Ville de Quimper : les bonnes informations au bon moment
Ville de Quimper : les bonnes informations au bon moment
Avec la télématique embarquée, la ville de Quimper bénéficie d’un outil de suivi de ses 251 véhicules, qu’il s’agisse de les localiser, d’en identifier les chauffeurs ou bien encore de se mettre à l’éco-conduite. Et la télématique apporte également sa contribution au verdissement de la flotte en aidant à sélectionner les véhicules électrifiables.
Au sein de la flotte de la ville de Quimper, 251 véhicules s’équipent de télématique embarquée. « Nous assumons différents métiers comme le balayage ou l’entretien de la voirie. Nous avons besoin d’indicateurs fiables sur les kilométrages réalisés. Et sur les durées d’utilisation, les habitudes de roulage, etc. », expose Michel Goarin, responsable du parc automobile de cette commune. La télématique apporte aussi une aide pour réaliser les entretiens en temps et en heure et développer l’éco-conduite. « Les usagers veulent que nous soyons responsables. Et que notre empreinte carbone soit la plus basse possible. De plus, les véhicules doivent...
Au sein de la flotte de la ville de Quimper, 251 véhicules s’équipent de télématique embarquée. « Nous assumons différents métiers comme le balayage ou l’entretien de la voirie. Nous avons besoin d’indicateurs fiables sur les kilométrages réalisés. Et sur les durées d’utilisation, les habitudes de roulage, etc. », expose Michel Goarin, responsable du parc automobile de cette commune. La télématique apporte aussi une aide pour réaliser les entretiens en temps et en heure et développer l’éco-conduite. « Les usagers veulent que nous soyons responsables. Et que notre empreinte carbone soit la plus basse possible. De plus, les véhicules doivent être respectés et employés dans les règles », poursuit ce responsable.
Localiser les véhicules…
La mise en cause de l’un de ses véhicules dans la dégradation de mobilier urbain est à l’origine de la décision de la ville de faire appel à la télématique. « Dès lors, nous nous sommes rendu compte qu’il nous fallait un outil pour localiser les véhicules. Nous avons mené une étude de faisabilité. Et visité des salons comme les Rencontres Flotauto avant de rédiger un cahier des charges. Nous avons retenu le prestataire Océan en 2019 », relate Michel Goarin.
Les informations comme les affectations des véhicules à des services et des dépôts ou les paramètres d’identification des chauffeurs ont alors été intégrées à la plate-forme du télématicien. « Nous disposons des bonnes informations au bon moment » résume Michel Goarin. Qui étudie, pour les véhicules techniques aux équipements spécifiques, l’opportunité d’installer des boîtiers supplémentaires. « Ainsi, nous pourrions savoir quand le balai d’une balayeuse fonctionne. Ou combien de mètres linéaires il réalise, etc. Le but : optimiser les tournées de balayage », ajoute-il.
Autre apport de l’outil d’Océan : l’identification des chauffeurs. « Nous savons qui conduit le véhicule à tel moment. Cette fonctionnalité sert notamment en cas d’infraction comme les excès de vitesse pour désigner le conducteur aux autorités », reprend Michel Goarin. La ville de Quimper met aussi en place l’éco-conduite avec le service en charge de la prévention des risques. Et prévoit d’organiser un challenge d’éco-conduite. « Dans chaque véhicule, Océan propose un coach embarqué grâce auquel le conducteur évalue son comportement », complète ce responsable.
Michel Goarin met en avant un autre gain lié à la télématique. A savoir la contribution au verdissement de la flotte de Quimper. Nous sommes confrontés à de nouvelles mesures comme la loi d’orientation des mobilités (LOM) et la télématique accompagne notre évolution. Dans ce cadre, la ville veut s’orienter vers l’électrique et a déjà mis à la route 40 modèles électriques.
… et verdir la flotte
« Nous cherchons à identifier les véhicules éligibles à l’électrique en fonction des autonomies. La première économie est obtenue en évitant de se tromper sur les usages. Nous avions quelques idées sur les véhicules potentiellement électrifiables mais elles ne se sont pas vérifiées dans les faits. Désormais, avec la télématique, nous sommes en mesure de décrire l’usage de chaque véhicule, de savoir combien de fois il entre en service, combien de kilomètres il parcourt, etc. », énumère Michel Goarin.
Une recommandation : avant de rechercher la solution de télématique, Michel Goarin conseille tout d’abord de définir les indicateurs souhaités. « Pour y parvenir, il faut impliquer un maximum de personnes en interne. Le processus doit se faire en totale transparence. Avec le CHSCT, nous avons clairement expliqué nos objectifs. Pour nous, la télématique ne constitue en aucun cas un outil de “flicage“ », conclut ce responsable.
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