« Le technicien supérieur connaît bien son métier. Mais il n’a ni les clefs ni les idées sur la manière d’être promu dans une entreprise. C’est là sa principale faiblesse. Encore plus qu’un ingénieur, il pense que seule l’expertise compte. Cette construction mentale est à dépasser pour être promu. Dans ce contexte, le gestionnaire de flotte technicien supérieur doit mener un travail personnel sur lui-même. Tout d’abord, il doit prendre du recul pour analyser et comprendre l’organisation dans laquelle il travaille. Qui détient le pouvoir ? Comment son supérieur hiérarchique est apprécié en interne ? Qu’attend-on du gestionnaire de flotte pour...
« Le technicien supérieur connaît bien son métier. Mais il n’a ni les clefs ni les idées sur la manière d’être promu dans une entreprise. C’est là sa principale faiblesse. Encore plus qu’un ingénieur, il pense que seule l’expertise compte. Cette construction mentale est à dépasser pour être promu. Dans ce contexte, le gestionnaire de flotte technicien supérieur doit mener un travail personnel sur lui-même. Tout d’abord, il doit prendre du recul pour analyser et comprendre l’organisation dans laquelle il travaille. Qui détient le pouvoir ? Comment son supérieur hiérarchique est apprécié en interne ? Qu’attend-on du gestionnaire de flotte pour la prochaine étape de sa carrière ? Quelle politique existe au sein de son entreprise pour promouvoir ou pas un technicien ? Comment fait-on évoluer ces techniciens ? Quelles sont les composantes manquantes indispensables pour être promu ?
Ce questionnement amènera à la seconde étape : les compétences à acquérir pour passer cadre. Il faut alors demander un retour à son supérieur, essayer de se faire coacher pour appréhender le futur terrain de jeu des encadrants. Il est important d’analyser son supérieur. Est-il plus à l’aise à l’écrit, à l’oral ? Quels sont ses objectifs ? Sa façon d’opérer ? Il est aussi important de définir sa propre histoire professionnelle, comment l’on souhaite être perçu et faire connaître ses compétences tant à ses supérieurs qu’à la machine à café avec ses pairs. C’est un univers à décoder.
En pratique, cela nécessite de nouer des alliances en interne avec ce monde des cadres. Cela veut dire tisser des amitiés professionnelles avec eux et faire le deuil de sa vie précédente avec de possibles conflits de loyauté. Enfin, il faut se fixer un objectif avec une trajectoire, et mettre des mots sur ses moteurs professionnels : est-on mû par un goût pour le management, le pouvoir, l’argent, l’intérêt pour un travail de réflexion ? Quelle que soit la raison, il faut la découvrir et l’analyser. »