
Avec ses 3,82 m, l’emblématique version Hatch en 3 portes se montre la plus urbaine du lot, tout en préservant un espace de vie suffisant pour de longues distances. Et d’autant plus facilement que les mœurs de la Mini se sont adoucies jusque dans son amortissement. L’annonce en début d’année de son optimisation constitue une raison supplémentaire de la découvrir, bien que cette évolution s’inscrive à la marge et concerne surtout l’enrichissement de l’équipement.
Notons toutefois qu’en préambule à ce restylage, et pour davantage d’agrément dans ses versions automatiques, la Mini venait d’adopter une nouvelle boîte robotisée à 7 rapports. Cela...
Avec ses 3,82 m, l’emblématique version Hatch en 3 portes se montre la plus urbaine du lot, tout en préservant un espace de vie suffisant pour de longues distances. Et d’autant plus facilement que les mœurs de la Mini se sont adoucies jusque dans son amortissement. L’annonce en début d’année de son optimisation constitue une raison supplémentaire de la découvrir, bien que cette évolution s’inscrive à la marge et concerne surtout l’enrichissement de l’équipement.
Notons toutefois qu’en préambule à ce restylage, et pour davantage d’agrément dans ses versions automatiques, la Mini venait d’adopter une nouvelle boîte robotisée à 7 rapports. Cela donne une entrée de gamme en One D, toujours animée d’un 3-cylindres 1.5 TwinPower de 95 ch à 99 g (à partir de 20 700 euros), épaulée par une mouture Cooper D de 116 ch à 102 g (à partir de 23 500 euros).
La Mini sous toutes ses formes
De son côté, en s’étirant à 3,98 m, la Mini 5 portes renforce sa capacité d’emport avec un coffre jaugé à 278 l (211 l en 3 portes). Ce changement n’impacte guère la consommation, avec 97 g en One D (à partir de 21 600 euros) et 103 g en Cooper D (à partir de 24 400 euros). Question contenance, la Clubman fait mieux avec 365 l, mais porter sa longueur à 4,25 m l’a propulsée dans le segment C.
Avec près de 15 000 unités écoulées en France l’an passé, la Mini Hatch domine le haut du pavé. Cette position enviable a suscité l’intérêt d’Audi qui, depuis 2010, aligne une A1, certes moins démonstrative mais fort convenable dans ses prestations. Une expérience couronnée de succès qui donnera lieu, en fin d’année, à un prochain opus.
Cette deuxième génération mettra à profit les avancées récemment établies par les dernières Polo et Ibiza via une nouvelle plate-forme : dimensions accrues (3,97 m aujourd’hui) et disparition de la 3 portes, les changements s’annoncent de fait importants.
Mais pour l’heure, il s’agit pour l’A1, première du nom, d’achever sa carrière en beauté. Pour y parvenir, elle peut argumenter sur la pertinence de ses motorisations, notamment en diesel, avec un 3-cylindres 1.4 TDI 90 écolabellisé « ultra » à 94 g en 3 portes et 97 g en Sportback (à partir de 20 200 et 21 000 euros). Mais notre préférence va au 4-cylindres 1.6 TDI de 116 ch à 99 g (à partir de 21 550 et 22 350 euros).
La DS 3 passera aussi la main en 2018. Évolution du marché oblige, le modèle appelé à lui succéder aura les traits d’un SUV, tout en recourant à une nouvelle plate-forme. Avec le Mondial de Paris pour rampe de lancement, il faut s’attendre à un DS 7 Crossback en réduction qui pourrait bien redistribuer les cartes dans l’Hexagone.
Là encore, la DS 3 doit faire durer, voire apprendre à cohabiter avec le dernier arrivé, et ce à grand renfort de séries spéciales, avant de tirer sa révérence. Rappeler ses états de service n’est peut-être pas inutile pour celle qui a connu la gloire, allant jusqu’à s’immiscer en 2010 dans les dix premières ventes en France, tous véhicules confondus.
La DS 3 dans l’attente
Cet état de grâce est malheureusement révolu mais la DS 3 peut toujours miser sur son extrême sobriété avec une proposition Drive Efficiency en 1.6 BlueHDi 100 à seulement 79 g (à partir de 20 500 euros), voire 87 g sans l’écolabel (à partir de 20 100 euros). Une offre qui ne doit pas éclipser la très performante version à 120 ch et 94 g (à partir de 25 350 euros).
Chez Fiat, la 500 est elle aussi amenée à jouer les prolongations. Résolument premium par ses tarifs et son penchant caractérisé pour la personnalisation, la plus glamour des citadines incarne la douceur de vivre à l’italienne. La pratique quotidienne de ses 3,57 m implique bien quelques sacrifices, au premier rang desquels figure un coffre culminant à 185 l, mais le charme de la 500 reste unique. Détail important, contre vents et marées, la 500 conserve un diesel, en l’occurrence un 1.3 MultiJet de 95 ch à 89 g (à partir de 14 616 euros).

La 500 toujours en diesel
Enfin, la rumeur voudrait qu’après dix ans de commercialisation, elle revoit sa copie en profondeur, allant jusqu’à pousser les murs et se débarrasser du gazole au profit de l’hybride essence. L’avenir le dira.
Autre ambassadrice transalpine à sillonner nos routes depuis près d’une décennie, l’Alfa Romeo MiTo se la joue sportive dans l’âme. En diesel, elle fait pourtant appel au même bloc que la 500 pour là encore 89 g (à partir de 17 325 euros). En 4,06 m, cette MiTo s’est forgée une vraie personnalité, doublée d’un comportement attachant. Mais il est peu probable qu’elle connaisse une descendance.
Retour de l’autre côté du Rhin avec la BMW i3, une expérience électrisante qui redéfinit les contours de l’automobile jusque dans son ambiance intérieure. L’objet élaboré autour d’une cellule en carbone n’excède pas 4 m de long mais se veut convivial dans l’accueil. L’expertise de BMW se retrouve dans le comportement et les accélérations, avec un moteur de 125 kW (170 ch) désormais associé à un rayon d’action étendu à 300 km (à partir de 38 400 euros avant bonus).
Nouveauté du moment, une version i3s boostée à 135 kW (184 ch) se donne des faux airs de GTI (à partir de 42 000 euros avant bonus). Enfin, si l’aventure ne peut se vivre sans filet, un prolongateur d’autonomie optionnel, sous la forme d’un moteur thermique emprunté à un scooter, évite à la batterie de se retrouver à court d’énergie.
BMW i3 ou Smart Fortwo ?
Le premium s’accommode bien de l’électrique, y compris pour la plus citadine de ses représentantes qui vient d’y convertir sa dernière génération. Chez Smart, Fortwo, stricte 2 places de 2,70 m, et Forfour, variante à 4 portes et 4 places étirée à 3,50 m, ont opté l’an dernier pour le zéro émission par l’intermédiaire d’un moteur de 60 kW (82 ch) dérivé de celui de la Zoé. L’autonomie théorique ne dépasse pas les 160 km, mais en adéquation avec des trajets le plus souvent cantonnés aux agglomérations (respectivement à partir de 22 950 et 23 850 euros avant bonus).
Cet engagement pour l’environnement n’exclut pas les versions essence. À ce sujet, notons la disparition d’une version à 60 ch guère attractive. Reste en compétition un 3-cylindres atmosphérique 1.0 de 71 ch à 93 g en Fortwo et 97 g en Forfour (à partir de 10 990 et 11 890 euros), mais aussi un 3-cylindres turbo 0.9 de 90 ch, respectivement à 97 et 99 g (à partir de 14 250 et 15 150 euros).
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