Renault Trafic E-Tech : très attendu

Ce Renault Trafic E-Tech est quasi identique aux autres Trafic à l’extérieur. Comme à l’intérieur : mis à part un tableau de bord où un indicateur de charge remplace le compte-tours, tout reste identique. On ne s’en plaindra pas : le Trafic offre une cabine spacieuse et accueillante. Les rangements disséminés un peu partout sont pratiques et utiles. Un bémol : le plastique dur omniprésent, classique du monde des VU.

Pour sa chaîne de traction, ce Trafic E-Tech allie la batterie de 52 kWh du Master E-Tech et le moteur de 122 ch du Kangoo Van E-Tech. La batterie aligne près de 300 km d’autonomie en WLTP, pour une consommation moyenne normalisée de 22 kW/100 km. Lors de l’essai, combinant ville, route et voie express, la consommation a un peu dépassé les 23 kW, avec largement plus de 200 km parcourus.

Un niveau de récupération d’énergie

Si le Kangoo E-Tech possède trois niveaux de récupération d’énergie, le Renault Trafic E-Tech n’en n’a qu’un, assez bien calibré, avec des ralentissements efficaces une fois assimilée la puissance de ralentissement. Un mode éco, qui détériore les performances, vient optimiser l’autonomie. S’ajoute la version Extended Range qui limite sa vitesse à 90 km/h, soit 322 km d’autonomie maxi, à destination des livreurs et autres expressistes.

De série, ce Trafic E-Tech dispose d’un chargeur de 22 kW en AC. En option, il est possible de choisir un chargeur DC de 50 kW. Le temps de recharge, pour passer de 10 à 80 %, atteint 12 h sur une prise domestique et 5 h 30 sur une Wallbox de 7 kW. Avec le chargeur de 22 kW, on passe de 15 à 80 % de capacité de batterie en 1 h 25, ce qui prend 1 h 00 avec le chargeur de 50 kW.

Silence et confort

Plaisante dès le premier tour de roue, la conduite du Trafic E-Tech se fait dans un silence complet, sans chuintement. Accélérations et relances sont convaincantes, y compris sur route. Limitée à 110 km/h, la vitesse maxi permet de s’aventurer sur voie express sans souci. Le Trafic E-Tech monte facilement à cette limite et seule la consommation d’énergie incitera à lever le pied. Et ce Trafic reste très confortable, même si le surpoids des batteries (un peu plus de 300 kg) a obligé à raffermir les suspensions, ce qui se ressent sur les ralentisseurs et les chaussées bosselées – mais rien de gênant. Encore attendus, les tarifs devraient s’afficher autour des 40 000 à 45 000 euros HT selon les versions (hors bonus).