
Pour Julien Dusoulier, manager grands comptes, cette nouvelle version de la Zoé en 110 ch devrait permettre à Renault de conserver sa place de leader des ventes électriques en entreprises ‒ de la profession libérale jusqu’aux grands parcs de La Poste ou d’Orange, en passant par les PME. Un constat fait tout récemment, lors d’une matinée d’essais de la dernière Zoé ouverte à la presse.
Pour ce faire, Renault mise sur une offre diversifiée et cohérente comprenant l’intégralité de la démarche de réduction du CO2 d’une entreprise. Cette Zoé 110 ch se veut donc une nouvelle corde à l’arc du constructeur, avec un modèle décliné en trois versions de 88 ch (Q90), 92 ch (R90) et 110 ch (R110), comme nous vous l’avions annoncé (voir notre dernier article).
Faire face à la concurrence
Car sur le marché de l’électrique, la concurrence fourbit ses armes. Y compris au sein de l’Alliance avec la Nissan Leaf de deuxième génération, n° 1 mondial déjà écoulé à 100 000 exemplaires en huit mois d’existence pour l’Europe (voir notre essai).
Pour la France, Julien Dusoulier veut préserver ses parts de marché, supérieures à 50 % avec 4 742 exemplaires commercialisés l’année dernière, soit une augmentation de 64,6 % par rapport à 2016. Et met en avant de bonnes raisons de passer à l’électrique, avec par exemple la toute nouvelle possibilité d’acheter les batteries de la gamme des VUL Renault Z.E., tout comme avec la Zoé (voir notre article).
On considérera donc cette « nouvelle » Zoé, alignant 110 ch pour une autonomie préservée de 300 km réels, comme l’élargissement marketing d’une panoplie du véhicule électrique Z.E., à la manière de BMW et sa i3s surpuissante. Un soupçon de sportivité dans un monde où les performances et l’agrément de conduite n’étaient pas vraiment de mise !