
Ainsi, la Mercedes Classe A aligne sa déclinaison « monospace » Classe B (+ 2 150 euros), les deux à 4,42 m de long, et sa version berline 4 portes à coffre (4,55 m et + 650 euros par rapport à la A 5 portes). Car la petite révolution du design et du style de la planche de bord a beaucoup séduit les gestionnaires de parc. En plus de prix serrés et de prestations routières de très bon niveau grâce à une belle palette de motorisations essence, diesel et hybrides disponibles avec les trois carrosseries (CO2 identiques en 4 p/5 p et monospace). Mercedes est aussi l’un des rares constructeurs à communiquer l’intégralité de sa gamme en WLTP.
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Ainsi, la Mercedes Classe A aligne sa déclinaison « monospace » Classe B (+ 2 150 euros), les deux à 4,42 m de long, et sa version berline 4 portes à coffre (4,55 m et + 650 euros par rapport à la A 5 portes). Car la petite révolution du design et du style de la planche de bord a beaucoup séduit les gestionnaires de parc. En plus de prix serrés et de prestations routières de très bon niveau grâce à une belle palette de motorisations essence, diesel et hybrides disponibles avec les trois carrosseries (CO2 identiques en 4 p/5 p et monospace). Mercedes est aussi l’un des rares constructeurs à communiquer l’intégralité de sa gamme en WLTP.
On retrouve, pour la finition Business Line, le 1.6 dCi de 116 ch d’origine Renault sous le capot de la Classe A 180d à 114 g en boîte manuelle (32 600 euros), ou en boîte double embrayage 7G-DCT aussi à 114 g (34 850 euros). Le 150 ch est un 2.0 turbo-diesel Mercedes qui s’équipe aussi d’une boîte double embrayage à 8 rapports à 121 g et à 36 850 euros en Business Line pour cette A 200d.
Classe A et Classe B
Mais cette Classe A s’apprécie aussi en essence avec l’excellent 1.3 de la A 160 en 109 ch à 129 g, un peu limité mais qui met du cœur à l’ouvrage (30 300 euros en Business Line). Sa version de 136 ch en A 180 se montre plus à l’aise pour la polyvalence avec un CO2 équivalent de 129 g, toujours en boîte manuelle (31 300 euros en Business Line) ou en boîte 7G-DCT qui passe à 131 g pour un prix qui grimpe à 33 550 euros. Enfin, ce petit 1.3 développe pas moins de 163 ch à 131 g, et toujours en boîte double embrayage pour 35 550 euros (A 200). Cette motorisation sert aussi de base à la version hybride rechargeable A 250e (4,45 m de long) qui cumule 160 ch « essence » plus un moteur électrique de 75 kW/102 ch, soit un total de 218 ch, pour seulement 22 à 33 g. Mais le prix augmente nettement à 41 150 euros en Business Line. Attention, cette motorisation n’existe pas sur la Classe B.
La concurrente la plus proche demeure la BMW Série 1 (4,32 m de long). Entièrement renouvelée à automne dernier, cette Série 1 a fait sa révolution : elle a abandonné la propulsion pour reprendre la plate-forme UKL des tractions du groupe BMW inaugurée par Mini (transmission intégrale et hybride rechargeable à venir fin 2020). On retrouve donc des motorisations transversales et une meilleure habitabilité, tout en conservant la qualité sobre mais valorisante de BMW et un agrément de conduite hors pair.

La Série 1 joue la nouveauté
L’accès à la gamme en essence se fait avec la version 116i de 109 ch à 134 g (CO2 en WLTP) pour 23 950 euros en Première, mais pas en Business. Pour cela, il faut passer à la 118i et son 3-cylindres 1.5 de 136 ch à 132 g en boîte manuelle pour 31 400 euros en Business Design ou 33 700 euros en boîte double embrayage DKG7 toujours à 132 g. En diesel pour la Série 1, le 3-cylindres de 1.5 l développe 116 ch en 116d à 116 g en boîte manuelle (31 900 euros en Business Design) comme en boîte DKG7 (34 200 euros). En Business Design, la 118d repasse au 2.0 turbo-diesel de 150 ch à 120 g et 34 300 euros ; sa version en boîte auto est une hydraulique classique à 8 rapports et convertisseur hydraulique à 120 g pour 36 600 euros. Enfin, la déclinaison de 190 ch de la 120d est forcément en boîte auto 8 rapports à 129 g pour 36 550 euros et avec la transmission xDrive à 137 g pour 38 550 euros (pas de finition Business).
Troisième incontournable compacte, l’Audi A3 Sportback (4,31 m de long) sera restylée d’ici fin 2020 sur la base de la récente Golf. Mais elle a déjà simplifié sa gamme de motorisations pour se conformer à l’Euro 6d et au WLTP et n’existe plus en Business Line. En essence, on retrouve le 3-cylindres 1.0 de 116 ch à 130 g (CO2 en WLTP) en boîte manuelle pour un accès à la gamme à 26 870 euros. En 150 ch, le 4-cylindres 1.5 officie à 140 g pour 28 940 euros, ou 146 g en boîte auto pour 31 090 euros.

L’A3 Sportback au tournant
En diesel, le 1.6 TDI est décliné en 116 ch à 137 g en boîte manuelle pour 28 420 euros. Il est suivi par le 2.0 TDI de 150 ch à 141 g en boîte auto et au prix élevé de 32 650 euros. Sa version de 184 ch est forcément en boîte auto et en transmission quattro, faisant passer le CO2 à 160 g et le prix à 36 870 euros. Cette A3 Sportback est toujours au catalogue en e-tron hybride rechargeable de 204 ch pour 39 600 euros en Business Line et à 40 g en NEDC contre… 41 g en WLTP. Enfin, l’A3 est toujours commercialisée en version classique 4 portes avec malle arrière moyennant 620 euros en sus, toujours en Business Line et avec des motorisations et des CO2 identiques.
De son côté, Mini n’est pas en reste avec sa Mini Hatch 5 portes (3,99 m de long) qui offre une belle palette de motorisations en Business Design et en WLTP. L’accès à la gamme s’effectue avec le 3-cylindres 1.5 essence de 75 ch, un peu à la peine, à 133 g pour 21 500 euros, et en 102 ch à 132 g pour 22 900 euros et 25 100 euros en boîte auto à 135 g. La finition Cooper permet de passer à la version de 136 ch, avec la même consommation à 133 g pour 24 600 euros et une meilleure polyvalence, ou pour 26 600 euros en BVA à 135 g. Les plus fortunés choisiront le 2.0 turbo-essence de 192 ch de la Cooper S à 148 g pour un prix en hausse à 39 200 euros, pas moins. En BVA, cette Mini repasse à 142 g pour 31 400 euros.
Mini en essence et diesel
Le principal handicap de la Mini Hatch 5 portes reste l’absence de diesel (toujours en WLTP) réservés au break Clubman (4,27 m de long). C’est donc le 3-cylindres 1.5 de 116 ch qui officie à 123 g pour 31 100 euros en One D Business Design. La finition Cooper fait passer au 2.0 turbo-diesel de 150 ch à 129 g moyennant 33 100 euros en Business Design également, ou 35 300 euros en BVA à 136 g. Enfin, une version de 190 ch turbo-diesel et BVA est aussi au catalogue pour les plus émérites à 136 g pour 38 300 euros, voire 40 300 euros en transmission intégrale All4 à 147 g, toujours en Business Design.

La Golf garde la main
Dans sa dernière livrée, la Volkswagen Golf (4,28 m de long), huitième du nom, perpétue la qualité et les prestations du premium au prix d’un constructeur généraliste. Si la Golf a peu changé dans son style, elle intègre une récente génération de motorisations hybridées et un très large équipement électronique de sécurité et de confort. De quoi se positionner encore une fois juste au-dessus de ses concurrentes européennes qui lorgnent vers cet « access premium » sans vraiment y parvenir. Quoique, chez Renault, on n’ait pas à rougir de la dernière Mégane.
D’ici la commercialisation de cette Golf 8 au printemps, la septième génération demeure au catalogue, dans une gamme réduite et en NEDC. Le 1.0 TSI de 115 ch à 104 g en constitue l’accès à 26 340 euros en Trendline Business, alors que le 1.5 TSI de 150 ch à 109 g pointe à 32 680 euros en Confortline Business. En diesel, on retrouve le 1.6 TDI de 115 ch à 100 g pour 29 910 euros en Trendline Business, suivi par le 2.0 TDI de 150 ch à 107 g en boîte manuelle (34 140 euros en Confortline Business) ou 109 g en boîte DSG7 à 35 760 euros, toujours en Confortline Business.
Pour cette Golf, il faut ajouter la version GTE hybride rechargeable 1.4 TSI de 204 ch à 42 450 euros mais qui émet, comme sa cousine A3, 137-144 g et voit donc s’envoler l’exonération partielle de TVS. Raison de plus pour attendre son renouvellement fin 2020 ou bien opter pour l’ID.3 électrique commercialisée l’été prochain.
Dans ce segment des compactes premium, il faut citer la vénérable Lexus CT 200h (4,32 m de long). Lancée début 2011 puis restylée début 2018, elle entre donc dans sa neuvième année de production ! Avec son 1.8 essence de 99 ch, aidé par un moteur électrique portant la puissance totale à 136 ch, elle a toujours droit à l’exonération partielle de TVS grâce à son CO2 en WLTP à 115 g seulement. Aucune concurrente du premium n’y parvient ! Sa finition Pack Business est facturée 33 090 euros…
Dossier - Véhicules premium 2020 : l’embarras du choix
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