
La troisième génération de l’A3, apparue en 2012, a marqué une évolution dans la discrétion. Les fondements qui prévalent à Ingolstadt sont donc respectés, soit progresser et innover sans heurter les fidèles. Cela se vérifie avec cette A3 dont les avancées se font sensibles en de nombreux domaines comme le confort ou l’efficience, sans pour autant modifier la silhouette (4,23 m).
Pour sa part, la consommation est en chute libre : le 1.6 TDI ultra de 110 ch et 85 g (soit 3,2 l/100 km) le valide avec brio ! Une motorisation disponible à partir de 25 670 euros. Pour la version Sportback, ajouter 1 200 euros et 3 g aux émissions de CO2. Enfin,...
La troisième génération de l’A3, apparue en 2012, a marqué une évolution dans la discrétion. Les fondements qui prévalent à Ingolstadt sont donc respectés, soit progresser et innover sans heurter les fidèles. Cela se vérifie avec cette A3 dont les avancées se font sensibles en de nombreux domaines comme le confort ou l’efficience, sans pour autant modifier la silhouette (4,23 m).
Pour sa part, la consommation est en chute libre : le 1.6 TDI ultra de 110 ch et 85 g (soit 3,2 l/100 km) le valide avec brio ! Une motorisation disponible à partir de 25 670 euros. Pour la version Sportback, ajouter 1 200 euros et 3 g aux émissions de CO2. Enfin, l’A3 se conjugue désormais en berline à coffre de 425 l de contenance pour 1 750 euros de plus qu’une carrosserie 3 portes.
Quant à la remarquable version hybride rechargeable e-tron de l’A3, elle signe une belle performances, avec ses 204 ch en puissance cumulée, ses 35 g en homologation et sa cinquantaine de kilomètres d’autonomie en pur électrique (à partir de 38 900 euros hors bonus).
Priorité au design chez Mercedes et BMW
La Mercedes Classe A est apparue en 1997, un an après l’A3, mais a opté en 2012 pour un changement radical, passant du profil de petit monospace à celui d’une berline compacte (4,29 m) très racée. Un bouleversement très séduisant qui a relancé ses ventes.
Le résultat d’un joli coup de crayon, mais aussi de réelles compétences, car cette nouvelle Classe A ne fait pas l’impasse sur l’agrément et les qualités routières. Seul bémol pour le monde des affaires, le coffre ne se montre pas exemplaire avec 341 l contre 365 l pour une A3, 380 l pour une A3 Sportback et 360 l pour une BMW Série 1. À partir de 25 300 euros, la gamme de la Classe A débute avec le 160 CDI de 90 ch à 98 g – un moteur 1.5 l fourni par Renault. Pour 1 850 euros de plus et afin d’obtenir des performances et surtout des relances plus conformes à la dynamique qu’inspire la Classe A, nous lui préférons les 109 ch de la version 180 CDI.
Alors qu’elle avait pris du retard face à la concurrence en matière de design, la BMW Série 1 vient de s’accorder une nette évolution dans le style. L’opération va modifier la personnalité de cette deuxième génération introduite sur le marché en 2011. Ce profond restylage s’accompagne entre autres de l’arrivée d’un 3-cylindres dans la gamme, avec pour objectif d’abaisser la consommation, sans concession de puissance. En puissance, la plupart des diesels vont au passage gagner quelques chevaux, et ce, afin de tirer le meilleur profit de l’excellent comportement de cette compacte de 4,32 m.
Le premium allemand en version familiale
Déclinée en 3 et 5 portes, le catalogue de cette nouvelle Série 1 débute en diesel à partir de 23 100 euros en 114d de 95 ch (émissions non communiquées). Là encore, nous recommandons plutôt le 116d de 116 ch dans une édition EfficientDynamics à 89 g, commercialisé à partir de 25 350 euros.
Restons outre-Rhin pour découvrir que le premium s’invite parfois là où on ne l’attend pas. C’est le cas avec les mono-spaces compacts, un genre que Mercedes explore depuis 2005 avec la Classe B. Lors de son changement de génération, fin 2011, cette amie de la famille s’est affinée, tout en montant en gamme. Dans moins de 4,36 m, l’espace à bord est compté, mais l’ambiance se veut raffinée.
À l’occasion de son récent et fort discret restylage, la liste des équipements s’est enrichie, notamment en faveur de la sécurité. Le confort constitue également l’un des principaux atouts de ce modèle étoilé. La frugalité est tout autant à mettre en avant, avec une version B 180 CDI BlueEfficiency Edition de 109 ch étalonnée à 94 g (à partir de 29 350 euros). Un modeste 160 CDI marque l’entrée de gamme (à partir de 27 300 euros), mais plus encore que ses 108 g, ses 90 ch ne retiennent guère l’attention.
Enfin, n’oublions pas la conversion à l’électrique de cette Classe B (à partir de 41 100 euros), assortie d’une puissance de 132 kW (179 ch) et d’une autonomie théorique de 200 km (jusqu’à 230 km en configuration Range Plus).
Face à la Classe B, la Série 2 Active Tourer
Plus encore que cette déclinaison électrique de la Classe B, l’attraction du moment repose sur l’arrivée d’un concurrent. En effet, BMW a décidé de venir tenter sa chance sur ce créneau si particulier des monospaces, avec l’Active Tourer rallié à la Série 2. Le constructeur a bousculé pour cela quelques principes fondateurs, avec l’abandon de la propulsion, mais le résultat se révèle plus que probant.
Le dynamisme de la Série 2 Active Tourer se montre réjouissant et l’appétit des 116 ch du 216d suffisamment modéré pour que ce nouveau monospace compact se glisse sous la barre des 100 g (99 g exactement, à partir de 28 400 euros).
Des allures de crossover, mais aucune envie de musarder en chemin, la DS4 défend le savoir-faire tricolore depuis 2011. Dans quelques mois, à l’occasion d’une mise à jour, la disparition des chevrons de sa calandre l’affranchira un peu plus de Citroën. DS, nous l’avons dit, gagne en autonomie. La DS4 doit pourtant beaucoup à la C4, tout en changeant de partition. Tout à la fois coupé 5 portes et SUV, la DS4 préfère miser sur la séduction que sur les aspects pratiques. En revanche, soucieuse de sa consommation, elle vient de réduire ses émissions avec l’arrivée d’une offre 1.6 BlueHDi 120 mesurée à 97 g (à partir de 25 800 euros), une première étape avant son prochain restylage.
En tant qu’alternative patentée au premium allemand, Volvo livre aussi sa vision des choses avec la V40. Là encore, l’originalité du style prime sur la capacité de chargement (coffre de 335 l). Cette approche scandinave rencontre la sympathie des comptables par ses tarifs contenus, mais aussi par son extrême sobriété, à l’instar d’une version D2 de 115 ch enregistrée à 88 g (à partir de 24 960 euros).
Des alternatives chez DS, Volvo, Lexus et Infiniti
Variante buissonnière, la V40 Cross Country insuffle un parfum d’aventure par un accastillage digne des plus baroudeurs des SUV. Mais tout est illusion et en l’absence de transmission intégrale dans ses versions diesel, elle n’est pas en mesure de quitter le goudron.
Le premium inspire aussi les constructeurs japonais qui en ont fait une spécialité, via leurs divisions haut de gamme. Chef de file historique de cet engagement et farouche partisan de l’hybride, Lexus avance une CT 200h qui reprend à son compte la chaîne cinématique de la Prius (136 ch et 82 g), mais sous une robe nettement plus appétissante. La plus vendue des Lexus en France s’est trouvée d’ailleurs restylée l’an dernier. L’agrément en ville est indéniable et le bonus apprécié, à déduire des 27 990 euros d’une CT 200h d’entrée de gamme.
Autre adepte de la singularité par le design, l’Infiniti Q30 s’apprête à effectuer une entrée remarquée sur le marché. Cette berline compacte résolument premium emprunte ses soubassements et l’essentiel de sa technologie à Mercedes. Spécificités et tarifs ne sont pas encore communiqués, mais le coup de crayon se veut audacieux et alimente notre impatience.
Achevons ce tour d’horizon du monde des compactes et de leurs dérivés en compagnie des belles italiennes. La plus aguicheuse reste sans nul doute l’Alfa Romeo Giulietta. Après quatre ans de commercialisation et toujours aussi certaine de son pouvoir de séduction, elle n’a bénéficié que de subtiles retouches lors de son restylage fin 2013.
Le charme indéniable des belles italiennes
Sous son capot, l’évolution se fait plus marquée avec l’adoption d’une configuration 150 ch du 2.0 JTDm qui colle parfaitement à son tempérament sans se montrer trop gourmand, avec 110 g de CO2 (à partir de 28 450 euros). La proposition 1.6 JTDm de 105 ch à 104 g se veut plus abordable, mais aussi moins valorisante à la conduite (à partir de 24 390 euros).
Moins présente sur nos routes, la Lancia Delta est presque à classer parmi les curiosités du marché, un peu à l’instar de son gabarit dans la catégorie. Avec 4,52 m, elle n’est pas loin d’afficher l’hospitalité d’une familiale. Dommage que la finition ne soit pas à la hauteur de ses ambitions commerciales. La Delta évolue donc chez nous dans la plus grande discrétion, animée d’un 1.6 MJT de 120 ch pour 117 g (à partir de 28 000 euros).
Premium : le véhicule, atout statutaire
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