
Citons en premier lieu le renouvellement de l’Audi A4 qui interviendra avant la fin de l’année. Le Salon de Francfort, en septembre prochain, offrirait une rampe de lancement idéale pour cette cinquième génération, à moins qu’Audi ne nous surprenne avant… Une génération d’autant plus attendue qu’elle devrait progresser en style comme en habitabilité. L’hybride rechargeable s’inscrit aussi au programme des festivités.
Comme toujours lorsque le remplacement d’un modèle n’est plus qu’une question de mois, son attrait se trouve quelque peu émoussé. Dévoilée en 2008, l’actuelle A4 affiche pourtant de beaux restes. Avec ses 4,70 m, cette familiale...
Citons en premier lieu le renouvellement de l’Audi A4 qui interviendra avant la fin de l’année. Le Salon de Francfort, en septembre prochain, offrirait une rampe de lancement idéale pour cette cinquième génération, à moins qu’Audi ne nous surprenne avant… Une génération d’autant plus attendue qu’elle devrait progresser en style comme en habitabilité. L’hybride rechargeable s’inscrit aussi au programme des festivités.
Comme toujours lorsque le remplacement d’un modèle n’est plus qu’une question de mois, son attrait se trouve quelque peu émoussé. Dévoilée en 2008, l’actuelle A4 affiche pourtant de beaux restes. Avec ses 4,70 m, cette familiale se veut aussi statutaire qu’exemplaire. La qualité perçue se montre irréprochable et son succès indéniable. Aujourd’hui, c’est le 2.0 TDI de 136 ch en ultra clean diesel qui tient la corde pour les émissions, à 104 g (à partir de 30 570 euros). Avec cette motorisation, la version Avant (break) revendique 109 g et 1 350 euros supplémentaires.
L’A5 Sportback emprunte au coupé sa fluidité tout en arborant une configuration 4 portes plus hayon. Mais ce séduisant mariage a un coût : à partir de 35 320 euros en 2.0 TDI ultra clean diesel de 136 ch. Quant à la variante Allroad de l’A4, elle s’adresse aux amoureux des grands horizons.
L’Audi A4 et la BMW Série 3 se font face
L’éternelle rivale de l’Audi A4, la BMW Série 3, s’apprête également à connaître quelques changements avec un restylage. Quoique modeste, cette évolution sera l’occasion pour ce modèle apparu en 2012 de revoir à la baisse les émissions de plusieurs de ses motorisations. Mais aussi d’intégrer au catalogue une version hybride rechargeable dont l’appétit ne devrait pas officiellement excéder les 2,0 l/100 km, soit environ 50 g de CO2.
En attendant, cette esthète du comportement représente le meilleur choix du moment. En diesel, la gamme de la Série 3 débute avec le 316d de 116 ch à 114 g (à partir de 31 300 euros), alors que la palme de la sobriété revient à la 320d EfficientDynamics Edition de 163 ch et 109 g (à partir de 36 900 euros). Une version Touring (break) requiert 1 600 euros supplémentaires.
Avec ses 4,82 m (soit 20 cm de plus que la berline), la Série 3 Gran Turismo vise une autre clientèle pour qui l’espace à bord est primordial. La nouvelle Série 4 Gran Coupé joue davantage sur l’émotion et l’exception, les tarifs s’en ressentent : à partir de 37 950 euros en 418d de 143 ch et 119 g.
Longtemps considérée comme distancée par ses concurrentes Audi et BMW, la Mercedes Classe C a bénéficié d’une profonde refonte au printemps dernier. Un sacré coup de jeune qui relance ses ventes et accroît son attractivité. En 4,69 m, elle fait toujours de l’hospitalité son argument premier, tout en gagnant en agrément.
À la pointe de l’innovation dans le domaine de la sécurité, la Classe C réalise aussi des prouesses en consommation, avec seulement 102 g en C 180 BlueTEC de 116 ch (à partir de 33 250 euros). Mieux ! Les émissions sont identiques en C 200 BlueTEC de 136 ch et grimpent de 1 g en C 220 BlueTEC de 170 ch. Le break demande 1 300 euros de plus. La C 300 BlueTEC Hybrid s’annonce encore plus vertueuse avec 204 ch et 94 g, mais le prix s’envole (à partir de 48 700 euros).
Place au style dans la gamme Mercedes
Pour les amateurs de commodité, le break a effectué au catalogue une entrée remarquée l’été dernier ; comptez 1 300 euros de plus.
Enfin, summum technologique, la version hybride rechargeable de cette Classe C. La C 350 Plug-in-Hybrid revendique ainsi 2,1 l/100 km, 48 g et une trentaine de kilomètres d’autonomie en électrique pur (tarif non communiqué).
Mercedes a d’ailleurs compris que la chance souriait aux audacieux. En lançant le CLA il y a tout juste un an, le constructeur a décliné la recette du CLS dans un format plus réduit. La plate-forme est empruntée à la Classe A, mais le gabarit est presque celui d’une Classe C, à savoir 4,63 m. Un profil aussi aérodynamique ne plaide pas en faveur de l’espace habitable, mais favorise le rendement énergétique.
En 180 CDI, le CLA s’affiche à 102 g pour 109 ch (à partir de 31 900 euros), alors que le 200 CDI de 136 ch est étalonné à 109 g (à partir de 34 150 euros). Signalons que ce joli coupé 4 portes existe maintenant en break de chasse, le CLA Shooting Brake, contre un millier d’euros supplémentaires.
Lexus et Infiniti à l’assaut du premium allemand
En matière de premium, les japonais imposent peu à peu leur vision des choses ; la Lexus IS 300h s’en révèle l’ambassadrice de charme. Avec une homologation à 99 g, l’IS 300h apparaît toute désignée pour accompagner les cadres dirigeants. Son système Full Hybrid offre une puissance cumulée de 223 ch sur la base d’un 4-cylindres essence ; au final, l’appétit se montre modéré, avec jusqu’à 3 km d’autonomie en mode électrique, à partir de 38 490 euros (hors bonus).
Infiniti est loin de bénéficier de la notoriété de Lexus mais sa Q50 devrait l’aider à combler en partie ce manque. D’autant que cette nouvelle berline familiale ne passe pas inaperçue et qu’elle fait beaucoup parler sa direction 100 % électrique, sans aucun lien mécanique avec le train avant, une première mondiale ! Hormis une version hybride très élitiste (364 ch et 54 700 euros), le diesel 2.2 de 170 ch à 114 g, fourni par Mercedes, s’affiche à partir de 35 500 euros.
Nouveauté en mesure de faire couler pas mal d’encre, la Jaguar XE ne laisse pas indifférent. Son regard se fait envoûtant et certaines de ses caractéristiques retiendront l’attention des entreprises, à commencer par les 99 g de son diesel 2.2 de 163 ch. Avec ses 4,67 m, les productions d’outre-Rhin s’affichent en ligne de mire (avant l’été, à partir de 37 000 euros en diesel).
Autre partisane d’un style affirmé, la DS5 fait aussi figure d’exception culturelle en adoptant le schéma de l’hybride diesel parmi ses propositions. Un parti pris technologique dont PSA se désengagera à l’horizon 2017, et ce, en raison de son absence de rentabilité.
Citroën et Volvo ont choisi l’imagination
Reste que l’HYbrid4 et ses 85 g sont toujours présents au catalogue de la DS5 (à partir de 42 000 euros hors bonus) et que les versions diesel ne déméritent pas pour autant, avec notamment un BlueHDi de 120 ch à 100 g (à partir de 30 600 euros). De quoi découvrir ce vaisseau tout aussi futuriste qu’inclassable, mais fort attachant par de nombreux aspects.
L’imagination a aussi pris le pouvoir chez Volvo, avec une sculpturale V60 qui, en comparaison de la berline S60 au design nettement plus sage, s’octroie la majorité des commandes, soit plus des deux tiers en vérité. Au rang des nombreuses qualités qu’arborent ces deux configurations figure l’efficience ; s’adjoindre la collaboration des 181 ch du 2.0 D4 ne fait donc pas flamber la consommation, avec seulement 99 g, soit 3,8 l/100 km (à partir de 35 110 euros, 1 500 euros de plus pour le break).
Des économies peuvent aussi s’effectuer du côté des tarifs de cette V60, dans la version 1.6 D2 de 115 ch et 103 g (à partir de 28 550 euros en berline, 30 050 en break). Unique reproche dans ce portrait quasi idyllique : l’audace du style se paie avec un coffre de seulement 430 l (380 l pour la berline). Enfin, l’actualité du moment réside dans l’arrivée imminente de versions Cross Country.