
Objectif partagé par Renault et Sanef : « Accroître la sécurité routière, afin d’éliminer la mortalité sur les routes. » Mais aussi créer une expérience de conduite ʺeyes off/hands offʺ (sans les yeux, sans les mains) « pour donner du temps libre aux voyageurs. »
Illustration par l’exemple, les deux partenaires ont lancé en juin 2016 un projet pilote qui s’achèvera mi-2018. Avec un but : étudier le comportement des véhicules autonomes de Renault à l’approche des barrières de péage ou de zones de travaux. Ce projet pilote est mené en Normandie, sur l’autoroute A13. Il s’appuie sur l’infrastructure connectée (V2X) mise en place par Sanef.
Renault et Sanef en mode collaboratif
« Le véhicule reçoit l’information de l’infrastructure environ 1 km avant le péage pour accéder à une file accessible, compatible avec les véhicules autonomes. Avant d’arriver sur la zone, le véhicule anticipera sa position et adaptera sa vitesse en réduisant son allure grâce aux panneaux de signalisation », décrit-on chez Renault.
Pour ce projet, l’approche de la barrière de péage constitue un point déterminant du fait de l’absence de marquage au sol. « Pour assurer le guidage, le véhicule autonome utilise des lignes virtuelles dérivées d’une carte haute définition des lieux. L’accès à la voie dédiée se fait à une vitesse inférieure à 30 km/h, tandis que les capteurs maintiennent le véhicule au centre de sa file », poursuit le constructeur.
Le péage en mode autonome
Durant la phase d’accélération à la sortie du péage, ce système de voie virtuelle est également employé. « Le véhicule est également capable de détecter les autres automobiles et adapte son comportement et sa trajectoire en conséquence. Dès que le marquage au sol est restauré, le véhicule autonome peut continuer son trajet normalement », reprend-on chez Renault. À noter que sur ce sujet du véhicule autonome, le Groupe Renault multiplie les collaborations ces derniers mois (voir le dernier article).
Voir le précédent dossier sur le véhicule autonome.
