Segment C – Berlines compactes 2023 : premium germanique

 Sauf pour Mercedes qui a restylé sa Classe A et son monospace Classe B. Et en a profité, dans une gamme simplifiée, pour généraliser l’hybridation légère MHEV en 48 V avec un alterno-démarreur de 10/kW13,6 ch sur ses motorisations essence et diesel. Conçu avec Renault, le 1.3 débute donc maintenant en 136 ch/133-145 g pour l’A180 à 38 750 euros en Business Line ; il passe à 39 950 euros en 163 ch/133-145 g pour l’A 200. En diesel, le 2.0 aligne toujours 116 ch/128-145 g en A 180d, à 40 150 euros en Business Line. En 150 ch/128-145 g, l’A 200d est à 43 050 euros, toujours en Business Line, finition la moins chère. La Classe B nécessite 1 500 euros de plus, et la Classe A Berline (4 portes à malle arrière), 550 euros.

La Classe A…

Les PHEV A et B 250e ont droit à un moteur électrique légèrement plus puissant de 5 kW à 109 ch, portant la puissance totale à 218 ch, pour 70 à 81 km d’autonomie dorénavant ; la batterie demeure à 15,6 kWh et le CO2 à 18-25 g. Les prix : 49 200 euros pour l’A 250e et 50 250 euros pour la B 250e, en Business Line. Ce PHEV existe aussi en Berline 4 portes, à 18-20 g et 49 850 euros en Business Line.

BMW n’est pas en reste avec sa Série 1. Le 3-cyl. 1.5 essence de la 116i ouvre la gamme en 109 ch/130-149 g, à 30 650 euros (32 900 euros en Business Design), ou en 136 ch/129-145 g pour la 118i, à 31 900 euros (34 150 euros en Business Design). Et le 2.0 turbo-essence développe 178 ch/137-152 g pour la 120i, à 37 800 euros. L’offre diesel demeure tout aussi fournie avec le 3-cyl. 1.5 de 116 ch/120-136 g de la 116d, à 32 950 euros (35 200 euros en Business Design). La 118d, avec son 4-cyl. 2.0 turbo-diesel de 150 ch/122-142 g, s’affiche à 34 800 euros (37 050 euros en Business Design), alors qu’en 190 ch/135-148 g, la 120d xDrive coûte 43 300 euros (pas de Business Design).

Pour goûter au PHEV, il faut passer à la Série 2 Active Tourer. Cette version monospace de la Série 1 a été renouvelée il y a plus d’un an sur la plate-forme commune à Mini, l’UKL V2. Avec le 3-cyl. essence et un moteur électrique sur l’essieu arrière, la 225e aligne 245 ch/14-17 g, à 45 300 euros (48 350 euros en Business Design), ou 326 ch/14-16 g, à 48 300 euros (51 350 euros en Business Design).

Plus classiquement en essence, ce 3-cyl. 1.5 turbo-essence existe en 136 ch/140-148 g pour la 218i, à 35 750 euros, (38 800 euros en Business Design), et en 170 ch/131-144 g pour la 220i, à 37 700 euros (40 750 euros en Business Design). En diesel, la 218d de 150 ch/125-133 g reste au catalogue à 37 950 euros (41 000 euros en Business Design).

… face à la Série 1…

Autre carrosserie pour cette Série 2, la Gran Coupé, une berline coupé 4 portes à coffre, tout comme ses concurrentes. Faisant l’impasse sur le PHEV, elle décline ses turbo-diesel : le 1.5 de 136 ch/120-132 g pour la 216d, à 35 300 euros (39 050 euros en Business Design) ; et le 2.0 en 150 ch/118-137 g de la 218d, à 38 200 euros (41 950 euros en Business Design), ou ce même 2.0 en 190 ch/129-140 g en 220d, à 42 400 euros (47 950 euros en Business Design). Enfin, la 220d xDrive, toujours à 190 ch, pointe à 46 400 euros et 134-144 g, bon résultat pour une transmission intégrale aussi puissante. En essence, la 218i de 136 ch/129-142 g est à 35 300 euros (39 050 euros en Business Design), et la 220i de 178 ch/136-148 g, à 40 900 euros.

Chez le concurrent « maison » Mini, propriété de BMW, la Mini 5 portes simplifie ses motorisations comme pour la Mini 3 portes, avec le 3-cyl. 1.5 essence en 136 ch/125-140 g, à 25 800 euros (+ 2 800 euros en Business Design) ; et le 4-cyl. 2.0 turbo-essence de 178 ch/146-154 g, à 30 400 euros (+ 2 400 euros en Business Design). Ni diesel ni PHEV ni hybride MHEV.

… et à Mini

En revanche, en break Clubman, l’offre se fait plus fournie avec le 3-cyl. 1.5 turbo-diesel de 116 ch/122-128 g, à 30 400 euros. La finition Cooper D fait passer au 2.0 turbo-diesel de 150 ch/125-135 g, pour 2 000 euros de plus. En 190 ch/142-149 g, le prix est à 39 900 euros en Cooper SD. La gamme essence reprend le 3-cyl. de 102 ch/135-141 g, à 27 400 euros, et de 136 ch/136-147 g pour 2 000 euros de plus. À 33 700 euros, le 4-cyl. 2.0 turbo-essence pousse à 178 ch/152-161 g en Cooper S. La Business Design nécessite 3 200 euros en plus en finitions One et Cooper, et 2 200 euros en Cooper S et SD.

Audi est tout aussi prolifique pour les compacte A3 et A3 Berline 4 portes à coffre (+ 3 850 euros). L’accès à la gamme passe par le 3-cyl. 1.0 de 110 ch/124-134 g (120-131 g en berline), uniquement en boîte manuelle et à 29 790 euros (30 355 euros en Berline, pas de Business Line). Ce moteur est proposé avec une hybridation MHEV en 48 V et avec la boîte auto, soit 116-127 g (113-125 g en berline), mais à 31 940 euros (35 460 euros en Business Line). Le 4-cyl. 1.5 TFSI de 150 ch/132-145 g en boîte manuelle débute à 33 660 euros (34 360 euros en Business Line) ; en boîte auto MHEV en 48 V, comptez 129-141 g et 35 810 euros (36 510 euros en Business Line). En 190 ch/160-168 g, les prix débutent à 44 230 euros, sans Business Line.

L’A3 aligne ses gammes

En diesel pour l’A3, le 2.0 TDI de 116 ch/115-125 g commence à 30 840 euros (34 360 euros en Business Line), et en 150 ch/120-131 g, à 38 700 euros (39 400 euros en Business Line). Poussé à 200 ch/148-156 g et Quattro 4×4, ce 2.0 TDI est à 47 180 euros (pas de Business Line). Enfin, l’A3 Sportback 40 TFSIe PHEV de 204 ch/24-31 g débute à 40 230 euros (43 750 euros en Business Line). Une version en 245 ch/31-34 g est aussi au catalogue, au prix unique de 46 910 euros. Dommage, ce PHEV n’existe pas en A3 Berline.

Le rouleau compresseur du premium allemand laisse peu de place et la DS 4 en fait les frais. Sa gamme essence se réduit au 3-cyl. 1.2 THP de 130 ch/138-141 g, à 33 450 euros. Le 4-cyl. 1.6 PureTech de 180 ou 220 ch disparaît, au profit de la DS 4 E-Tense PHEV de 225 ch/27-30 g, à 41 500 euros. Pour les irréductibles du diesel, le 1.5 BlueHDi de 130 ch/138-140 subsiste à 34 400 euros.