« Proposer des solutions de mobilité » : Manuel Martins, Danone

À la tête d’une flotte de 1 500 VP, le spécialiste de l’agroalimentaire Danone multiplie les offres de mobilité auprès de ses salariés, avec des bénéfices pour les deux parties.

« Il faut tout intégrer dans le TCO pour bien connaître le coût complet et ainsi envisager des solutions alternatives. Il est par exemple possible, surtout dans les grandes villes, d’offrir une petite citadine plutôt qu’une berline et d’ajouter des solutions de mobilité comme le train, le taxi, l’auto-partage, etc. Le coût final sera identique à celui d’une voiture de fonction premium, voire inférieur. Nous avons commencé à recourir à cette solution en Île-de-France – une trentaine de collaborateurs l’ont choisie – et notre objectif est de la faire adopter par 20 % de nos conducteurs franciliens », indique Manuel Martins.

Pour un nombre toujours plus élevé de salariés, ces solutions de mobilité se montrent attractives car elles leur offrent d’opter à chaque fois pour le mode de déplacement le plus rapide et le plus pratique. « L’entreprise dépense souvent moins et le ressenti par le collaborateur en matière de services est supérieur », ajoute le responsable. Cela peut notamment contribuer à réduire les frais professionnels et à accorder des avantages à des salariés qui ne bénéficient pas de voiture de fonction.

Le plus difficile consiste à déterminer dans cette enveloppe globale de services mobilité la part qui relève de l’utilisation personnelle, ce qui est susceptible de modifier les avantages en nature. « Pour l’instant, la démarche reste expérimentale et l’Urssaf ne s’est pas encore prononcée », relève Manuel Martins.

La flotte de Danone en chiffres

• 1 500 véhicules particuliers