Antoine Courtial est directeur des opérations chez Pop
« Nous disposions auparavant de véhicules haut de gamme (Tiguan, 5008) pour nos consultants. En 2020, Pop a décidé de diminuer son empreinte carbone. Nous avons alors mené une première étude : notre principal émetteur de GES était de très loin, à près de 90 %, le transport. Nous avons alors décidé de changer pour émettre de moins en moins de GES et avons remplacé l’avion par le train quand c’était possible, et fait baisser les kilomètres en avion d’un tiers entre 2020 et 2021.
Ensuite, alors que nos consultants parcouraient près de 44 000 km par an, nous nous sommes attaqués à la...
Antoine Courtial est directeur des opérations chez Pop
« Nous disposions auparavant de véhicules haut de gamme (Tiguan, 5008) pour nos consultants. En 2020, Pop a décidé de diminuer son empreinte carbone. Nous avons alors mené une première étude : notre principal émetteur de GES était de très loin, à près de 90 %, le transport. Nous avons alors décidé de changer pour émettre de moins en moins de GES et avons remplacé l’avion par le train quand c’était possible, et fait baisser les kilomètres en avion d’un tiers entre 2020 et 2021.
Ensuite, alors que nos consultants parcouraient près de 44 000 km par an, nous nous sommes attaqués à la voiture avec deux leviers : la limitation des kilométrages des consultants et celle des rejets de GES. Le covid-19 a ainsi permis de développer les réunions en distanciel et nous avons acquis notre première modèle électrique fin août 2020.
Nous avons ensuite calculé les rejets en CO2 de nos véhicules thermiques et ceux des véhicules électriques. Et ces calculs nous ont indiqué que passer en électrique divisait par 2,5 nos émissions. J’ai alors travaillé sur l’éligibilité des consultants à l’électrique. C’est un combat de tous les jours pour trouver le bon modèle électrique correspondant à nos besoins. Il a aussi fallu installer des bornes de recharge à domicile et organiser les choses pour que cela ne soit pas considéré comme un avantage en nature, ce qui aurait renchéri les coûts. La solution trouvée : le consultant achète le matériel (300 euros) et l’entreprise finance la pose (400 euros). Cette dépense de nos collaborateurs est amortie en six à huit mois environ. »