RAS Intérim : un outil multi-tâches

Chez le spécialiste du travail intérimaire RAS Intérim, la flotte compte 370 véhicules répartis dans 170 sites. « Très varié, notre parc se compose de VP, soit des véhicules de service, multimarques et multi-modèles », indique Nicolas Deshaires, chargé des moyens généraux de cette agence d’intérim. Ces véhicules sont employés par des commerciaux pour aller voir les clients ou pour faire des « visites de poste ».

Pour financer cette flotte, RAS Intérim a retenu la location avec option d’achat (LOA) sur 36 mois. « C’est un choix de la direction. Nous revendons et nous entretenons les véhicules. Cela nous donne une grande souplesse dans la gestion du parc par rapport à la LLD, trop contraignante et coûteuse, notamment avec les frais de restitution », précise Nicolas Deshaires. Avec différentes agences à travers la France, RAS Intérim centralise les véhicules en fin d’usage avant de les revendre. « À la fin de la détention, nous faisons appel à une structure dans notre implantation de Villefranche-sur-Saône (69), qui remet en état et revend les véhicules », reprend ce responsable des moyens généraux.

Des limites d’Excel…

C’est dans le cadre de cette organisation que RAS Intérim a opté pour un logiciel de gestion spécifique pour sa flotte. « Nous fonctionnions jusqu’ici avec Excel pour suivre les entrées et sorties de véhicules, les états de financement, etc. Ce tableau était très compliqué à gérer au quotidien et surtout dans son historique, pour affecter les véhicules ou retrouver les auteurs d’infractions », rappelle Nicolas Deshaires.

… au choix d’un outil

L’entreprise a alors fait le choix de Dimo Software, l’éditeur de Notilus Yourway. « Il y a deux ans, nous sommes équipés de cet outil. Nous savions que l’application était quasiment aboutie et qu’il restait quelques détails à peaufiner. Nous étions intéressés par ce projet et, d’un commun accord avec l’éditeur, nous avons intégré ce logiciel en projetant de participer à son développement », retrace Nicolas Deshaires.

Cette intégration visait alors plusieurs objectifs. « Avec l’interface, il était important de suivre au quotidien les mouvements des véhicules, de rebondir du véhicule à l’utilisateur et, inversement, d’accéder à toutes les informations liées aux véhicules et à leur utilisation en règle générale », détaille ce responsable.

L’exactitude des informations sur les utilisateurs des véhicules est ainsi mise à profit pour le traitement des amendes, automatisé via les connexions du logiciel avec l’Antai (Agence nationale de traitement automatisé des infractions). « Le point fort du logiciel, c’est aussi le connecteur mis en place pour le traitement des FPS (forfaits post-stationnement). Nous avons réduit le temps passé à cette tâche de deux jours à quelques heures par semaine », se satisfait Nicolas Deshaires.

Des informations détaillées

Mais ce gestionnaire exploite aussi le logiciel pour obtenir des informations détaillées sur un véhicule : « Pour savoir s’il est équipé d’une carte pétrolière, d’un badge de télépéage, d’une roue de secours ou d’un kit de sécurité », illustre Nicolas Deshaires. Grâce aux connexions avec les fournisseurs et prestataires, cet outil synthétise également des informations sur les consommations ou les coûts de réparation et d’entretien. « Pour l’entretien, nous avons un partenariat avec Euromaster. Les réparations sont faites soit chez le constructeur, soit via DKV », ajoute ce responsable.

Le partenariat avec Notilus a aussi débouché sur plusieurs évolutions de l’outil. « Nous avons par exemple demandé à l’éditeur la possibilité de faciliter la gestion de la flotte multi-sociétés. En effet, notre groupe fonctionne avec de nombreuses sociétés et cela complique les choses sous l’angle du suivi des véhicules, de leur financement, etc. », conclut Nicolas Deshaires.