Renault lance un prototype de carnet d’entretien numérique

Renault expérimente un carnet d’entretien dématérialisé permettant au client d’enregistrer toutes les informations sur son véhicule dans un environnement sécurisé, grâce à la technologie de la « blockchain ».
12330
Renault Carnet entretien numérique

Au sein de ce carnet seront regroupées toutes les informations sur le véhicule, en provenance du constructeur, des assureurs, des réparateurs, et du client lui-même. Pour mettre au point le prototype, Renault a fait appel à Microsoft et à sa solution de blockchain-as-a-service (BaaS), Azure Blockchain. Cette solution permet aux entreprises de mettre rapidement en place une application basée sur la technologie de la blockchain pour sécuriser des transactions ou des contrats. C’est ensuite la société de conseil technologique Viseo qui a pris en charge la réalisation du projet, en collaboration avec la start-up chinoise BitSe.

Renault Carnet entretien numériqueDe nouveaux services en ligne de mire

« Ce carnet d’entretien numérique pourrait nous permettre d’apporter des nouveaux services à nos clients dans un écosystème avec les assureurs et les concessionnaires. La technologie Blockchain est en mesure de créer un protocole de confiance réellement fiable », précise Elie Elbaz, directeur digital et véhicule connecté au sein du Groupe Renault. Par exemple, lors de la revente du véhicule, le propriétaire peut fournir à l’acheteur un accès au carnet d’entretien, avec la garantie que les données enregistrées sont exactes, comme notamment les dates des révisions.

La blockchain pour sécuriser les données des véhicules connectés

En effet, la blockchain est un registre d’événements infalsifiable, car il repose sur une base de données distribuée, c’est-à-dire partagée par l’ensemble des utilisateurs. Le registre ne peut être mis à jour que si une majorité d’utilisateurs arrivent à un consensus, et une fois enregistrée, une information ne pourra plus jamais être modifiée ou supprimée. Dans la pratique, chaque bloc d’informations contient un code faisant référence au bloc précédent, formant ainsi une chaîne remontant à la création du registre. « Au-delà de ce projet, cette technologie va permettre une évolution majeure pour le véhicule connecté, et pour les micro-transactions et les besoins en sécurité qui y sont liés », commente Elie Elbaz.

PARTAGER SUR