
« Recyclivre s’inscrit dans le cadre de l’économie circulaire et vertueuse, avec une volonté de minimiser son impact environnemental » détaille Johann Vandomber, responsable commercial France de cette entreprise solidaire d’utilité sociale (ESUS). À ce titre, Recyclivre bénéficie de l’agrément ESUS qui distingue notamment son engagement dans le développement durable. La flotte compte aujourd’hui cinq véhicules électriques répartis dans les antennes françaises de Recyclivre : un à Nantes, un à Lyon, deux à Paris et un à Strasbourg. Avec deux modèles : des Toyota ProAce City Electric et des Nissan e-NV200, renommés eTownstar en 2022. Ces véhicules sont loués en LLD auprès des captives des constructeurs, pour des lois de roulage de 60 mois/50 000 km.
Le choix de l’électrique tient au modèle économique de Recyclivre qui réalise gratuitement les collectes. « Il faut donc que le coût de collecte soit faible, souligne Johann Vandomber. Aux particuliers qui ont des livres à donner, nous proposons une collecte directement chez eux par nos services ou par un partenaire local afin d’éviter des trajets de collecte trop longs en distance ou trop faibles en quantité. Nous cherchons à optimiser le coût écologique et économique au kilomètre », explique ce responsable. Parmi les critères qui président au choix des véhicules : la capacité de charge. Chez Recyclivre, la charge utile est appréciée en nombre de livres : environ 2 000, ce qui limite le nombre de collectes.
La flotte électrique de Recyclivre pourrait s’étendre
Ces modèles, qui succèdent aux Goupil électriques abandonnées en 2017, ont aussi été retenus sur leur prix. « Chaque antenne choisit de manière autonome le produit qui lui paraît offrir le meilleur rapport qualité/prix », complète Johann Vandomber. Et avec le constat que les prix des véhicules électriques sont à la baisse, la flotte pourrait évoluer vers des modèles plus confortables et plus pratiques, entre autres pour la recharge. L’e-NV200 a ainsi été progressivement délaissé, en raison de son autonomie trop faible, au profit du ProAce City Electric.
« Ce Toyota possède une bien meilleure batterie. Il permet d’effectuer toutes les tournées de la semaine sans recharger, ou de mettre le dégivrage ou le chauffage au besoin », argumente Johann Vandomber. En précisant que les véhicules se rechargent sur une prise normale dans les entrepôts de Recyclivre. Outre un temps de recharge trop long, l’e-NV200 avait l’inconvénient d’un freinage moins efficace en mode non économique. Avec cette diminution des coûts des modèles électriques, Recyclivre pourrait envisager de diffuser ces véhicules à l’ensemble de ses antennes. Certaines n’en sont en effet pas encore pourvues. Pour celles de Lille ou Toulouse, l’entreprise recourt pour l’instant à des véhicules thermiques en location courte durée.
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