
Renault vient d’installer, dans sa Refactory de Flins (Île-de-France) inaugurée il y a un an, un électrolyseur de 1 MW dont la capacité de production d’hydrogène vert atteint les 400 kg/jour. De quoi assurer l’équivalent de 20 000 km de mobilité décarbonée, selon le constructeur. C’est Hyvia, la joint-venture créée entre Renault et son partenaire Plug, qui a mené à bien cette installation. À noter que cet électrolyseur alimentera dans un premier temps l’usine de Flins afin de tester les piles à combustible des Renault Master H2-Tech, ainsi que des stations de recharge à hydrogène. « Avec ce premier électrolyseur, l’usine nous permettra de tester plus de 1 000 piles à combustible par an », précise Olivier Cormier, directeur manufacturing & supply chain chez Hyvia.
Une méthode de production d’hydrogène bas carbone
Ce projet marque une étape importante pour Hyvia qui entend déployer un écosystème complet pour la mobilité hydrogène des professionnels. Avec, à la clé, une gamme de véhicules utilitaires légers H2 (un fourgon, un châssis-cabine et un minibus), des stations de recharge, l’approvisionnement de l’hydrogène ainsi que des solutions de financement et de maintenance pour ses clients.
De son côté, Plug a développé, pour son électrolyseur, une technologie spécifique. Dite PEM (Proton Exchange Membrane), ou électrolyse à membrane échangeuse de protons, elle vise à produire de l’hydrogène vert. Soit une méthode de production par électrolyse de l’eau consistant à séparer hydrogène et oxygène avec de l’électricité bas carbone.