Segment D – Berlines familiales 2023 : trio germanique

Et les trois allemands demeurent les stars du domaine.

Restylée et remotorisée mi-2022, la BMW Série 3 fait valoir ses hybridations légères MHEV en 48 V et rechargeables, outre l’électrique i4. En essence, la 318i, avec son 2.0 turbo-essence de 156 ch/145-155 g, débute « modestement » à 44 000 euros, soit 4 000 euros de plus par rapport à 2022. La Business Design passe de son côté à 46 950 euros. Elle est suivie par la 320i, uniquement en transmission intégrale xDrive avec le 6-cyl. en ligne 3.0 de 258 ch/153-166 g : la facture atteint au moins 49 500 euros ou 52 450 euros en Business Design. En diesel, la 316d ouvre toujours la gamme en 122 ch/127-139 g, à 45 300 euros. En 150 ch/127-138 g, plus recommandable, la 318d est à 47 450 euros et 50 400 euros en Business Design. On retrouve sa version de 190 ch/127-138 g en 320d à 51 300 euros et 54 250 euros en Business Design. En 320d xDrive, le CO2 passe à 135-147 g et à 54 200 euros ou 56 150 euros en Business Design. Les amateurs du 3.0 turbo-diesel seront comblés avec la 330d xDrive de 286 ch/141-153 g, à 59 750 euros.

La Série 3 se décline

En PHEV, deux puissances au choix. D’abord, la 320e de 204 ch/29-36 g à 52 150 euros et 54 400 euros en Business Design. Ensuite, la 330e de 292 ch/30-37 g pointe à 57 500 euros ; en transmission intégrale 330e xDrive à 33-41 g, comptez 59 950 euros.

En break Touring pour cette Série 3, le surcoût atteint 2 200 euros, avec un CO2 en hausse de 6 à 10 g, sauf pour les PHEV moins touchés. Ainsi, la 320e de 204 ch/31-39 g débute à 54 350 euros ou 57 300 euros en Business Design ; sa version xDrive est à 56 800 euros et 59 750 euros en Business Design, à 34-43 g. En 330e de 292 ch/31-39 g, les prix commencent à 59 700 euros et 62 650 euros en Business Design, ou à 62 150 euros en xDrive (35-44 g) et 65 100 euros en Business Design.

La BMW i4 électrique est proposée pour sa part en accès eDrive35 de 286 ch, avec une batterie de 66 kWh pour 483 km d’autonomie (15,8-18,7 kWh/100 km), à 53 550 euros ou 56 650 euros en Business Design. En i4 eDrive40 de 340 ch avec une batterie de 80,7 kWh, l’autonomie passe à 589 km (16,1-19,1 kWh/100 km), pour 61 500 euros ou 64 600 euros en Business Design. Et l’i4 M50 4 roues motrices xDrive pousse à 544 ch avec un second moteur sur le train avant, pour 519 km d’autonomie, au tarif unique de 74 900 euros (18,1-22,5 kWh/100 km). Des prix stables par rapport à 2022. Enfin, la Série 4 Gran Coupé, avec ses qualités dynamiques et ses prestations de « petite limousine », est emmenée en 420d par le 2.0 turbo-diesel de 190 ch/126-141 g, à 54 950 euros et 58 000 euros en Business Design. En xDrive, comptez 133-150 g, à 57 350 euros et 60 400 euros en Business Design. Le 3.0 turbo-diesel est aussi présent en 286 ch/139-158 g, uniquement en xDrive et à 62 100 euros. Avec deux versions essence : 420i de 184 ch/150-166 g à 52 400 euros ou 54 450 euros en Business Design ; et M440i xDrive avec son 6-cyl. en ligne de 374 ch/181-194 g, au prix unique de 71 500 euros.

Mercedes réplique…

La réplique chez Mercedes passe par son indétrônable Classe C renouvelée en 2021, en berline et en break (+ 1 500 euros). La gamme essence est restreinte au 1.5 turbo de 204 ch/143-163 g, à 53 700 euros (+ 900 euros pour la Business Line sur toute la gamme). Car Mercedes privilégie le PHEV avec la C 300e qui développe 313 ch/12-16 g (204 ch essence + 129 ch électriques), avec une batterie de 25,4 kWh assurant une autonomie record de 99-112 km (voir l’essai flash ci-dessus). Son prix débute à 62 050 euros en berline. Une version C 400e 4Matic de 381 ch/13-18 g (252 ch essence + 109 ch électriques) est aussi au programme, à 70 800 euros.

Et Mercedes est le seul à commercialiser un PHEV diesel avec la C 300de de 313 ch (197 ch du 2.0 turbo-diesel + 129 ch électriques), soit 11-15 g, toujours avec sa batterie de 25,4 kWh. Son prix : 68 650 euros en berline. Enfin, en diesel, la gamme débute avec la très classique C 200d de 163 ch/117-137 g à 52 900 euros, suivie par sa version C 220d de 197 ch/116-135 g, à 57 100 euros.

Mercedes aligne aussi le CLA Coupé 4 portes restylé récemment. Attention, il s’agit de la plate-forme de la Classe A, tout comme pour la version CLA Shooting Brake (+ 1 200 euros). Les prix sont nettement inférieurs à ceux de la Classe C, pour un encombrement identique. Les moteurs sont donc ceux de la Classe A restylée, tous hybridés en MHEV de 48 V avec une puissance accrue en PHEV.

L’accès débute en CLA 180 avec son 1.3 turbo-essence de 136 ch/133-147 g, à 39 050 euros (Business Line : + 850 euros sur toute les modèles). Le CLA 200 passe à 163 ch/133-147 g, pour 43 300 euros. En PHEV, le 1.3 turbo-essence est aidé par un moteur électrique de 109 ch, le tout développant 218 ch pour 18-24 g, à 51 800 euros pour le CLA 250e. En diesel, le CLA 180d de 116 ch/133-145 g pointe à 40 350 euros Le CLA 200d passe à 150 ch/129-142 g, à 44 600 euros. Enfin, le CLA 220d aligne 190 ch/130-143 g, à 49 400 euros.

… Audi aussi

Chez Audi, on retrouve les A4 berline, Avant break (+ 1 800 euros, + 5 g) et le coupé 5 portes A5 Sportback. Une gamme qui vieillit et sera remplacée d’ici fin 2023 par une prochaine génération. Pour les finitions Business Line et Business Line +, ajoutez 1 650 euros en berline et en Avant.

L’accès à la gamme 35 TFSI débute en essence avec le 2.0 TFSI de 150 ch/137-161 g, à 41 530 euros. En 204 ch/139-161 g, la 40 TFSI se vend 45 380 euros. En diesel, la 30 TDI s’affiche en 136 ch/120-142 g à 44 690 euros, suivie par sa déclinaison 35 TDI en 163 ch/121-143 g, à 46 370 euros. Enfin, en 204 ch/133-153 g, la 40 TDI revient à 53 765 euros en Design.

En A5 Sportback, la gamme s’organise pareillement avec la seule Business Line, la moins chère. La 35 TFSI essence de 150 ch/138-161 g est à 49 640 euros, et la 40 TFSI de 204 ch/143-162 g, à 53 450 euros. La transmission Quattro passe à 55 950 euros et 145-162 g, en Business Line. Le diesel s’ouvre avec la 35 TDI en 163 ch/124-144 g à 51 920 euros, et en 40 TDI de 204 ch/136-153 g, à 54 930 euros. La transmission Quattro sur ce dernier est à 62 380 euros et 135-152 g en S-Line.

Volvo S60 et V60

L’indéboulonnable quatrième larron du premium, Volvo, fait toujours valoir sa berline S60 et son break V60 avec des motorisations uniquement essence MHEV en 48 V ou PHEV. La S60 B4 de 197 ch/139-143 g débute à 50 700 euros pour les irréductibles de la 4 portes essence. En PHEV, la S60 T6 Recharge de 320 ch (253 ch essence + 145 ch électriques) émet 16-17 g, à 63 350 euros. En T8 Polestar Engineered, la puissance totale passe à 440 ch pour 19-20 g, à 77 600 euros.

En break V60, le diesel résiste avec le 197 ch/144-151 g, à 55 000 euros, ou en transmission intégrale AWD et châssis surélevé à 155-157 g et 61 250 euros en finition Cross Country Pro. En essence, la B3 de 163 ch/139-147 g commence à 49 850 euros. On retrouve bien entendu la motorisation T6 PHEV de 320 ch/17-20 g à 66 500 euros, et le T8 Polestar Engineered de 440 ch/20-21 g à 79 700 euros

Chez Lexus, la gamme se fait encore plus simple pour la berline ES, basée sur la plate-forme de la Toyota Camry : un seul full hybrid de 300 ch à 115-121 g seulement, pour 56 800 euros ou 58 300 euros en finition Business.

Chez Alfa Romeo, la Giulia s’équipe toujours du 2.0 turbo-essence mais en 280 ch uniquement pour 172-188 g, à 54 100 euros. En 2.2 turbo-diesel, le 160 ch/130-139 g est à 46 600 euros, suivi du 210 ch/144-149 g, à 56 600 euros.

Enfin, Jaguar joue aussi les prolongations pour sa XE, née en 2014, restylée en 2019 et qui ne devrait pas être remplacée en l’état. Au catalogue, le 2.0 turbo-diesel MHEV en 48 V de 204 ch/127-132 g, à 51 850 euros, et, en essence, le 2.0 de 250 ch/175 g, à 58 200 euros.