Homologation des véhicules : la procédure WLTP et le test RDE en détail
Homologation des véhicules : la procédure WLTP et le test RDE en détail
Avant d'être mis sur le marché européen, les modèles de véhicules légers doivent être homologués selon la procédure WLTP, avec des tests en laboratoire mais aussi sur route ouverte.
Depuis le 1er janvier 2021, les modèles de véhicules légers mis sur le marché européen sont homologués selon la norme Euro 6d. Leur consommation et leurs émissions de CO2 et de polluants atmosphériques sont mesurés selon la procédure d’essai mondiale harmonisée WLTP (Worldwild harmonised Light vehicle Test Procedure).
Cette procédure comprend un essai en laboratoire basé sur les cycles WLTC (Worldwild harmonised Light vehicle Test Cycles), plus représentatifs des conditions réelles d’utilisation que celui basé sur l’ancien cycle NEDC (New European Driving Cycle). Il prend notamment en...
Depuis le 1er janvier 2021, les modèles de véhicules légers mis sur le marché européen sont homologués selon la norme Euro 6d. Leur consommation et leurs émissions de CO2 et de polluants atmosphériques sont mesurés selon la procédure d’essai mondiale harmonisée WLTP (Worldwild harmonised Light vehicle Test Procedure).
Cette procédure comprend un essai en laboratoire basé sur les cycles WLTC (Worldwild harmonised Light vehicle Test Cycles), plus représentatifs des conditions réelles d’utilisation que celui basé sur l’ancien cycle NEDC (New European Driving Cycle). Il prend notamment en considération les équipements optionnels des véhicules et se déroule en quatre phases plus dynamiques (au lieu de deux).
De plus, la procédure d’homologation inclut un test effectué sur route ouverte selon la procédure RDE (Real Driving Emissions). En effet, l’essai en laboratoire ne prend pas en compte le comportement de conduite, les conditions de trafic et les conditions climatiques.
La mesure des émissions d’évaporation
Enfin, depuis le 1er septembre 2019, la procédure WLTP est complétée par une procédure d’essai pour les émissions d’évaporation (EVAP) qui mesure les vapeurs d’hydrocarbures qui s’échappent d’une voiture garée chaude dans une chambre d’essai pendant 48 heures, avec un seuil fixé à 2 g maximum.
Par ailleurs, depuis le 1er septembre 2020, un nouveau règlement européen est entré en vigueur concernant la réception par type des véhicules de transport de passagers et de marchandises (catégories M et N) et des remorques (catégorie O). L’objectif : mieux surveiller le marché des véhicules à moteur.
Une surveillance du marché des véhicules à moteur
Ainsi, les services techniques effectuant les essais et inspections de nouveaux modèles font désormais l’objet d’un audit indépendant. En cas de problème, les États-membres ou la Commission européenne pourront retirer leur autorisation d’effectuer les tests. Les autorités nationales compétentes en matière de réception par type sont elles aussi évaluées par leurs pairs et la Commission.
La Commission a la possibilité d’effectuer des contrôles sur des voitures, de déclencher des rappels à l’échelle de l’UE et d’infliger des amendes pouvant atteindre 30 000 euros par voiture. De leur côté, les États-membres ont l’obligation de financer et effectuer le contrôle d’au moins un véhicule pour 40 000 nouveaux véhicules à moteur immatriculés, tant concernant les émissions que la sécurité, avec au moins cinq essais par an. Seuls 20 % de ces essais devront mesurer les émissions en conditions réelles de conduite. La France a ainsi créé un service national de surveillance du marché des véhicules et des moteurs (SSMVM) en juin 2020.
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