
Tous les prix sont indiqués en euros TTC hors bonus, malus et aides fiscales. Les émissions de CO2 sont indiquées en NEDC corrélé, base servant aux calculs fiscaux en 2019.
La Classe A quatrième du nom
Première année pleine de commercialisation pour la quatrième génération de la Classe A. Et cette Mercedes surclasse pour l’heure en prestations et en ventes aux entreprises (4 900 immatriculations en 2018, + 23,6 %) ses deux principales concurrentes : la Série 1 remplacée cette année et l’A3 dans sa seconde moitié de vie après un restylage en 2016 (3 150 immatriculations en 2018, – 20,4 %). Cette excellente Classe A (4,42 m de long) présente...
Tous les prix sont indiqués en euros TTC hors bonus, malus et aides fiscales. Les émissions de CO2 sont indiquées en NEDC corrélé, base servant aux calculs fiscaux en 2019.
La Classe A quatrième du nom
Première année pleine de commercialisation pour la quatrième génération de la Classe A. Et cette Mercedes surclasse pour l’heure en prestations et en ventes aux entreprises (4 900 immatriculations en 2018, + 23,6 %) ses deux principales concurrentes : la Série 1 remplacée cette année et l’A3 dans sa seconde moitié de vie après un restylage en 2016 (3 150 immatriculations en 2018, – 20,4 %). Cette excellente Classe A (4,42 m de long) présente aussi l’avantage d’un accès à la gamme en essence Business Line à tout juste 29 550 euros avec le pétillant 1.3 turbo de 109 ch à seulement 125 g. Ce moteur fait mieux en 136 ch à 118 g (+ 1 000 euros).
Les plus valeureux opteront pour sa déclinaison en 163 ch et boîte double embrayage 7G-DCT pour un petit 119 g, mais le prix grimpe à 34 800 euros, toujours en Business Line. Sur ce segment, l’essence commence à prendre du sens… En diesel, on retrouve pour la Classe A le récent 1.5 dCi commun à Renault (tout comme le 1.3 TCE), décliné en 116 ch uniquement avec la boîte 7G-DCT à 34 100 euros pour 107 g en Business Line. Relativement cher pour un moteur nettement moins puissant et pétillant que son homologue essence. On le retrouve aussi en 150 ch avec la boîte 8G-DCT pour 36 100 euros, toujours en Business Line.
Dans ses 4,31 m de long, la compacte Audi A3 est forcément moins logeable que sa concurrente de Stuttgart mais fait valoir ses motorisations essence et diesel sobres mais nerveuses. En essence, le 3-cylindres 1.0 TFSI de 116 ch pointe à 114 g pour un accès à la gamme à 29 070 euros en Business Line. Il passe à 115 g avec la boîte auto S-Tronic 7 pour 31 220 euros (Business Line). En 150 ch, le 1.5 affiche 121 g et 31 140 euros en Business Line ou 33 290 euros en boîte auto (115 g).

L’A3 mise sur ses moteurs
En diesel sous le capot de l’A3, le 1.6 TDI est à l’ouvrage en 116 ch à 114 g pour 30 620 euros en Business Line ou 32 270 euros avec la boîte auto S-Tronic 7 qui diminue le CO2 à 103 g. Le 2.0 TDI officie en 150 ch à 117 g, obligatoirement en S-Tronic 5 (34 850 euros en Business Line), et en 184 ch, qui impliquent la transmission quattro, à 126 g pour une facture de 36 870 euros.
Chez BMW, on s’affaire sur la prochaine Série 1. Prévue en juin, cette Série 1 abandonnera la propulsion et la carrosserie 3 portes pour une nouvelle plate-forme UKL, celle des Série 2 Active Tourer, des X1 et X2, et de Mini, avec une hybridation à la clé.
D’ici là, la deuxième génération de Série 1 née en 2011 reste au catalogue (4,33 m de long), uniquement en 5 portes en Business Design. Le 3-cylindres turbodiesel 1.5 ouvre toujours l’accès à la gamme en 95 ch (114d à 107 g et 27 650 euros) et passe en 116 ch à 111 g pour 30 200 euros. Le 2.0 retrouve ses 4-cylindres pour la 118d de 150 ch (32 350 euros et 115 g ou 34 350 euros en xDrive à 135 g) ou la 120d de 190 ch à 119 g pour 33 650 euros (132 g en xDrive boîte auto et 37 850 euros). Enfin, la 125d de 224 ch est forcément en boîte auto à 121 g pour 38 950 euros mais en deux roues motrices uniquement.

En attendant la prochaine Série 1
Avec ces prix plutôt élevés pour une sortante, certes vénérable et premium, il faudra plutôt s’orienter vers l’essence pour cette Série 1. La 116i en 3-cylindres 1.5 à 134 g débute à 25 250 euros en Business Design et passe à 137 g en 136 ch (28 150 euros). La 120i de 184 ch à 132 g fait confiance au 4-cylindres de 1.6 pour 33 450 euros, et la 125i au 2.0 de 224 ch à 136 g pour 36 750 euros.
Restons dans le groupe bavarois pour évoquer la Mini dans sa carrosserie « break 5 portes » Clubman qui, dans ses 4,25 m de long, se situe bien dans le segment des berlines compactes. Elle reprend le 1.5 BMW de 102 ch en essence à 130 g pour 26 950 euros en Business. Toujours en essence et en Business, le 2.0 de 136 ch est à 131 g pour 28 950 euros, et à 133 g en 192 ch pour 33 350 euros. En diesel, le 1.5 de 116 ch vous gratifie d’un CO2 à 109 g pour 29 950 euros. Le 2.0 turbodiesel développe 150 ch à 112 g pour 31 950 euros et 190 ch à 119 g pour 37 250 euros.
Face à ces excellentes « compactes premium », la Golf (4,26 m de long) a tout à fait les capacités à se battre sur le même terrain avec les mêmes armes. Et n’oublions pas que sa cousine A3 lui a repris son excellente plate-forme MQB et ses groupes motopropulseurs. Alors que la huitième génération de Golf fera son entrée à Francfort à l’automne, Volkswagen ne peut que serrer les prix et rationaliser sa gamme avec une « lecture » facilitée : en essence, le 3-cylindres 1.0 TSI est à l’ouvrage en 115 ch à 107 g pour 25 070 euros en Trendline Business, ou 26 930 euros en Confortline Business. La boîte double embrayage DSG7 fera tomber le CO2 à 104 g mais augmenter le prix à 28 880 euros uniquement en Confortline Business.
La Golf 8 attendue à Francfort
Pour cette Golf en diesel, le 1.6 TDI affiche 115 ch à 100 g tout rond en boîte manuelle pour 28 120 euros en Trendline Business et 29 980 euros en Confortline Business. La boîte DSG7 fait passer le CO2 à 102 g et le prix à 1 950 euros. Le 2.0 TDI n’est proposé qu’en 150 ch à 109 g en boîte manuelle comme en boîte double embrayage (32 850 euros ou 34 470 euros en Confortline Business).
Moins diffusé en entreprises mais tout aussi respectable, le Volvo V40 (4,37 m de long) débute raisonnablement à 29 060 euros en Business avec le 2.0 turbodiesel en 120 ch D2 à 122 g. Celui-ci descend à 118 g avec la boîte auto Geartronic 6 mais pour 2 000 euros supplémentaires. Sa version D3 de 150 ch et boîte manuelle émet 121 g pour 31 000 euros ; elle descend à 118 g en Geartronic mais pour 33 000 euros, toujours en Business.
En essence, l’accès à la gamme Business pour le V40 est à 27 840 euros en 1.0 T2 de 122 ch à 137 g (129 g en boîte auto pour 2 000 euros supplémentaires). En 152 ch, le 1.0 T2 est facturé 29 800 euros mais à 139 g ou 132 g avec la boîte auto et moyennant 31 800 euros.
De son côté, Lexus continue son travail de pénétration des entreprises avec ses modèles premium dont le CT 200h (4,36 m de long) en accès à la gamme à 32 840 euros (93 g). 2019 est d’ailleurs sa dernière année de commercialisation car le SUV compact UX 250h va prendre sa relève.
Enfin, sur ce segment des berlines compactes premium, il faut citer Mazda dont la dernière génération de Mazda3 fait ses premiers tours de roues (4,46 m de long). Une Mazda3 commercialisée en Business Executive avec le récent 1.8 turbodiesel de 116 ch à 28 100 euros (+ 2 000 euros en BVA).
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