
Cette étape permet de travailler et d’obtenir les meilleurs prix. Les loueurs longue durée revendraient 70 % de leurs VO par le biais d’internet. Pour éviter tout litige entre vendeur et acheteur, chacun des dommages du véhicule doit donc être décrit et documenté par une photo.
Ancien responsable du remarketing de GE Fleet Services, Bertrand Durand rappelle la situation du début des années 2000, époque à laquelle les acheteurs inspectaient physiquement les véhicules. « Depuis 2007 et 2008, le descriptif sur internet est la règle », observe le directeur commercial Europe et directeur général France de Macadam.
Avant 2000, seul un procès-verbal de restitution offrait aux loueurs et aux acheteurs de se faire une idée sur l’état du véhicule. Dans un cas sur quatre, aucune dégradation n’était signalée. « Les descriptifs étaient éloignés de la réalité et la revente difficile avec un impact sensible sur les VR, se souvient Bertrand Durand. Le vendeur ne récupérait jamais la perte enregistrée à la revente en raison des dommages. »
Aujourd’hui, avec l’expertise et les photos, les frais de remise en état comme les VR sont évalués avec davantage de justesse. Macadam intègre les critères d’état standard des véhicules établis par le Syndicat national des loueurs de voitures en longue durée (SNLVLD) et les cahiers des charges de loueurs pour chiffrer les frais de remise en état en fin de contrat.
« Sur le marché BtoB, affirme Bertrand Durand, le montant moyen de ces frais de remise en état s’établit à 700 euros. Pour la LLD à particulier, ces frais sont moindres et tournent autour de 500 à 550 euros car, comme il s’agit de son propre véhicule, le conducteur en prend davantage soin. »