Segments A et B – Citadines et SUV urbains polyvalents 2023 : électrification

Une bonne raison pour DS de remettre à jour, en priorité, sa DS 3 E-Tense qui étrenne la motorisation électrique Emotors fabriquée en France par sa co-entreprise avec le japonais Nidec (voir l’essai flash page 61). Outre un restylage réussi, ce moteur développe 156 ch/260 Nm (en mode Sport) contre 136 ch/260 Nm précédemment. Et sa batterie fournit dorénavant 51 kWh, soit 396-404 km d’autonomie pour une consommation de 15,3 kWh/100 km. Avec un prix très premium : 41 700 euros, pas moins de 4 100 euros de plus qu’il y a un an ! En essence, le 3-cyl. 1.2 PureTech est toujours proposé en 100 ch/125-127 g, à 30 600 euros, et en 130 ch/135 g et boîte auto, à 33 600 euros (soit 5 000 euros de plus !). Le 1.5 BlueHDi de 110 ch disparaît au profit du 130 ch/133 g en boîte auto, à 34 700 euros.

DS 3, Mini, A1

Pour sa part, la Mini SE 3 portes électrique, en fin de vie, sera remplacée d’ici un an par une prochaine génération fabriquée en Chine. Sagement, ses prix n’augmentent pas à 37 400 euros, et elle devient plus abordable que la française ! Et plus puissante avec ses 184 ch alimentés par une batterie de 32 kWh, pour 225-234 km d’autonomie (15,2-15,9 kWh/100 km).

En essence, la gamme de cette Mini a été sensiblement restreinte en attendant la génération à venir. Ne subsistent que le 3-cyl. 1.5 en 136 ch/124-138 g, à 24 900 euros (Business Design : + 2 800 euros) ; et le 4-cyl. 2.0 turbo en 178 ch/133-151 g, à 29 500 euros (Business Design : + 2 400 euros), ou encore en 231 ch/150-162 g, pour se faire plaisir en John Cooper Works, à 35 800 euros.

De son côté, l’Audi A1 Sportback poursuit son chemin sans motorisation hybride ou électrique. Et cette citadine ne sera pas remplacée à terme en 2024. Sa gamme débute avec le 3-cyl. 1.0 turbo-essence en 95 ch/125-134 g, à 22 610 euros, et en 110 ch/123-132 g, à 27 050 euros. Le 4-cyl. 1.5 TFSI de 150 ch/139-144 g s’affiche à 34 000 euros et le 2.0 TFSI de 207 ch/149-155 g, à 35 790 euros.

Sa carrosserie SUV Q2 reprend ces motorisations avec un accès en 1.0 TFSI de 110 ch/132-135 g à 33 180 euros. Il est complété par le 4-cyl. 1.5 TFSI de 150 ch/133-148 g, à 35 270 euros. En diesel, le 2.0 TDI se décline en 116 ch/125-128 g, à 33 960 euros, et en 150 ch/132-139 g, à 41 060 euros. En Business Line, ajoutez 1 200 euros.

L’Avenger arrive !

La concurrence pourrait venir du Jeep Avenger (4,08 m de long), développé sur la plate-forme des DS 3 E-Tense et e-2008. La commercialisation de ce SUV vient de débuter en 156 ch et avec une batterie de 51 kWh. L’autonomie atteint 389-404 km, en mode Normal de 110 ch, soit 15,3-15,9 kWh/100 km. Son prix assez compétitif à 36 500 euros s’explique par sa fabrication dans l’usine Stellantis ex-Fiat de Tychy en Pologne.

En parallèle, le Renegade poursuit sa route, juste au-dessus avec ses 4,23 m de long. Avec une offre thermique en 1.5 Turbo MHEV en 48 V de 130 ch/130-139 g, à 30 450 euros. En hybride rechargeable (PHEV), le 1.3 Turbo pousse à 130 ch plus 60 ch électriques, soit au total 190 ch/41-45 g à 41 900 euros. Dans la puissance totale de 240 ch/42-47 g, le tarif débute à 45 600 euros.

Autre concurrente totalement revue, la Smart #1. Celle-ci est dorénavant fabriquée en Chine par le partenaire de Daimler, Geely, sur une plate-forme dont les dimensions sont nettement à la hausse avec une longueur de 4,27 m. Même inflation pour la motorisation électrique qui développe 272 ch, avec une batterie de 66 kWh assurant 400-440 km d’autonomie (16,7-17,9 kWh/100 km). Son prix est aussi inflationniste : 39 990 euros en Pro+.