
D’Audi à Mercedes, à chacun sa vision
Débutons l’inventaire par la famille Audi dont le Q3 s’avère de loin le SUV premium le plus prisé du marché. Sa compacité (4,39 m) n’en fait pas un surdoué de l’habitabilité mais facilite la vie en zone urbaine. La qualité perçue et le pouvoir des anneaux font le reste, d’autant qu’à l’occasion de son restylage, il vient de gommer son principal défaut, à savoir des émissions un peu excessives. Désormais, tout en gagnant en puissance, la version 2.0 TDI 150 s’affiche à 119 g en deux roues motrices (à partir de 31 200 euros).
Autre modèle plébiscité, la Mini Countryman. Expression bodybuildée de la célèbre...
D’Audi à Mercedes, à chacun sa vision
Débutons l’inventaire par la famille Audi dont le Q3 s’avère de loin le SUV premium le plus prisé du marché. Sa compacité (4,39 m) n’en fait pas un surdoué de l’habitabilité mais facilite la vie en zone urbaine. La qualité perçue et le pouvoir des anneaux font le reste, d’autant qu’à l’occasion de son restylage, il vient de gommer son principal défaut, à savoir des émissions un peu excessives. Désormais, tout en gagnant en puissance, la version 2.0 TDI 150 s’affiche à 119 g en deux roues motrices (à partir de 31 200 euros).
Autre modèle plébiscité, la Mini Countryman. Expression bodybuildée de la célèbre citadine, elle mise sur son caractère décalé pour séduire les amateurs d’originalité. En s’inscrivant dans 4,10 m, son espace intérieur se veut plutôt pragmatique, jusqu’à adopter une banquette arrière coulissante afin d’obtenir un coffre à géométrie variable (350 à 450 l) ; une Mini à vocation familiale, négociable à partir de 23 450 euros dans sa version 1.6 D de 90 ch et 111 g, en deux roues motrices. Pour plus de vitalité, il reste préférable de s’orienter vers une Cooper animée de ce bloc en configuration 112 ch et 111 g, à partir de 26 050 euros.
Demeurons au sein du groupe BMW avec le X1 qui ne devrait plus tarder à tirer sa révérence au profit d’une nouvelle génération. En attendant ce changement radical (plate-forme, silhouette redessinée et motorisations), saluons les performances routières du X1 premier du nom, mais aussi sa sobriété : les 119 g de la version sDrive 20d EfficientDynamics Edition de 184 ch sont restés pendant longtemps le meilleur score de la catégorie (à partir de 35 950 euros). Un peu plus gourmande, mais aussi plus accessible, la version xDrive 16d de 116 ch et 128 g prouve aussi que le X1 sait se montrer compétitif sur le tarif (à partir de 30 850 euros).
Le Mercedes GLA est de la même trempe que le modèle bavarois : il préfère de beaucoup le bitume aux chemins muletiers. Et lorsqu’il se dote d’une transmission intégrale, c’est pour mieux affronter les conditions hivernales. Le GLA vient tout juste de fêter son premier anniversaire, ce qui lui permet encore aujourd’hui de bénéficier du privilège de la nouveauté.
Le Q5 en concurrence avec le X3 et le GLK
Avec ses 4,42 m, le GLA est un proche dérivé de la Classe A à laquelle il emprunte un peu plus que ses soubassements. La recette ne manque pas de piment, surtout esthétiquement. Le GLA se montre aussi très bon élève dans le domaine des émissions, avec une version 180 CDI de 109 ch à 105 g (à partir de 30 900 euros).
En montant d’un cran sur le format, côté constructeurs, nous retrouvons sensiblement nos protagonistes. L’Audi Q5 jouit d’une belle notoriété, totalement justifiée. Aussi discret qu’accueillant, il a parfaitement compris qu’une version 4×2 pouvait arranger ses affaires auprès des entreprises. Un Q5 2.0 TDI 150 fait donc l’impasse sur le fameux système Quattro, mais ses émissions chutent à 129 g (à partir de 38 170 euros). En 2016, son successeur fera certainement encore mieux, mais ce n’est déjà pas si mal. Chez BMW, le X3 ne procède pas différemment, avec sa configuration sDrive 18d de 150 ch et 124 g (à partir de 38 600 euros). Rappelons que cette conversion en deux roues motrices s’est également effectuée en 2012 et que son profond restylage opéré l’an dernier a relancé sa carrière, tout en le rapprochant physiquement de son grand frère le X5.
Enfin, le Mercedes GLK n’est jamais parvenu à se mêler au débat opposant ses compatriotes. La relève étant proche, on peut espérer qu’un changement de génération modifiera la donne. Le remaniement serait si profond, avec adoucissement des lignes dans l’esprit du GLA, que l’appellation sera changée en GLC. Toujours est-il que l’actuel GLK est un peu pénalisé par ses émissions, avec pas mieux que 143 g dans sa version 200 CDI de 143 ch en 4×2.
Notons que les spécialistes du premium d’outre-Rhin doivent composer avec des concurrents pertinents. C’est le cas de Volvo qui aligne dans la mêlée son XC60, un SUV aussi élégant que doué lorsqu’il s’agit d’économiser du carburant. Depuis que le D4 s’est glissé sous son capot l’an dernier, il dispose de la bagatelle de 181 ch contre seulement 117 g et le tout à partir de 37 600 euros. Qui dit mieux ?
Volvo et Lexus se posent en embuscade
En choisissant la voie de l’hybridation essence, le nouveau et fort athlétique Lexus NX 300h emprunte un chemin différent mais tout aussi convaincant. Un enregistrement à 116 g pour une puissance cumulée de 197 ch, voilà qui est engageant. Le degré d’excellence de la présentation et de l’équipement sont, quant à eux, à la hauteur (à partir de 39 590 euros).
Le SUV est aussi l’affaire des spécialistes du tout-terrain, canal historique. Chez Jeep, le nouveau Cherokee ne passe pas inaperçu, avec sa calandre de légende et son regard atypique. Une singularité de façade car cet américain n’a qu’une envie : coller aux desiderata du marché, et ce dans le format comme en agrément. L’aventure débute à partir de 34 990 euros pour une version 2.0 MultiJet 140 ch en 4×2 à 139 g.
Land Rover peut déjà, pour sa part, se féliciter d’imposer sa vision du SUV premium, voire de luxe. Dès son lancement, le Range Rover Evoque a connu le succès, avec une forte personnalité bousculant les codes établis et qui fait mouche dans les esprits.
L’intérieur est à l’avenant, malgré le sentiment de confinement lié au peu d’espace vitré latéralement. Le Range Rover Evoque se montre grand séducteur, en 3 comme en 5 portes. Son univers est accessible à partir de 34 500 euros en 2.2 eD4 de 150 ch et 129 g en 4×2.
Le nouveau Discovery Sport aimerait bien savourer la même réussite commerciale. Les ingrédients sont réunis pour qu’il en soit ainsi. Plus familial dans sa définition, avec une troisième rangée d’assises proposée en option (une performance dans 4,60 m), il se veut aussi plus discret, mais tout aussi séduisant sur le design. Ce successeur du Freelander se pose en invitation au voyage, avec un vrai Land Rover à partir de 34 600 euros en 2.2 TD4 150 ch et 149 g. Signalons qu’un nouveau moteur diesel le fera glisser sous les 120 g avant la fin de l’année.