Le portrait type de la flotte cliente des indépendants

Aujourd’hui, une telle démarche se fait plus facile, elle est entrée dans les mœurs. Bien qu’il faille faire appel à quelques ruses pour amener les responsables de parc à changer d’avis, « avec des choses très pratiques, par exemple la facilité qu’il y a à s’occuper des freins là où on change les pneus », décrit Sylvain Gambade.

Le gain de temps, comme toujours, constitue un critère décisif dans le choix des gestionnaires. Il existe cependant des flottes plus perméables à ce recours aux enseignes indépendantes, car toutes n’y trouvent pas forcément le même intérêt. Le loueur décrit le profil type de ces flottes : « Il s’agit bien souvent de parc moyens, de 200 à 300 véhicules environ, avec plutôt des véhicules qui roulent relativement peu. Les gros rouleurs, avec en moyenne plus de 150 000 km par an, s’adressent en général aux réseaux constructeurs. Pareillement, les véhicules d’entrée de gamme vont plutôt vers les enseignes, alors que les véhicules de direction restent l’apanage des réseaux constructeurs, poursuit Sylvain Gambade. Mais ce n’est pas parce qu’une voiture roule peu qu’elle n’a pas besoin d’être entretenue, on peut voir des problèmes sérieux sur des véhicules qui parcourent 50 000 km par an », prévient le responsable.