nous diminuons le nombre de véhicules de 4 à 5 % par an en moyenne », assure-t-il. Illustration : sur 1 500 véhicules de fonction détenus en LLD et affectés à des collaborateurs uniques, 300 ont été mis en pool pour la pratique de l’autopartage. Il s’agit de « voitures de liaison », principalement des C4 Cactus, des C4 Picasso et des Toyota Auris hybrides.
« Chez Orange, la stratégie à moyenne échéance est de passer de la voiture possédée à la voiture “servicielle“, donc partagée », prévient Patrick Martinoli. Le but est donc de ne plus attribuer un seul véhicule pour un collaborateur mais plusieurs pour que ce dernier puisse employer le modèle le plus adapté à son usage au bon moment. « L’autopartage constitue donc la clé de cette stratégie », insiste ce directeur.
En attendant, Orange propose plus de 80 modèles de véhicules de fonction dans son catalogue remis à jour deux fois par an. Celui-ci va de la citadine à la grande berline et devrait passer par les SUV dès 2017. Une offre abondante et variée de VP pour satisfaire tous les collaborateurs (voir aussi notre débat).
80 modèles de véhicules de fonction
Dans la catégorie des citadines, on retrouve la DS3 mais aussi le Captur ou encore, prochainement, les smart Fortwo et Forfour. Au-dessus, l’offre de berlines compactes se fait pléthorique avec des modèles plus ou moins haut de gamme comme les 308, Opel Astra (en berline et break), Classe A, A3, etc. On retrouve également des modèles plus rares sur le marché tels que les Infiniti Q30, Volvo V40 ou Nissan Pulsar.
Sur le segment C toujours, l’offre de monospaces comprend les Série 2 Active Tourer, C4 Picasso et Classe B. Avec aussi des crossovers comme les 3008 et Qashqai. Un cran au-dessus, la variété demeure de mise avec des berlines de tous types : DS5, Q50, Talisman, 508, Passat GTE, A4, Lexus IS300h.
« Il faut s’adapter en permanence à l’offre et à la demande, estime Patrick Martinoli. Les crossovers représentent désormais 25 % du marché et nos collaborateurs en sont de plus en plus friands. Nous ne pouvons plus ignorer ces modèles, d’autant qu’ils sont devenus plus sobres et civilisés. »
Le Creusot Montceau-les-Mines a basculé sur l’essence
Dans les collectivités locales ou territoriales, les choix de véhicules restent dictés par des logiques purement rationnelles d’optimisation des coûts, dans un contexte de recul de la dépense publique. Le style, la sophistication et l’allure statutaire des voitures importent donc peu. Le but demeure surtout de montrer l’exemple à travers une gestion rigoureuse et avec des véhicules les plus vertueux possibles.
Autre paramètre important : la TVA n’étant pas récupérable sur le diesel dans les collectivités, nombre de flottes publiques se sont converties à l’essence, bien avant que les mesures d’harmonisation fiscale entre essence et diesel ne soient discutées.
« Nous avons décidé d’abandonner le diesel pour la plupart des véhicules, y compris avec les utilitaires, car nous réalisons moins de 15 000 km par an avec nos voitures », explique Sébastien Chaumont, gestionnaire du parc de la communauté urbaine Le Creusot Montceau-les-Mines qui regroupe 27 communes. Résultat, 90 % de la flotte se compose maintenant de modèles essence. Et le premier bilan est bien gagnant : « Grâce à l’essence, nous avons réussi à baisser le TCO par rapport au parc précédent bien plus diesélisé », poursuit Sébastien Chaumont.
Le retour à l’acquisition après la LLD
Les 70 véhicules ont été acquis en propre et renouvelés il y a un an pour une durée de cinq ans. Après avoir longtemps loué ses véhicules, la collectivité a décidé de revenir à la propriété pour des raisons budgétaires. « Nous avons fait le calcul et nous nous sommes rendus compte qu’au bout de cinq ans de détention, nous aurons fait des économies car nous n’aurons pas à payer de pénalités à la fin de la période », avance le gestionnaire.
La communauté urbaine a essentiellement besoin de petits véhicules des segments A et B. Elle a donc intégré 38 Twingo, quinze Kangoo et six Clio, tous en version essence. Le reste du parc comprend cinq Mégane et de deux Scénic diesel dCi réservés aux personnels de direction.
Pour des raisons de coût toujours, les modèles achetés appartiennent à l’entrée de gamme et bénéficient d’un niveau d’équipement basique : les Clio sont ainsi dotées du plus petit moteur essence de la gamme, le 1.2 de 75 ch (4 CV fiscaux). Quant aux Kangoo essence, ils n’ont pas la climatisation.
« Nous possédons aussi une Zoé 100 % électrique et envisageons d’en acquérir une seconde. Nous sommes passés par le catalogue de l’Ugap pour renouveler le parc. Le choix d’une flotte monomarque, Renault en l’occurrence, est une décision du directeur général », conclut Sébastien Chaumont.
Lyon en mode essence et électrique
Un scénario comparable se joue au sein de la ville de Lyon qui détient au total 571 véhicules en parc, soit 374 VP et 197 utilitaires légers. Tous sont de marque Citroën et carburent à l’essence, utilitaires compris. « Nous avons signé un contrat avec le constructeur aux chevrons il y a deux ans pour une durée de quatre ans. Citroën a remporté ce marché car il s’est montré le mieux-disant pour les services, la qualité des produits et les remises », rappelle Christian Gardin, directeur de la logistique, du garage et des festivités à la ville de Lyon.
Pour les véhicules de fonction, il s’agit en grande partie de C1 affectées aux techniciens et de C3 pour les encadrants supérieurs. Des C5 ont aussi été commandées pour les services de police. Côté utilitaires, le choix s’est porté sur des Némo et des Berlingo. Tous ces modèles sont équipés de motorisations essence. Les C1 et C3 se dotent notamment du 3-cylindres essence PureTech de 68 ch (82 ch pour certaines C3).
Lyon s’attaque aux particules fines
Ce changement d’orientation énergétique a eu lieu lors du renouvellement du parc en 2014. « Auparavant, nous avons clairement privilégié le CO2. Nous avions donc beaucoup de Twingo diesel dCi. Dorénavant, la priorité reste de réduire les émissions de particules fines car nos véhicules circulent principalement dans Lyon intra-muros. L’essence s’est imposée aussi parce que nous effectuons de faibles kilométrages annuels, entre 5 000 et 15 000 km selon les voitures, pour une moyenne globale de 7 000 km », détaille Christian Gardin.
« Nous constatons aussi que les modèles essence sont moins chers à l’achat et en entretien. Et grâce aux progrès réalisés sur les nouveaux moteurs, la consommation de carburant est à peine plus élevée qu’avec les diesels. Nous sommes donc gagnants sur tous les plans », se réjouit Christian Gardin.
La ville de Lyon s’est aussi dotée de modèles électriques. Sa flotte comprend vingt Zoé, quatre Kangoo Z.E. et deux Berlingo électriques. « Ils sont surtout employés dans nos pools d’autopartage, un système censé restreindre à terme le nombre total de véhicules en parc. Mais nous rencontrons encore des difficultés avec ces véhicules à cause de leur autonomie limitée qui ne permet pas de couvrir tous les usages. L’offre n’est pas toujours adaptée à nos besoins ; or un véhicule électrique doit beaucoup rouler, sinon c’est du gaspillage. Je préfère encore remplacer les vieux diesels par des modèles essence plutôt que des électriques », souligne Christian Gardin (voir aussi notre débat).
Le CEA, une flotte vitrine du futur
Pour imaginer à quoi ressembleront les besoins des gestionnaires de parc du futur, il suffit de se tourner vers le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) de Grenoble, véritable laboratoire automobile où évoluent 120 véhicules « roulants et assurés », dont 66 modèles électriques et 20 hybrides. Sans doute le parc le plus vert et le plus avant-gardiste en France – un véritable cas d’école. Le CEA fait partie, avec Renault, du projet HyWay qui vise à favoriser, promouvoir et valider la pertinence technico-économique et environnementale de la mobilité hydrogène dans des flottes captives. « Nous avons du coup le plus grand parc de véhicules électriques à hydrogène (H2). Et nous sommes en train d’acheter deux Toyota Mirai à pile à combustible », se félicite Bruno Renard, chef du service vie du centre et coordinateur de la responsabilité sociétale au CEA de Grenoble. La flotte comprend en outre 56 Kangoo Z.E. employés comme véhicules de service en pool et 22 Twizy. « Nous sommes très satisfaits des Twizy acquis en 2012 car ils n’ont connu aucune panne et occasionnent très peu d’entretien. Le Kangoo Z.E. propose également un excellent compromis », constate Bruno Renard.
Un véritable satisfecit pour l’électrique
Pour le CEA, l’autonomie de l’électrique ne constitue pas un problème. La recharge des batteries non plus car il existe des dizaines de bornes disponibles dans le centre. « Nous mettons les voitures électriques dans des situations appropriées et nous les choisissons en fonction de l’usage, précise Bruno Renard. Avec ses 400 km d’autonomie, la nouvelle mouture de la Zoé pourrait même convenir à nos commerciaux. Aujourd’hui, je préfère acheter quatre Zoé plutôt que quatre Clio diesel. »
Résolument tourné vers l’avenir, le CEA s’est fixé comme objectif à terme de ne plus avoir aucun véhicule thermique et de basculer sur une flotte 100 % verte. Un modèle à suivre.
Dossier - Car policy : le choix des gestionnaires de flotte
- Car policy : le choix des gestionnaires de flotte
- Et après le diesel ?
- Les flottes en mode automatique
- Orange fait sa transition énergétique