
Brillante incarnation de cet état de fait, la Mini hante les quartiers branchés depuis des décennies. Son arrivée chez BMW, à l’aube des années 2000, n’a fait qu’amplifier son pouvoir de séduction. Le constructeur bavarois a su faire fructifier l’héritage et accroître le magnétisme qu’exerce la Mini. Confirmation avec un troisième opus découvert il y a tout juste un an.
La Mini, une véritable icône !
Bien sûr, la belle n’a plus de mini que le nom car, côté dimensions, avec 3,82 m, c’est l’inflation ! En contrepartie, elle devient fréquentable en matière d’habitabilité et accepte même quelques bagages. Une cure d’amaigrissement et de nouvelles...
Brillante incarnation de cet état de fait, la Mini hante les quartiers branchés depuis des décennies. Son arrivée chez BMW, à l’aube des années 2000, n’a fait qu’amplifier son pouvoir de séduction. Le constructeur bavarois a su faire fructifier l’héritage et accroître le magnétisme qu’exerce la Mini. Confirmation avec un troisième opus découvert il y a tout juste un an.
La Mini, une véritable icône !
Bien sûr, la belle n’a plus de mini que le nom car, côté dimensions, avec 3,82 m, c’est l’inflation ! En contrepartie, elle devient fréquentable en matière d’habitabilité et accepte même quelques bagages. Une cure d’amaigrissement et de nouvelles motorisations lui ont aussi permis de juguler sa consommation. Illustration avec les 89 g/km de CO2 (soit 3,4 l/100 km) revendiqués par la One D en association avec un inédit 3-cylindres diesel 1.5 TwinPower Turbo de 95 ch, le tout à partir de 18 950 euros. Avant de disposer prochainement d’une nouvelle version Clubman, la gamme Mini s’est récemment étoffée d’une configuration 5 portes étirée à 3,98 m, afin de se montrer encore plus accueillante. La consommation s’en trouve à peine majorée, avec officiellement 92 g, toujours en One D munie de ce 3-cylindres (à partir de 19 850 euros).
La nostalgie anime aussi les admirateurs de la Fiat 500. Voici encore une interprétation très glamour d’un modèle culte, né il y a presque soixante ans, en 1957, exactement. L’italienne décroche sa place dans notre sélection, non par ses tarifs (quoique…), mais par son état d’esprit. Son âge, bientôt huit ans, n’altère en rien son charme. Guère pratique à l’usage, avec ses deux portes et son coffre pour le moins succinct (185 l), elle se montre pourtant irrésistible.
En revanche, la 500 a bien compris qu’il fallait se serrer la ceinture sur la consommation pour avoir droit de cité dans les entreprises. Outre une impressionnante palette de motorisations essence, elle conserve un diesel au catalogue, en l’occurrence un 1.3 MultiJet de 95 ch étalonné à 97 g (à partir de 16 850 euros).
Gabarit légèrement supérieur, la Lancia Ypsilon symbolise également le chic à l’italienne. Créée sur les soubassements d’une Panda de la génération précédente, elle ne passe pas inaperçue, notamment dans ses versions bicolores, mais se montre plutôt discrète dans les statistiques de ventes. Ce n’est pourtant pas faute de manquer de personnalité.
Dolce vita chez Fiat, Alfa et Lancia
Au chapitre des motorisations, nous retrouvons en essence les offres déjà existantes sous le capot de la Fiat 500, mais aussi en diesel le 1.3 MultiJet de 95 ch, enregistré cette fois à 99 g en raison d’une masse plus importante (à partir de 16 600 euros). Rappelons enfin que, depuis son renouvellement en 2011, l’Ypsilon ne se conjugue plus qu’en 5 portes.
Premium encore avec l’Alfa Romeo Mito qui mise davantage sur la sportivité parmi l’offre transalpine. Son existence remonte déjà à 2008 et, cette fois, c’est la Fiat Punto qui lui a prêté sa plate-forme. Légèrement restylée fin 2013, la Mito peut se révéler très tonique avec certaines de ses motorisations, mais aussi bien sage avec ses propositions d’entrée de gamme. En plus de ses nombreuses versions essence, elle adopte la technologie Multijet (rebaptisée JTDm chez Alfa) en 1.3 dans une mouture à 85 et non 95 ch. Les performances s’en trouvent émoussées, mais les 90 g qui en résultent restent appréciés des sociétés (à partir de 20 140 euros).
Autre facette du premium en centre-ville : les micro-citadines, au premier rang desquelles figure la Smart Fortwo, dont la seule appartenance à la sphère Daimler justifie sa présence au sein de ce guide.
La Smart se décline en versions deux et quatre places
L’approche singulière de la mobilité urbaine établie par cette stricte 2 places l’a rapprochée des élites et ses versions huppées ont toujours confirmé son positionnement haut de gamme. Le récent changement de génération opéré ne modifie en rien ce constat.
La Smart Fortwo a progressé dans tous les domaines, à commencer par la maniabilité et le confort, mais aussi l’habitabilité et le comportement. En 2,69 m, ce concentré d’ingéniosité a la bonne idée de démocratiser ses services, avec une version Pure négociable à partir de 9 990 euros en 3-cylindres 1.0 de 61 ch à 104 g. Sa variante à 71 ch se montre plus vertueuse, avec 93 g, mais aussi plus chère (à partir de 12 800 euros).
Les voitures allemandes sur tous les fronts
Cependant, la grande nouveauté pour la smart réside dans l’apparition d’une version 4 places, la Forfour, qui approche les 3,40 m en longueur. La vie à bord s’en trouve transfigurée et son usage moins limité (à partir de 10 890 euros en 1.0 de 61 ch à 108 g).
L’originalité conditionne aussi l’existence de la BMW i3, une voiture électrique qui a fait le plein d’innovations technologiques. En premier lieu, sa structure alliant le carbone à l’aluminium est unique, tout comme le traitement de l’aménagement intérieur. Une posture aussi décalée qu’avant-gardiste, résolument premium, pour un modèle qui ne brade pas ses tarifs (à partir de 35 490 euros hors bonus).
Débordante de vitalité (moteur de 125 kW, soit 170 ch), l’i3 sait aussi rassurer les anxieux avec un prolongateur d’autonomie thermique. En échange de 4 500 euros supplémentaires, ce moteur de scooter évite d’être à cours de batterie.
Bien plus conventionnelle, l’Audi A1 n’en n’est pas moins attirante. Pour preuve, au classement des ventes sur notre territoire en 2014, elle devance la Mini. Moins fantasque et donc plus facile à assumer que la britannique, l’A1 est l’extrapolation premium de la Polo, avec tout le sérieux du Groupe Volkswagen.
La réussite commerciale est d’autant plus au rendez-vous que l’A1 s’est dotée en 2012 d’une version 5 portes dénommée Sportback et que celle-ci s’attribue la majorité des commandes. Actualité du moment, un subtil restylage s’accompagne d’évolutions de motorisations, avec l’arrivée de 3-cylindres, et ce, en essence comme en diesel. L’accès à la gamme diesel s’effectue par l’intermédiaire du 1.4 TDI 90 ch en écolabel ultra à 89 g pour 19 400 euros (ajouter 800 euros en Sportback).
DS3, 208 et Clio, le premium à la française
La DS3 en porte-étendard du premium à la française… Elle est de fait parfaitement légitime dans ce rôle. Surtout que DS se veut maintenant une marque à part entière. L’officialisation de son émancipation du giron Citroën est récente, mais conforte son positionnement sur le marché et, surtout, confirme ses perspectives de développement à l’international. De quoi également donner un coup de projecteur sur les raisons du succès de la DS3, à savoir : une vraie personnalité, un comportement à la hauteur et un agrément indéniable, sans oublier un tarif compétitif. En 3,95 m, la DS3 réunit donc bien des talents. Le tout assorti de blocs essence ou diesel économiques. Exemple avec la version 1.6 e-HDi 90 ch à seulement 90 g (à partir de 20 000 euros). Plus modeste, le 1.4 HDi 70 à 99 g se montre aussi plus accessible (à partir de 17 450 euros). Chez Peugeot, la volonté de monter en gamme s’exprime par une 208 XY qui fait l’objet d’équipements spécifiques et d’une attention particulière dans la présentation. On ne peut toutefois pas à proprement parler de premium (à partir de 22 650 euros en diesel 1.6 e-HDi 92 à 98 g). Sentiment similaire chez Renault avec la Clio Initiale Paris : malgré l’abondance de sa dotation, cette griffe ne peut transformer la plus populaire des françaises en premium (à partir de 24 000 euros en 1.5 dCi 90 à 90 g).
Premium : le véhicule, atout statutaire
- Premium 2015 : segments A et B (citadines, polyvalentes)
- Premium 2015 : segment C (berlines, breaks, monospaces compacts)
- Premium 2015 : segment M (familiales)
- Premium 2015 : segment SUV (compacts)