
Commençons par la plus récente du lot, la BMW Série 3 dont la septième génération est sortie il y a un an sur la plate-forme CLAR, soit une sorte de Série 5 en réduction (4,71 m de long) en berline et en break Touring (+ 1 550 euros). L’accès à la gamme en 316d se fait avec le 2.0 turbo-diesel de 136 ch et boîte auto à 127 g pour 42 900 euros en Business Design (CO2 en WLTP). Plus adéquat pour une berline pesant 1 520 kg à vide, la version 318d de 150 ch passe à 121 g en boîte manuelle (38 350 euros en Lounge) et 130 g en boîte auto à 43 800 euros. En 190 ch, la 320d traction et boîte auto affiche 121 g seulement pour 48 600 euros ; la...
Commençons par la plus récente du lot, la BMW Série 3 dont la septième génération est sortie il y a un an sur la plate-forme CLAR, soit une sorte de Série 5 en réduction (4,71 m de long) en berline et en break Touring (+ 1 550 euros). L’accès à la gamme en 316d se fait avec le 2.0 turbo-diesel de 136 ch et boîte auto à 127 g pour 42 900 euros en Business Design (CO2 en WLTP). Plus adéquat pour une berline pesant 1 520 kg à vide, la version 318d de 150 ch passe à 121 g en boîte manuelle (38 350 euros en Lounge) et 130 g en boîte auto à 43 800 euros. En 190 ch, la 320d traction et boîte auto affiche 121 g seulement pour 48 600 euros ; la transmission intégrale, obligatoirement en boîte auto, de la 320d xDrive fait passer les émissions de CO2 à 128 g pour 51 250 euros.
La Série 3 septième du nom
Pour cette Série 3, les amateurs de forte puissance pourront passer à la 330d xDrive de 265 ch, toujours tirés du 2.0 turbo-diesel à 155 g, mais non proposée en Business Drive (53 800 euros en Lounge). À ce tarif, il sera plus judicieux de choisir l’hybride rechargeable essence 330e de 292 ch à 31 g pour 54 300 euros en Business Design. En essence, le 2.0 turbo existe dans sa plus petite puissance 318i de 156 ch en boîte auto uniquement à 142 g pour 41 400 euros, et en 320i de 184 ch à 141 g et 45 000 euros en Business Design.
La déclinaison Série 4 Gran Coupé reprend les motorisations les plus puissantes et, pour se limiter à la finition Business Design, citons la 418d de 150 ch à 142 g et 46 500 euros, la 420d de 190 ch à 146 g et 49 550 euros, ainsi que la version xDrive à 154 g pour 52 000 euros.
Audi n’a pas laissé son concurrent direct trop longtemps seul sur ce segment et a donc profondément restylé en 2019 l’habitacle et l’extérieur de son A4 (4,74 m de long, en berline comme en break Avant à + 1 700 euros). Le tout accompagné de nouvelles motorisations Euro 6d, toutes en WLTP et en Business Line. L’accès à la gamme est la seule version en boîte manuelle 6 rapports, il s’agit de la 35 TFSI équipée du 2.0 turbo-essence de 150 ch à 146-170 g et 37 550 euros. Sa version en boîte auto 35 TFSI S-Tronic 7 est à 39 750 euros et 126-139 g. Le plus puissant 40 TFSI passe à 190 ch et 150-170 g, pour un prix qui grimpe à 43 300 euros.
En diesel, la 30 TDI de l’A4 est emmenée par le 2.0 turbo-diesel de 136 ch à 130-151 g et 42 650 euros. Ce moteur passe à 163 ch pour la 35 TDI à 131-151 g et 44 250 euros. Bonne pioche aussi pour sa déclinaison 40 TDI de 190 ch qui débute à 134 g jusqu’à 157 g en fonction des versions – attention à votre choix ! Les prix sont alors de 46 650 euros en traction et 49 150 euros en transmission intégrale quattro avec un CO2 limite de 149-169 g (voir l’essai).

L’Audi A4 et ses déclinaisons
La multiplication des petits pains chez Audi est bien connue et cette berline A4 a droit depuis longtemps à ses carrosseries A5 Coupé 4 portes et Sportback 5 portes (4,75 m de long) qui reprennent les motorisations les plus puissantes de la première. Pour nous limiter à la finition Business Line (non disponible en Coupé), c’est le 2.0 TFSI essence de 190 ch qui est à la manœuvre pour 152 g à 51 360 euros et, en diesel, le 2.0 TDI de 163 ch à 136 g dès 49 890 euros ou en 190 ch à 137 g et 52 780 euros. Cette dernière version existe aussi en transmission quattro à 153 g pour 55 280 euros.
C’est la « doyenne » de la triplette allemande car née en 2014. Cette Mercedes Classe C a donné le « la » sur le segment avec une qualité irréprochable bien entendu, mais surtout une modernité de son design et de son intérieur inusitée jusque-là (4,70 m de long en berline et break). Et ses nouvelles motorisations apparues lors de son restylage il y a deux ans anticipaient déjà l’Euro 6d et le WLTP. Tout en offrant la plus large palette dont deux hybridations rechargeables, l’une diesel et l’autre essence !
La C 300de développe donc 306 ch au total à 30 g pour 57 800 euros (en WLTP et Business Line pour tous les modèles, break : + 1 200 euros). Mais alors qu’elle carbure au diesel, elle ne se classe pas dans la catégorie hybride et n’échappe donc pas à la TVS. La C 300e essence (54 300 euros) est mieux lotie : ses 235 ch au total à 31 g lui offrent une exonération de TVS pendant trois ans (34 g en 4Matic à 56 800 euros).
A l’opposé, l’accès à la gamme s’effectue en essence avec la C 180 de 156 ch qui émet 146 g mais à un prix plus raisonnable de 39 300 euros. Dans sa puissance de 184 ch, ce 1.5 turbo-essence, obligatoirement en boîte auto, descend à 144 g pour un prix qui grimpe à 45 300 euros.

La Classe C multiplie les moteurs
En diesel, la C 180d avec le 1.6 turbo-diesel Renault de 122 ch seulement est à 121 g et 39 300 euros, soit le prix de son homologue essence. Sa déclinaison C 200d en 160 ch à 130 g fait grimper la note à 45 300 euros, boîte auto oblige. On retrouve ensuite le 2.0 turbo-diesel Mercedes de 194 ch à 134 g de la C 220d à 48 800 euros et 51 300 euros en 4Matic à 147 g. Des prix très premium pour des prestations qui ne le sont pas moins.
Sur la même plate-forme, Mercedes commercialise depuis peu ses récents CLA Coupé 4 portes et CLA Shooting Brake (4,69 m de long) d’une rare élégance – BMW et Audi n’ont pas suivi. Pas d’hybride et une gamme essence limitée au 136 ch à 131 g en boîte auto (39 300 euros en CLA Coupé 180 Business Line, 38 250 euros en CLA Shooting Brake 180), et au 163 ch à 131 g (respectivement 41 300 et 42 500 euros et Business Line). En diesel, le CLA 180d de 116 ch à 114 g en boîte auto est à 40 600 euros en Business Line et 41 800 euros en CLA SB. Enfin, le CLA 200d de 150 ch turbo-diesel pointe à 121 g et 42 600 euros, et le CLA SB à 43 800 euros (voir l’essai).
Volvo en embuscade
Face à ce triumvirat germanique, il n’y a guère que Volvo, Lexus, Jaguar et Volkswagen qui soient en mesure de répondre avec des berlines familiales mais dans des gammes bien moins larges.
À commencer par Volvo qui ne peut faire valoir que son grand break V60 (4,76 m de long), épaulé depuis quelques mois par l’unique version hybride rechargeable T8 Twin Engine et transmission intégrale AWD de sa berline S60 (4,76 m de long). Les CO2 sont tous en WLTP.
Cette S60 est emmenée par le 2.0 turbo-essence de 303 ch, aidé par un moteur électrique de 87 ch, soit 390 ch pour 39 g et un prix de 59 900 euros. Alors qu’il se vend nettement mieux, le V60 s’équipe aussi de ce T8 Twin Engine AWD avec un CO2 identique et un prix de 61 890 euros en Business Executive. Plus abordable, la classique version D3 emmenée par le 2.0 turbo-diesel de 150 ch à 117 g en deux roues motrices revient à 40 290 euros en Business, seule version en boîte manuelle, ou à 42 490 euros et 120 g en boîte auto. Plus à l’aise, sa version de 190 ch se permet un petit 119 g mais uniquement en Business Executive richement dotée, tout comme son prix : 49 290 euros. Y ajouter la transmission intégrale AWD fait passer à 128 g et à 51 690 euros. Enfin, les rétifs absolus au diesel pourront opter pour l’unique version essence T4 de 190 ch, également à 154 g, mais au prix de 45 690 euros, toujours en Business Executive.

Chez Volkswagen, on a remis sur l’établi le bel ouvrage Passat l’an dernier, pour l’équiper de nouvelles motorisations, y compris une hybridation GTE (1.4 TSI de 156 ch + 115 ch électriques, 218 ch au total pour 31 g). Pour l’heure, tous les CO2 sont encore en NEDC chez Volkswagen France. La berline GTE (4,87 m de long) est facturée 50 200 euros alors que la SW break GTE (4,89 m) passe à 51 350 euros.
Bien plus abordable et, pourquoi pas, tout aussi polyvalent, le 1.5 TSI de 150 ch et boîte manuelle débute à 34 835 euros en Business à 115 g (35 880 euros en SW). Sa version boîte double embrayage DSC7 passe à 114 g pour 36 445 euros en Business (37 490 euros en SW). Mais le 1.6 TDI de 120 ch en DSG7 obligatoirement demeure le plus intéressant en entreprise à 104-112 g pour 38 125 euros (39 170 euros en SW) et toujours en Business. Le plus souple et agréable 2.0 TDI EVO de 150 ch descend à 96 g en boîte manuelle (38 640 euros ou 39 685 euros en SW Business) et se paie le luxe du confort à 100 g en boîte DSG7 pour 40 250 euros en berline et 41 295 euros en SW Business.
Par ailleurs, la carrosserie Coupé 4 portes Arteon (4,86 m de long) est toujours au catalogue pour les afficionados, à 49 590 euros en Elegance avec le 2.0 TSI de 190 ch et DSG7 (135-143 g), et à 48 690 euros en 2.0 TDI boîte manuelle de 150 ch (111 g) ou 52 970 euros en 2.0 TDI de 190 ch et DSG7 (113 g).
Lexus ne s’embête pas avec une gamme très large pour sa classique berline IS (4,68 m de long) au style tranchant, et ne commercialise qu’une seule motorisation hybride 300h. Ses 181 ch sont tirés du 2.5 essence atmosphérique plus 143 ch électriques, soit 223 ch au total pour tout juste 104 g en WLTP et 44 740 euros en Pack Business.

Simplicité pour Lexus et Jaguar
Simplification semblable de gamme chez Jaguar qui, à l’occasion du restylage début 2019 de sa familiale XE (4,68 m de long) née il y a déjà cinq ans, n’a retenu que deux motorisations en WLTP et en Business : 2.0 turbo-diesel de 180 ch à 146 g pour 44 675 euros, et 2.0 turbo-essence de 250 ch à 177 g pour 47 775 euros en Business ou de 300 ch à 190 g pour 53 565 euros, en transmission intégrale uniquement pour cette dernière. Dommage que Jaguar n’ait pas profité de ce restylage pour y installer ses motorisations hybrides diesel ou essence qui feraient baisser le CO2.

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