
Le changement radical imprimé en 2014 se montre profitable dans la durée. Une situation que devrait confirmer les bienfaits d’une mise à jour symbolisant le milieu de sa carrière, bien que celle-ci porte essentiellement sur l’équipement. La Classe C a su moderniser son allure, tout en préservant son sens de l’hospitalité et son penchant pour la sécurité.
Cette formule convaincante fédère dans le monde des affaires, avec une mention particulière pour la consommation. Illustrations avec une 180 d de 116 ch et une 200 d de 136 ch à 99 g (respectivement à partir de 33 550 et 36 050 euros). Les versions hybrides font encore mieux, avec 94 g en...
Le changement radical imprimé en 2014 se montre profitable dans la durée. Une situation que devrait confirmer les bienfaits d’une mise à jour symbolisant le milieu de sa carrière, bien que celle-ci porte essentiellement sur l’équipement. La Classe C a su moderniser son allure, tout en préservant son sens de l’hospitalité et son penchant pour la sécurité.
Cette formule convaincante fédère dans le monde des affaires, avec une mention particulière pour la consommation. Illustrations avec une 180 d de 116 ch et une 200 d de 136 ch à 99 g (respectivement à partir de 33 550 et 36 050 euros). Les versions hybrides font encore mieux, avec 94 g en 300 h diesel (à partir de 49 000 euros) et 48 g avec la C 350e hybride essence rechargeable (à partir de 55 000 euros). Le break complète efficacement la donne (voir l’essai ci-dessous).
Le triumvirat allemand
Cette fameuse commodité d’usage générée par ce principe de carrosserie fait que le break s’octroie généralement la faveur des entreprises. L’Audi A4 ne déroge pas à la règle avec une Avant pesant les deux tiers des ventes. L’A4, collaboratrice modèle dont les dimensions se sont étoffées fin 2015 au profit de l’habitabilité, a soigné le séjour à bord, à l’instar de l’insonorisation des lieux.
Un fort contenu technologique caractérise aussi cette cinquième génération aux émissions contenues. On ne relève pas plus de 95 g (99 g en Avant) en 2.0 TDI 150 ch et écolabel ultra (à partir de 35 680 euros), et 98 g (103 g en Avant), alors que ce 2.0 TDI fait office en 122 ch d’entrée en matière (à partir de 33 410 euros). Au printemps 2016, une version Allroad se conjuguant au minimum en 163 ch, toujours sur la base du bloc 2.0 TDI, a enrichi le registre de l’A4 Avant (à partir de 48 460 euros).
Expression de puissance aussi pour la dernière A5 Sportback venue récemment parachever en beauté cette phase de renouvellement. Mais spectre du dieselgate oblige, son lancement s’opère autour d’un puissant 6-cylindres 3.0 essence TFSI calibré à hauteur de 340 ch (à partir de 74 000 euros). Les diesels suivront tout en réduisant la voilure côté tarifs.
Chez BMW, la Série 3 marque le pas dans les ventes. Apparue en 2012, c’est la doyenne de la bande des familiales d’outre-Rhin et le temps qui passe facilite rarement la diffusion sur un marché premium privilégiant la nouveauté. Ses compétences sont pourtant intactes et l’agrément toujours au rendez-vous. Sportive dans l’âme, la Série 3 soutient encore la comparaison jusque dans ses émissions, en témoignent les 114 g d’une 320d EfficientDynamics Edition de 163 ch (à partir de 40 750 euros).

Série 3, la doyenne du marché
Un 4-cylindres 2.0 aussi au service des 316d et 318d, de 116 et 150 ch, à 118 et 119 g (à partir de 34 300 et 36 900 euros). Avec de nouvelles bases, en l’occurrence la plate-forme de la Série 5, sa remplaçante devrait améliorer le score. Premiers éléments de réponse cet automne avec sa révélation avant diffusion début 2019. Notons que sa future déclinaison en Touring laissera passer un semestre avant d’apparaître. Nul doute que dans le sillage de cette dernière, BMW aura aussi à cœur de renouveler la Série 3 Gran Turismo (aujourd’hui à partir de 39 800 euros en 318d), ainsi que la Série 4 Gran Coupé (à partir de 40 600 euros en 418d).
Retour chez Mercedes avec le CLA, autre coupé 4 portes qui a reproduit dans un moindre format toute l’attractivité de l’imposant CLS. Soubassements de Classe A, mais encombrement s’apparentant à la Classe C, ce modèle non dénué d’élégance a rencontré son public. Avec ce CLA, le style prime sur l’espace de vie, tout en profitant à la consommation, avec pas plus de 98 g en 180 d à 109 ch (à partir de 33 600 euros). Plus cohérent, au regard du profil du modèle, les 136 ch du 200 d poussent le curseur à 113 g (à partir de 35 850 euros). Quant à la variante Shooting Brake, elle est très recommandable pour la noblesse de sa ligne et sa faculté à se montrer plus accueillante.
La Jaguar XE rebat les cartes
Au rayon séduction mais aussi compétences, la Jaguar XE redistribue les cartes depuis 2015. On croyait les allemandes imbattables et voilà que, tout en s’en inspirant pour le profil, cette anglaise les surclasse en comportement. Une efficacité redoutable qui ne s’inscrit pas au détriment du confort. Si la copie doit encore progresser sur la finition intérieure, ses émissions sont déjà en adéquation avec les préoccupations comptables par l’intermédiaire d’une version 2.0 E-Performance de 163 ch à 99 g (à partir de 39 960 euros). Un seul regret… une telle silhouette aurait mérité d’être extrapolée en break, ce qui n’est malheureusement pas au programme.
Une nouvelle V60
Volvo a dévoilé à Genève une nouvelle génération de V60. Ce break à la très longue carrière aura été l’un des derniers modèles de la gamme à se convertir au style en vigueur chez le suédois. Le récent V60 s’inspire donc fortement de la V90 apparue en 2016 ; il en emprunte d’ailleurs les soubassements. Le reste de la partition reprend l’esprit maison qui veut que la sécurité s’inscrive au rang des priorités. En s’étirant à 4,76 m, ce break V60 d’une rare élégance gomme le principal défaut de son prédécesseur, à savoir un coffre inexistant. Pour animer tout cela, le V60 s’appuie sur les versions D3 et D4 du 4-cylindres 2.0, pour 150 et 190 ch, homologuées à 114 et 119 g (à partir de 39 360 euros et 44 860 euros).
Beaucoup plus discrète dans les ventes, la berline S60 sera renouvelée dans la foulée. La version apparue en 2010 demeure donc au catalogue, avec en diesel un D2 de 120 ch à 99 g pour entrée de gamme (à partir de 29 200 euros).
Quant à la DS 5, elle devrait tirer sa révérence avant la fin de l’année. La griffe lancée par Citroën se concentre sur le lancement du DS 7 Crossback, son vaisseau amiral. Mais la DS 5 est encore disponible en BlueHDi 120 et BlueHDI 150, à 100 et 110 g (à partir de 32 850 euros et 34 550 euros). Idem pour la version Hybrid 4×4 ETG6, un hybride diesel de 200 ch en puissance cumulée, réceptionné à 103 g, qui a fait les beaux jours du modèle (à partir de 49 300 euros).
Si DS s’extrait du cercle des familiales, Alfa Romeo y opère un retour flamboyant avec la Giulia. Cette approche on ne peut plus latine de la catégorie fait preuve de clairvoyance vis-à-vis des attentes du marché, tout en préservant le plaisir de conduite. Espace et confort notamment soutiennent la comparaison avec la concurrence.

Giulia, la familiale d’Alfa Romeo
Côté motorisations, les émissions les plus basses (99 g) de la Giulia restent l’apanage de la très performante configuration 2.2 AT Adv Efficiency de 180 ch (à partir de 39 990 euros) ; les versions 136 et 150 ch de ce 2.2 pointent à 109 g (à partir de 30 990 et 32 990 euros). Enfin, comme chez Jaguar, le break n’entre pas dans les considérations maison.
Un principe de berline unique que l’on retrouve chez les constructeurs japonais, Lexus en tête. Sur nos routes depuis 2013, l’IS 300h a du sens face au diktat germanique. Vertueuse par nature, elle a optimisé son comportement il y a un peu plus d’un an et l’a fait savoir en revoyant sa face avant. Toujours aussi agréable à manier, surtout en agglomération, militante de l’hybride essence, la 300h tire le meilleur parti de ses 223 ch en puissance cumulée. Et si l’autonomie en électrique demeure limitée, les 97 g sont appréciés des comptables (à partir de 40 890 euros).

L’Infiniti Q50 fait aussi l’impasse sur le break, ce qui n’empêche pas cette berline d’avoir du mordant. Friande d’innovations technologiques, cette vaste familiale (4,79 m) se trouve pénalisée dans sa diffusion par un réseau en devenir. Dommage car emprunté à Mercedes et pourvu d’emblée d’une transmission automatique, le 2.2d de 170 ch à 114 g se révèle conforme aux attentes (à partir de 38 900 euros).