Prestataire dans le domaine de l’énergie et installateur-constructeur dans celui de l’électricité, Oviance sépare LLD et services et mise avant tout sur la prévention pour ses véhicules.
« Pour optimiser et réduire les coûts, nous avons dissocié les prestations : location, assurance, maintenance, etc. Nous ne prenons pas les services associés chez le loueur, c’est là qu’il fait le plus de marge, note d’emblée Rémy Bourdier. En fait, c’est un choix : soit l’on achète un service tout compris, donc une sécurité et une tranquillité, soit l’on dissocie et dans ce cas il faut gérer. »
Pour la maintenance et l’entretien de sa flotte, le groupe a donc...
Prestataire dans le domaine de l’énergie et installateur-constructeur dans celui de l’électricité, Oviance sépare LLD et services et mise avant tout sur la prévention pour ses véhicules.
« Pour optimiser et réduire les coûts, nous avons dissocié les prestations : location, assurance, maintenance, etc. Nous ne prenons pas les services associés chez le loueur, c’est là qu’il fait le plus de marge, note d’emblée Rémy Bourdier. En fait, c’est un choix : soit l’on achète un service tout compris, donc une sécurité et une tranquillité, soit l’on dissocie et dans ce cas il faut gérer. »
Pour la maintenance et l’entretien de sa flotte, le groupe a donc signé des accords-cadres par type de véhicules avec plusieurs spécialistes implantés sur l’ensemble du territoire comme Euromaster, Feu Vert ou Norauto. Alors qu’il a déjà testé plusieurs solutions dont l’entretien-maintenance intégré dans le contrat de LLD, Rémy Bourdier estime réaliser un gain d’environ 30 % sur ce poste de dépenses.
« Nous obtenons ainsi un prix forfaitaire pour les pneus et la maintenance (vidange, changement de filtre, remplacement des liquides, etc.), avec ou sans maintien de la garantie. En effet, si nous prenons l’exemple de la Yaris, Toyota demande un entretien tous les 15 000 km, contre 30 000 km chez les autres constructeurs. C’est nettement exagéré. Nous préférons procéder à cet entretien tous les 30 000 km et donc prendre un risque vis-à-vis de la garantie. Dans les faits, les gros problèmes restent assez rares les deux premières années », explique Rémy Bourdier. En revanche, dès qu’il s’agit d’une réparation importante, le véhicule part chez le concessionnaire.
Pour les bris de glace, le groupe s’en remet à l’assureur et mise sur la prévention : « Dès qu’il y a un petit impact, nous demandons au conducteur de mettre un sticker de protection pour éviter des fissures et le conducteur doit se diriger vers le garage le plus proche pour une injection de résine prise en charge par l’assurance. Cela revient moins cher que de changer un pare-brise », décrit le P-DG.
La prévention et la sensibilisation des conducteurs restent les meilleures parades pour Rémy Bourdier. Qui n’est pas cependant pas convaincu par l’éco-conduite : « Nous avons testé plusieurs formations. Il y a une légère inflexion de la sinistralité mais elle repart rapidement à la hausse. » Autre levier : « Nous touchons les collaborateurs au portefeuille en jouant sur les primes en cas d’accident responsable ou d’entorse aux règles de conduite. Ils font alors beaucoup plus attention à leurs véhicules. »
Par ailleurs, les sinistres importants sont analysés en détail entre le conducteur, la hiérarchie et les responsables de la flotte – une personne pour l’opérationnel et une autre pour la logistique – qui épluchent chaque mois les chiffres de la sinistralité.
Pour les restitutions qui coûtent souvent cher en carrosserie, le groupe fait effectuer les réparations en amont chez les carrossiers locaux.
Pour ce P-DG qui n’hésite pas à sensibiliser régulièrement ses managers, externaliser revient « à déresponsabiliser la société et les conducteurs ». D’où ce choix qu’il qualifie de « gagnant-gagnant ».
La flotte d’Oviance en chiffres
• 463 VP et 68 VU (95 % en LLD). 180 VU supplémentaires sont prévus prochainement.