28 filières de recyclage ou de revalorisation (celle-ci se fait quand le recyclage est impossible) permettent ainsi aux différents réseaux de respecter la réglementation très précise pour la gestion des déchets. Toutes les enseignes travaillent avec un ou plusieurs prestataires pour organiser au mieux ces différents processus.
L’évolution réglementaire relativement récente exige aussi des entreprises le tri à la source pour cinq matières. Ce décret dit « cinq flux », daté de 2016, leur demande donc d’employer un contenant spécifique pour trier à la source ces cinq types de déchets (papiers et cartons, métal, plastique, verre, bois)...
28 filières de recyclage ou de revalorisation (celle-ci se fait quand le recyclage est impossible) permettent ainsi aux différents réseaux de respecter la réglementation très précise pour la gestion des déchets. Toutes les enseignes travaillent avec un ou plusieurs prestataires pour organiser au mieux ces différents processus.
L’évolution réglementaire relativement récente exige aussi des entreprises le tri à la source pour cinq matières. Ce décret dit « cinq flux », daté de 2016, leur demande donc d’employer un contenant spécifique pour trier à la source ces cinq types de déchets (papiers et cartons, métal, plastique, verre, bois). Une façon de faciliter le recyclage et la valorisation des déchets.
Une économie dite « circulaire »
Pour Nicolas Strobietti, responsable HSE France de Feu Vert Entreprises, le tri à la source doit concerner la plupart des déchets et l’entreprise s’applique à le pratiquer pour quasiment tous, y compris les déchets dangereux. « Dès que le déchet est généré, il est trié à la source et mis dans un contenant spécifique, comme des fûts étanches auxquels nous ajoutons des kits spéciaux en cas de déversement accidentel », explique-t-il. Les déchets dangereux, notamment ceux souillés par de l’huile, ne sont pas toujours faciles à trier et à valoriser comme les emballages, les gants de protection, les chiffons, etc. Le recyclage de ces déchets dangereux est possible, même s’il n’est pas toujours évident. « Enfin, les huiles usagées sont majoritairement régénérées (procédé qui redonne aux huiles leurs caractéristiques initiales et supprime les éléments polluants) ; le reste est valorisé sous forme énergétique, entre autres en cimenterie », complète Nicolas Strobietti pour Feu Vert Entreprises.
Le recyclage peut aussi prendre la forme du réemploi de matières et de produits, dans le cadre de ce que les autorités publiques cherchent à mettre en avant, l’économie dite « circulaire ». « La réglementation nous y pousse, explique Frédéric Moulin, directeur du développement, de la stratégie et de l’organisation pour BestDrive. Nous encourageons autant que possible les pièces de réemploi, mais nous sommes très dépendants de nos fournisseurs par rapport aux taux de matières recyclées utilisées dans les produits. Il y a encore des efforts à faire sur les pièces de rechange. »