
Renault lance sa Refactory à Séville. Et confirme ainsi son intérêt pour ce concept d’usine dont la première pierre a été posée il y a tout juste un an à Flins dans les Yvelines. Rappelons qu’il s’agit de reconvertir un outil de production obsolète ou en sous-capacité comme à Flins qui manque cruellement de modèles à assembler en dehors de la Renault Zoé et de la Nissan Micra. Le principe de cette Refactory consiste donc à en réorienter l’approvisionnement, la maintenance, le réemploi, la durabilité des batteries ou encore le recyclage. Pour le projet de l’usine de Séville en Espagne, l’objectif est de compléter l’outil de production par quatre pôles : Re-Trofit, Re-Energy, Re-Cycle et Re-Start d’ici 2025.
Refactory de Séville : de l’économie circulaire
Dans cette Refactory de Séville, le premier pôle concerne donc classiquement le reconditionnement de 10 000 véhicules d’occasion par an. Le second regroupe la réparation ou la réutilisation de batteries électriques pour le stockage d’énergie (1 000 par an). Le troisième s’attèle à la fabrication des boîtes de vitesses électrifiées E-Tech pour les moteurs hybrides et hybrides rechargeables, ainsi qu’à leur recyclage. Enfin, le quatrième pôle se veut un centre de formation et de R&D consacré à l’économie du recyclage justement, aussi appelée aujourd’hui « économie circulaire ». Rappelons que l’usine de Séville produit un tiers des boîtes de vitesses du groupe que l’on retrouve sur la majorité des modèles Renault et Nissan assemblés dans le monde entier.